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Redressement des finances publiques : la dette du Trésor marocain a reculé de 69,4 % du PIB à 66,6 %

L'encours de la dette totale du Trésor s'est chiffré, à fin 2004, à 294,6 MMDH ( milliards de DH), s'établissant ainsi à 66,6% du PIB contre 69,4% une année plus tôt. La dette intérieure, et comme il fallait s'y attendre, aura pesé de tout son poids attei

Redressement des finances publiques : la dette du Trésor marocain a reculé de 69,4 % du PIB à 66,6 %
La part des institutions internationales a connu un renforcement (+12 %), alors que celle du Club de Paris a diminué de 11 %. Les institutions internationales de développement sont ainsi devenues le premier groupe créancier du Maroc avec un encours de 49 MMDH (42 %), suivies des créanciers bilatéraux avec 47 MMDH et des banques commerciales avec 19 MMDH (17 %).

A la fin 2004, la BIRD, la France, la BEI et la BAD, ont été les principaux créanciers du pays représentant plus de 60 % de l'encours total de la dette extérieure.

Quant à la structure par débiteur, elle fait ressortir que le Trésor, avec ses 70,5 MMDH et 61% du total de la dette extérieure, demeure le principal emprunteur, alors que la dette garantie (établissements publics) occupe les 39% restants.

La dette extérieure garantie est détenue principalement par l'Office national d'électricité (ONE, 12 MMDH), la Société autoroutes du Maroc (ADM, 5,8 MMDH), la Royal Air Maroc (RAM, 4 MMDH), l'Office national de l'eau potable (ONEP, 3,5 MMDH), les Offices régionaux de mise en valeur agricole (ORMVA, 3,5 MMDH) et l'Office chérifien des phosphates (OCP, 3 MMDH).
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