Une action rendue possible grâce à l'implication personnelle de S.A.R. la Princesse Lalla Hasna, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement qui a initié un vaste programme de protection, de préservation, de réhabilitation des jardins historiques et de création d'espaces verts dans des zones à forte densité.
La restauration de Arsat Moulay Abdeslam est l'éclatante illustration de cet engagement sans failles pour des villes fleuries.
Cette réhabilitation d'un lieu chargé d'histoire entre aussi dans le cadre de l'embellissement et de la mise en valeur de Marrakech, destination touristique par excellence.
S'étendant sur huit hectares, Arsat Moulay Abdeslam avait été crée au XVIIIe siècle par un écrivain et poète, fils du Sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdallah. «Prince aux centres d'intérêts multiples, érudit et amoureux des splendeurs de la nature, Moulay Abdeslam est également le fondateur, avec ses frères Moulay Mamoun et Moulay Mousa, de l'art des Arsat, considéré comme la référence esthétique en matière de jardins par ces princes», peut-on lire dans la plaquette de présentation de cet espace.
Quand la Fondation Mohammed VI pour l'environnement a décidé de lui redonner sa splendeur d'antan, Arsat Moulay Abdeslam n'était qu'une pâle copie de ce qu'elle avait été à sa création. Son délabrement avait atteint son extrême. «Arsat Moulay Abdeslam était devenu, au fil des ans, un espace difficile et coûteux à maîtriser.
Largement ouvert sur la rue, il était devenu tout à la fois terrain de football, espace d'entraînement pour les acrobates de la place Jamaâ Lafna, lieu d'activités foraines…
Il s'agissait, après ces années d'oubli, de retrouver la mémoire du parc, en l'absence de documents ou de plans écrits», expliquent les responsables du projet. Jean-Charles Mazet, le paysagiste, qui ne cache pas sa fierté d'avoir été associé à cette action environnementale, revient sur le travail qu'il avait fallu accomplir pour redonner à chaque partie de ce parc une existence propre. «Il y avait une architecture végétale qui a été préservée, mais d'autres végétaux ont poussé de façon sauvage, dénaturant la beauté des lieux.
Il fallait réhabiliter et préserver l'identité de cet élément du patrimoine marocain». Constitué en fait de deux espaces, Arsat Moulay Abdeslam comprenait deux jardins superposés : celui imaginé et créé par le Prince Moulay Abdeslam et un autre, aménagé sous le protectorat, vers 1920.
Le défi pour l'architecte Karim El Achak et le paysagiste Jean-Charles Mazet était de préserver la mémoire de ce lieu tout en le projetant résolument dans le 21e siècle.
Le pari a été amplement réussi au vu des résultats obtenus. Une fois réhabilité et restauré, ce jardin a ainsi pu intégrer harmonieusement deux données essentielles : une mise en valeur de l'héritage historique existant et une ouverture sur le futur avec la création d'un espace d'exposition et de démonstration des technologies de pointe dans le domaine de la communication.
«Rénover ce jardin en en faisant un cyber parc constitue pour nous une réelle opportunité de marier nouvelles technologies et environnement», explique Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom.
Exemple édifiant d'un partenariat réussi entre la Fondation Mohammed VI et une entreprise citoyenne, le « cyber parc Moulay Abdesslam», a retrouvé une seconde vie. Ses 18 000 m_ d'allées ombragées, ses bancs recouverts de marbre, ses bordures refaites en terre cuite dans la pure tradition marrakchie, sont autant d'éléments qui donnent une belle vision à l'ensemble. Des bassins d'eau, un amphithéâtre pour accueillir des manifestations culturelles complètent harmonieusement la conception finale.
Désormais dédié à la détente et à la convivialité mais aussi à la découverte des nouvelles technologies de communication les plus récentes et à l'acquisition de savoirs via les nouveaux outils d'information, le cyber parc Moulay Abdeslam comprend ainsi un espace dédié à l'apprentissage des techniques Internet pour les enfants et un autre réservé aux adultes.
