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Résidence artistique à l'IF de Casablanca : Le plein de la culture

Pendant le mois de février, l'Institut français de Casablanca offre un programme culturel riche et varié, allant des arts plastiques au théâtre, en passant par le concert de musique. En tournée au Maroc dans les instituts français, Anis, chanteur nomade a

Résidence artistique à l'IF de Casablanca : Le plein de la culture
Son parcours à lui est entre le conte de fées et la dure réalité des couloirs du métro parisien. Guitare en main, Anis joue la carte du live. Sa voix est grave et pleine de chaleur,… souvent y pointe la nostalgie. C'est la rencontre rythmique et mélodique du jazz et du reggae sur fond de blues et de soul.

En mars 2002, il réalise une résidence artistique de Martinique en partenariat avec le Calebasse Café, scène de musiques actuelles au Marin. Il enregistre une démo en mai 2003. Le premier 7 titres d'Anis «Gadjo décalé», est sorti le 25 septembre 2003. Anis est lauréat du Cabaret La Poste 2004.

Sélectionné «Attention talent» chanson, pour le printemps de Bourges 2004, il ouvrait le concert de Tété à l'Olympia, le 6 mai 2004.

L'activité théâtrale sera, quant à elle, marquée par la présentation les mardi 8 et mercredi 9 février de la pièce théâtrale «L'impromptu de Casablanca» de Mohamed Nadif, mise en scène par Noureddine Zioual et subventionnée par le Fonds d'aide à la création théâtrale du ministère de la Culture.

Il s'agit d'une création franco-marocaine, coproduite par le théâtre l'Autre Rive, MTM et l'Institut français de Casablanca avec le soutien du SCAC et des Instituts français de Rabat, Meknès et Agadir.

La pièce, qui est créée dans le cadre d'une résidence artistique à l'IF de Casablanca, est une comédie qui se présente sous forme d'une répétition dans un théâtre casablancais. Elle met en scène un groupe de comédiens réunis par un metteur en scène pour créer une pièce, sur commande, en une journée.

Sur sa création théâtrale, Mohamed Nadif commente : «Cette création s'appuie sur un texte écrit à partir de cette idée de l'hommage. Néanmoins, notre travail nous conduit à une création plus ouverte.

C'est aussi l'occasion de traiter, avec humour, quelques problèmes du métier d'homme de théâtre au Maroc». Après Casablanca, «L'impromptu de Casablanca» sera en tournée le mercredi 16 février à Agadir, le vendredi 18 février à Kénitra, le mardi 22 février à Rabat et le vendredi 25 février à Meknès.

En parallèle à cette tournée dans les instituts français au Maroc, l'Autre Rive prépare la version arabe dialectal de la pièce, qui sera donnée au public, au plus tard, début mars. S'agissant des arts plastiques, Jamila Lamrani expose du 3 février au 31 mars «Atelier 1410» à la galerie 121.

Dans 1410, Mme Lamrani dépose, suspend ses œuvres de perles, fils et brocards. Son travail est le fruit de sa résidence à la cité des arts de Paris où elle a été inspirée par la vie parisienne et ses propositions culturelles. Elle explique : «Mes installations sont composées de matériaux qui m'évoquent une sensibilité sans limite… je sais que mon entourage m'influence.

L'espace, le lieu où je me trouve, même si j'y suis de passage, les coutumes, les traditions… tout a toujours un impacte sur moi…les matériaux que j'utilise changent mais, à chaque fois, j'aime les reproduire sans fin…».

L'artiste peintre utilise «des roses séchées, des perles, des mozones, des paillettes, fils de soie, fils transparents, fils métalliques, tissus transparents, toiles, papiers simples ou mâchés, aluminium, crépon, calque, pompons, pierres transparentes, cheb, khôl en poudre ou pierre». Jamila Lamrani insiste sur le fait que «cette variété constitue une palette riche de matériaux légers, de formes et de couleurs sobres.

Ils sont puisés dans l'intimité de la femme : éléments de beauté que la femme utilise pour se parer et autres produits que le femme rencontre dans son quotidien». Elle souligne qu'elle «utilise ces matériaux afin d'évoquer un esprit zen, de concentration, une mosaïque sobre où des fois l'unique motif est la répétition du geste vers l'infinie».

Daprès Jean-François Marguerin, directeur de l'IFC, «Jamila Lamrani fait partie de ce groupe d'artistes marocains assurant une encourageante relève dans le milieu des arts plastiques marocain.

Pour grand nombre d'entre eux, ils sont issus de l'école des Beaux-arts de Tétouan et s'intéressent à leur quotidien, leur environnement, largement reflétés dans leurs œuvres par les matériaux utilisés et les idées soulevées. Leurs travaux se déclinent plus volontiers en trois qu'en deux dimensions».
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