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L'eau, la scolarisation et la santé sont autant de secteurs qui, au niveau des communes rurales de la province d'Essaouira, requièrent un intérêt particulier et nécessitent la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées, y compris les acteurs de la société civile.
Le constat a été relevé lors d'une visite effectuée dans la commune d'Idda Ouazza (environ 50 Km d'Essaouira) par les participants à un séminaire euro-méditerranéen, tenu dans la cité des Alizés du 3 au 8 décembre courant sur le thème «la culture, outil de rencontre et d'échange entre les peuples : place et perspectives dans le cadre de l'INDH au Maroc» et ce à l'initiative de l'Association pour le Développement des échanges entre la France et le Maroc (ADEFRAM), en partenariat avec la province et la municipalité d'Essaouira.
La visite a été marquée par une rencontre avec les représentants de plusieurs associations locales qui ont affirmé que si les salines d'Idda Ouazza ont contribué largement et pour longtemps, à limiter le phénomène de l'exode rural, puisqu'elles constituent, au côté de l'élevage, la principale source de revenu pour les habitants de cette commune, il n'en demeure pas moins vrai, que des efforts doivent être déployés pour améliorer les conditions et le niveau de vie de la population locale et encourager la scolarisation des filles en particulier.
Les associations locales ne manquent pas de volonté et ont entrepris nombre d'actions dans ce sens (cours d'alphabétisation, restauration de sources et fontaines d'eau et récolte de dons pour assurer les frais de déplacement et de soins pour certains malades démunis), ont-ils fait remarquer, notant toutefois le manque de moyens financiers et de communication, l'absence d'encadrement et d'accompagnement qui handicapent leurs interventions.
Ils ont tenu à rappeler à ce titre, que la province d'Essaouira est classée parmi les provinces les plus pauvres du Royaume. Dans une déclaration à la MAP, le président de l'ADEFRAM, M. Robert Forestier, a souligné la nécessité pour les associations du monde rural et urbain de renforcer la concertation bilatérale, de tisser des partenariats entre elles et de se regrouper au sein de collectifs afin d'échanger les expériences et le savoir-faire et de présenter des projets en commun.
Les associations européennes ne peuvent pas satisfaire toutes les demandes, mais elles sont en mesure de répondre à des collectifs et des partenariats d'associations, a-t-il dit, saluant la forte implication de la société civile marocaine dans le monde associatif. Mettant en exergue la grande importance de l'Initiative nationale de développement humain (INDH) lancée par SM le Roi Mohammed VI, qui place l'homme au centre de ses priorités, M. Forestier a souligné l'impératif de la mobilisation de tout un chacun, pour garantir un développement durable et le plus harmonieux possible des différentes régions du pays.
L'ADEFRAM, créée en 1988 et basée à Paris, est structurée autour de cinq grands programmes, à savoir la restauration du patrimoine bâti, l'approvisionnement en eau de petits douars, l'échange de jeunes des deux rives de la Méditerranée pour une meilleure prise en compte de la différence, la coopération décentralisée, alors que le dernier programme élaboré en partenariat avec le ministère marocain de la santé, porte sur la lutte contre la cataracte.
«Nous avons déjà réalisé trois campagnes d'opérations de la cataracte au profit d'environ 700 patients démunis, alors que 220 habitants d'Essaouira bénéficieront d'une quatrième campagne qui débutera lundi prochain sous le signe +Rendre la vue+», a indiqué M. Forestier. Le séminaire qui a réuni une quinzaine d'associations françaises et belges et autant d'associations locales d'Essaouira, a débattu de plusieurs questions relatives notamment à l'intégration sociale de l'enfance en situation difficile, la lutte contre la pauvreté dans les centres urbains, l'INDH dans la province d'Essaouira, et le développement des associations rurales.
«L'NDH et les jeunes : stratégie et attentes»,«La culture, outil de rencontre et d'échanges entre les peuples», «L'environnement, outil de solidarité internationale», «L'éco-tourisme et le développement rural», «Perspectives du renforcement du travail commun entre associations françaises et marocaines», et «L'intégration sociale de l'enfance et de la jeunesse en situation difficile», sont les principaux thèmes exposés et débattus par les participants.