Les nombreuses bornes interactives le long des allées sont une autre invitation pour accéder à sa base de données, naviguer sur Internet ou encore téléphoner.
Ces bornes multimédias ont aussi l'avantage de permettre aux visiteurs de s'orienter à la fois dans le jardin et dans la ville, d'effectuer une visite virtuelle du jardin et même de fonctionner comme des guides en fournissant à celui qui les consulte des renseignements sur l'animation et l'actualité de la ville.
«La politique initiée par la Fondation et par S.A.R. la Princesse Lalla Hasna repose sur deux créneaux. Un projet qui concerne le développement des espaces verts dans les quartiers populaires.
Ainsi, partout où il y a un habitat dense, la Fondation va veiller à ce qu'il y ait des espaces verts pour permettre aux gens d'avoir des endroits pour se retrouver, un endroit fleuri, ombragé en été. Mais avant de concrétiser ce projet que la Fondation défend, nous avons estimé qu'il fallait commencer par restaurer et réhabiliter tous ces jardins historiques qui sont parfois dans un état de dégradation avancée.
Le but de la Fondation dans ce domaine est non seulement de remettre en état ces jardins historiques pour montrer qu'il y a un patrimoine à préserver, mais aussi de démontrer que si l'on veut développer quelque chose à l'avenir, il faut savoir préserver ce que nous avons. L'expérience a ainsi montré que lorsque ces jardins historiques sont réhabilités, ils peuvent redevenir mieux que ce qu'ils étaient auparavant…», explique M. Tijani, président-délégué de la Fondation Mohammed VI pour l'environnement.
C'est ainsi que d'autres jardins historiques (Jnane Sbile à Marrakech, Parc de la Ligue arabe à Casablanca, Jardin d'essais à Rabat, etc.) sont en cours d'évaluation.
Des partenaires locaux et des entreprises citoyennes seront associés à ces opérations de rénovation des espaces verts. Le travail accompli jusqu'à présent par la Fondation dans les jardins exotiques de Bouknadel, dont l'inauguration officielle aura lieu au mois d'avril est un autre exemple de ces actions concrètes menées par la Fondation Mohammed VI pour l'environnement.
La restauration de Arsat Moulay Abdeslam est l'éclatante illustration de cet engagement sans failles pour des villes fleuries.
Cette réhabilitation d'un lieu chargé d'histoire entre aussi dans le cadre de l'embellissement et de la mise en valeur de Marrakech, destination touristique par excellence.
S'étendant sur huit hectares, Arsat Moulay Abdeslam avait été crée au XVIIIe siècle par un écrivain et poète, fils du Sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdallah. «Prince aux centres d'intérêts multiples, érudit et amoureux des splendeurs de la nature, Moulay Abdeslam est également le fondateur, avec ses frères Moulay Mamoun et Moulay Mousa, de l'art des Arsat, considéré comme la référence esthétique en matière de jardins par ces princes», peut-on lire dans la plaquette de présentation de cet espace.
Quand la Fondation Mohammed VI pour l'environnement a décidé de lui redonner sa splendeur d'antan, Arsat Moulay Abdeslam n'était qu'une pâle copie de ce qu'elle avait été à sa création. Son délabrement avait atteint son extrême. «Arsat Moulay Abdeslam était devenu, au fil des ans, un espace difficile et coûteux à maîtriser.
Largement ouvert sur la rue, il était devenu tout à la fois terrain de football, espace d'entraînement pour les acrobates de la place Jamaâ Lafna, lieu d'activités foraines…
Il s'agissait, après ces années d'oubli, de retrouver la mémoire du parc, en l'absence de documents ou de plans écrits», expliquent les responsables du projet. Jean-Charles Mazet, le paysagiste, qui ne cache pas sa fierté d'avoir été associé à cette action environnementale, revient sur le travail qu'il avait fallu accomplir pour redonner à chaque partie de ce parc une existence propre. «Il y avait une architecture végétale qui a été préservée, mais d'autres végétaux ont poussé de façon sauvage, dénaturant la beauté des lieux.
