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L'état-major de l'armée israélienne, la police et les autres services de sécurité ont organisé dimanche une première répétition générale en vue de l'évacuation de la bande de Gaza prévue cet été.
Au cours de cet exercice de simulation supervisé par le chef d'état-major, le général Moshé Yaalon, les responsables militaires devaient se préparer à une série de scénarios tels que des affrontements armés avec des colons, des tentatives de bloquer les routes d'accès aux colonies ainsi que des tirs de Palestiniens durant l'évacuation, selon la radio publique.
Les responsables militaires entendent également se préparer à d'éventuels refus d'obéissance de soldats et d'officiers à la suite de multiples appels lancés par des rabbins extrémistes contre le démantèlement des 21 colonies de la bande de Gaza et des quatre implantations isolées du nord de la Cisjordanie.
L'armée va également envisager la possibilité que la milice chiite libanaise du Hezbollah tire des roquettes du sud du Liban vers le territoire israélien durant le retrait afin de le perturber. Cet exercice réservé à l'encadrement avait lieu au siège du ministère de la Défense à Tel-Aviv.
La radio a également annoncé la formation de deux nouvelles unités, comprenant 4.000 militaires de carrière, qui vont subir un entraînement spécial pour mener à bien l'évacuation.
Interrogés par l'AFP, les porte-paroles de l'armée et de la Défense se sont renvoyés la balle en refusant de donner le moindre détail.
Selon plusieurs quotidiens, la date du début du retrait a été fixée au 25 juillet et devrait durer quatre semaines.
En vue de cette opération, le ministre de la Défense Shaoul Mofaz avait annoncé jeudi que les colons qui doivent être évacués seront désarmés.
Cette consigne concerne toutefois uniquement "les armes confiées par l'armée aux colons", essentiellement des fusils automatiques, et non les armes, comme les pistolets, qui sont leur propriété individuelle.
Des membres du "Conseil des implantations juives" de Cisjordanie et de la bande de Gaza, la principale organisation de colons, ont protesté contre cette mesure, estimant qu'il est "inconcevable" que des colons fassent usage de leurs armes contre les forces de l'ordre.
Le mouvement anti-colonisation la Paix Maintenant a en revanche exigé le désarmement de tous les colons.
Sur le front politique, le Premier ministre Ariel Sharon a qualifié de "mensonge total" les informations selon lesquelles il envisagerait d'autres retraits unilatéraux après celui de la bande de Gaza.
"Ces informations relèvent du mensonge total", a affirmé M. Sharon durant le conseil des ministres hebdomadaire, a annoncé la radio publique.
"Je ne suis lié que par la Feuille de route qui sera appliquée lorsque les Palestiniens se décideront à lutter contre le terrorisme", a-t-il ajouté.
Le retrait unilatéral de la bande de Gaza n'est pas partie prenante de la Feuille de route, un plan de paix international prévoyant à terme la création d'un Etat palestinien.
M. Sharon a ainsi démenti des informations parues vendredi dans le quotidien Yédiot Aharonot selon lequel il envisageait d'autres retraits en Cisjordanie.
Un proche du Premier ministre avait toutefois affirmé vendredi à l'AFP que M. Sharon "envisage d'autres actions unilatérales s'il se confirme qu'un accord n'est pas en vue avec les Palestiniens".
Selon ce responsable, de nouveaux retraits unilatéraux de Cisjordanie permettraient à Israël d'éviter des pressions internationales, y compris américaines, pour un accord de paix avec les Palestiniens sur la base d'un retrait de quasiment tous les territoires conquis durant la guerre de juin 1967.
Au cours de cet exercice de simulation supervisé par le chef d'état-major, le général Moshé Yaalon, les responsables militaires devaient se préparer à une série de scénarios tels que des affrontements armés avec des colons, des tentatives de bloquer les routes d'accès aux colonies ainsi que des tirs de Palestiniens durant l'évacuation, selon la radio publique.
Les responsables militaires entendent également se préparer à d'éventuels refus d'obéissance de soldats et d'officiers à la suite de multiples appels lancés par des rabbins extrémistes contre le démantèlement des 21 colonies de la bande de Gaza et des quatre implantations isolées du nord de la Cisjordanie.
L'armée va également envisager la possibilité que la milice chiite libanaise du Hezbollah tire des roquettes du sud du Liban vers le territoire israélien durant le retrait afin de le perturber. Cet exercice réservé à l'encadrement avait lieu au siège du ministère de la Défense à Tel-Aviv.
La radio a également annoncé la formation de deux nouvelles unités, comprenant 4.000 militaires de carrière, qui vont subir un entraînement spécial pour mener à bien l'évacuation.
Interrogés par l'AFP, les porte-paroles de l'armée et de la Défense se sont renvoyés la balle en refusant de donner le moindre détail.
Selon plusieurs quotidiens, la date du début du retrait a été fixée au 25 juillet et devrait durer quatre semaines.
En vue de cette opération, le ministre de la Défense Shaoul Mofaz avait annoncé jeudi que les colons qui doivent être évacués seront désarmés.
Cette consigne concerne toutefois uniquement "les armes confiées par l'armée aux colons", essentiellement des fusils automatiques, et non les armes, comme les pistolets, qui sont leur propriété individuelle.
Des membres du "Conseil des implantations juives" de Cisjordanie et de la bande de Gaza, la principale organisation de colons, ont protesté contre cette mesure, estimant qu'il est "inconcevable" que des colons fassent usage de leurs armes contre les forces de l'ordre.
Le mouvement anti-colonisation la Paix Maintenant a en revanche exigé le désarmement de tous les colons.
Sur le front politique, le Premier ministre Ariel Sharon a qualifié de "mensonge total" les informations selon lesquelles il envisagerait d'autres retraits unilatéraux après celui de la bande de Gaza.
"Ces informations relèvent du mensonge total", a affirmé M. Sharon durant le conseil des ministres hebdomadaire, a annoncé la radio publique.
"Je ne suis lié que par la Feuille de route qui sera appliquée lorsque les Palestiniens se décideront à lutter contre le terrorisme", a-t-il ajouté.
Le retrait unilatéral de la bande de Gaza n'est pas partie prenante de la Feuille de route, un plan de paix international prévoyant à terme la création d'un Etat palestinien.
M. Sharon a ainsi démenti des informations parues vendredi dans le quotidien Yédiot Aharonot selon lequel il envisageait d'autres retraits en Cisjordanie.
Un proche du Premier ministre avait toutefois affirmé vendredi à l'AFP que M. Sharon "envisage d'autres actions unilatérales s'il se confirme qu'un accord n'est pas en vue avec les Palestiniens".
Selon ce responsable, de nouveaux retraits unilatéraux de Cisjordanie permettraient à Israël d'éviter des pressions internationales, y compris américaines, pour un accord de paix avec les Palestiniens sur la base d'un retrait de quasiment tous les territoires conquis durant la guerre de juin 1967.