Le constat a été relevé lors d'une visite effectuée dans la commune d'Idda Ouazza (environ 50 Km d'Essaouira) par les participants à un séminaire euro-méditerranéen, tenu dans la cité des Alizés du 3 au 8 décembre courant sur le thème «la culture, outil de rencontre et d'échange entre les peuples : place et perspectives dans le cadre de l'INDH au Maroc» et ce à l'initiative de l'Association pour le Développement des échanges entre la France et le Maroc (ADEFRAM), en partenariat avec la province et la municipalité d'Essaouira.
La visite a été marquée par une rencontre avec les représentants de plusieurs associations locales qui ont affirmé que si les salines d'Idda Ouazza ont contribué largement et pour longtemps, à limiter le phénomène de l'exode rural, puisqu'elles constituent, au côté de l'élevage, la principale source de revenu pour les habitants de cette commune, il n'en demeure pas moins vrai, que des efforts doivent être déployés pour améliorer les conditions et le niveau de vie de la population locale et encourager la scolarisation des filles en particulier.
Les associations locales ne manquent pas de volonté et ont entrepris nombre d'actions dans ce sens (cours d'alphabétisation, restauration de sources et fontaines d'eau et récolte de dons pour assurer les frais de déplacement et de soins pour certains malades démunis), ont-ils fait remarquer, notant toutefois le manque de moyens financiers et de communication, l'absence d'encadrement et d'accompagnement qui handicapent leurs interventions.
Ils ont tenu à rappeler à ce titre, que la province d'Essaouira est classée parmi les provinces les plus pauvres du Royaume. Dans une déclaration à la MAP, le président de l'ADEFRAM, M. Robert Forestier, a souligné la nécessité pour les associations du monde rural et urbain de renforcer la concertation bilatérale, de tisser des partenariats entre elles et de se regrouper au sein de collectifs afin d'échanger les expériences et le savoir-faire et de présenter des projets en commun.
Les associations européennes ne peuvent pas satisfaire toutes les demandes, mais elles sont en mesure de répondre à des collectifs et des partenariats d'associations, a-t-il dit, saluant la forte implication de la société civile marocaine dans le monde associatif. Mettant en exergue la grande importance de l'Initiative nationale de développement humain (INDH) lancée par SM le Roi Mohammed VI, qui place l'homme au centre de ses priorités, M. Forestier a souligné l'impératif de la mobilisation de tout un chacun, pour garantir un développement durable et le plus harmonieux possible des différentes régions du pays.
L'ADEFRAM, créée en 1988 et basée à Paris, est structurée autour de cinq grands programmes, à savoir la restauration du patrimoine bâti, l'approvisionnement en eau de petits douars, l'échange de jeunes des deux rives de la Méditerranée pour une meilleure prise en compte de la différence, la coopération décentralisée, alors que le dernier programme élaboré en partenariat avec le ministère marocain de la santé, porte sur la lutte contre la cataracte.
«Nous avons déjà réalisé trois campagnes d'opérations de la cataracte au profit d'environ 700 patients démunis, alors que 220 habitants d'Essaouira bénéficieront d'une quatrième campagne qui débutera lundi prochain sous le signe +Rendre la vue+», a indiqué M. Forestier. Le séminaire qui a réuni une quinzaine d'associations françaises et belges et autant d'associations locales d'Essaouira, a débattu de plusieurs questions relatives notamment à l'intégration sociale de l'enfance en situation difficile, la lutte contre la pauvreté dans les centres urbains, l'INDH dans la province d'Essaouira, et le développement des associations rurales.
«L'NDH et les jeunes : stratégie et attentes»,«La culture, outil de rencontre et d'échanges entre les peuples», «L'environnement, outil de solidarité internationale», «L'éco-tourisme et le développement rural», «Perspectives du renforcement du travail commun entre associations françaises et marocaines», et «L'intégration sociale de l'enfance et de la jeunesse en situation difficile», sont les principaux thèmes exposés et débattus par les participants.