Il fallait réhabiliter et préserver l'identité de cet élément du patrimoine marocain». Constitué en fait de deux espaces, Arsat Moulay Abdeslam comprenait deux jardins superposés : celui imaginé et créé par le Prince Moulay Abdeslam et un autre, aménagé sous le protectorat, vers 1920.
Le défi pour l'architecte Karim El Achak et le paysagiste Jean-Charles Mazet était de préserver la mémoire de ce lieu tout en le projetant résolument dans le 21e siècle.
Le pari a été amplement réussi au vu des résultats obtenus. Une fois réhabilité et restauré, ce jardin a ainsi pu intégrer harmonieusement deux données essentielles : une mise en valeur de l'héritage historique existant et une ouverture sur le futur avec la création d'un espace d'exposition et de démonstration des technologies de pointe dans le domaine de la communication.
«Rénover ce jardin en en faisant un cyber parc constitue pour nous une réelle opportunité de marier nouvelles technologies et environnement», explique Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom.
Exemple édifiant d'un partenariat réussi entre la Fondation Mohammed VI et une entreprise citoyenne, le « cyber parc Moulay Abdesslam», a retrouvé une seconde vie. Ses 18 000 m_ d'allées ombragées, ses bancs recouverts de marbre, ses bordures refaites en terre cuite dans la pure tradition marrakchie, sont autant d'éléments qui donnent une belle vision à l'ensemble. Des bassins d'eau, un amphithéâtre pour accueillir des manifestations culturelles complètent harmonieusement la conception finale.
Désormais dédié à la détente et à la convivialité mais aussi à la découverte des nouvelles technologies de communication les plus récentes et à l'acquisition de savoirs via les nouveaux outils d'information, le cyber parc Moulay Abdeslam comprend ainsi un espace dédié à l'apprentissage des techniques Internet pour les enfants et un autre réservé aux adultes.
Les nombreuses bornes interactives le long des allées sont une autre invitation pour accéder à sa base de données, naviguer sur Internet ou encore téléphoner.
Ces bornes multimédias ont aussi l'avantage de permettre aux visiteurs de s'orienter à la fois dans le jardin et dans la ville, d'effectuer une visite virtuelle du jardin et même de fonctionner comme des guides en fournissant à celui qui les consulte des renseignements sur l'animation et l'actualité de la ville.
«La politique initiée par la Fondation et par S.A.R. la Princesse Lalla Hasna repose sur deux créneaux. Un projet qui concerne le développement des espaces verts dans les quartiers populaires.
Ainsi, partout où il y a un habitat dense, la Fondation va veiller à ce qu'il y ait des espaces verts pour permettre aux gens d'avoir des endroits pour se retrouver, un endroit fleuri, ombragé en été. Mais avant de concrétiser ce projet que la Fondation défend, nous avons estimé qu'il fallait commencer par restaurer et réhabiliter tous ces jardins historiques qui sont parfois dans un état de dégradation avancée.
Le but de la Fondation dans ce domaine est non seulement de remettre en état ces jardins historiques pour montrer qu'il y a un patrimoine à préserver, mais aussi de démontrer que si l'on veut développer quelque chose à l'avenir, il faut savoir préserver ce que nous avons. L'expérience a ainsi montré que lorsque ces jardins historiques sont réhabilités, ils peuvent redevenir mieux que ce qu'ils étaient auparavant…», explique M. Tijani, président-délégué de la Fondation Mohammed VI pour l'environnement.
C'est ainsi que d'autres jardins historiques (Jnane Sbile à Marrakech, Parc de la Ligue arabe à Casablanca, Jardin d'essais à Rabat, etc.) sont en cours d'évaluation.
Des partenaires locaux et des entreprises citoyennes seront associés à ces opérations de rénovation des espaces verts. Le travail accompli jusqu'à présent par la Fondation dans les jardins exotiques de Bouknadel, dont l'inauguration officielle aura lieu au mois d'avril est un autre exemple de ces actions concrètes menées par la Fondation Mohammed VI pour l'environnement.
