Les travaux du 55e congrès de la FIFA viennent de prendre de fin dans une atmosphère de satisfaction générale. L'artisan qui a passé en revue ce succès n'est autre que le président de la Fédération internationale de football, Joseph Blatter.
Son discours optimiste de clôture du congrès de Marrakech tranche manifestement avec celui prononcé en 2002 où Sepp mettait la famille du football en garde lorsqu'il annonçait au palais des festivals de Cannes, lors de Foot Expo, rendez-vous annuel des industriels du football : " où va-t-on , je vous le demande ?"
L'homme qui gère la FIFA depuis un quart de siècle, avec la même sagesse, fait toujours son bilan dans une atmosphère de compréhension, de solidarité. Il ne cesse de transmettre à son entourage son amour démesuré du travail constructif et son ambition.
A Cannes, le petit homme au front dégarni mais à l'ambition dévorante est candidat à sa propre succession. Pour ce faire, il s'est assuré le soutien d'un très grand nombre de fédérations dans les quatre coins du monde. Son langage châtié, son tact et ses bonnes manières en ont fait un président des plus respectés, des plus aimés voire adulés. L'Afrique avec laquelle il entretient des "relations fortes", pour reprendre ses propres termes, se trouve au coeur de ses soucis.
Sepp Blatter, 68 ans est tenace. Ce petit homme gère les affaires du football de par le monde et règne, sans concession, sur l'empire du football que peuplent 207 associations de football auxquelles viennent de se joindre le Timor Oriental et les Iles Comores, derniers arrivés dans la "grande maison du football " juste après la Fédération de l'Afghanistan.
Pourtant le parcours de cet homme rondouillard n'a pas toujours que des fleurs, quoique les réalisations plaident en faveur d'une gestion exemplaire. Le football, géant parmi les géants a connu une sérieuse menace lors de l'année 2001 lorsque le groupe ISL tomba en faillite. Ce partenaire économique de choix a failli être à l'origine d'une catastrophe du football mondial. En effet ce partenaire économique de la FIFA depuis 1978 gérait notamment ses droits de marketing et ceux de la télévision.
Mais le Suisse n'était à pas au bout de ses surprises : les évènements du 11 septembre l'avaient sérieusement ébranlé :" Le contrat d'assurance que nous avions pour la Coupe du Monde 2002 a été rompu " s'indigne-t-il. Les pourvoyeurs de fonds réclamaient, bien, entendu, des garanties pour pouvoir avancer des sommes colossales nécessaires à l'organisation de la Coupe du monde 2002 co-organisée par deux pays asiatiques, le Japon et la Corée. " Les dépenses vont se multiplier par deux. C'est une Coupe du Monde très chère" reconnaît le patron de la Fédération internationale.
La télévision qui a enrichi les clubs professionnels, de façon notoire, a cédé ses droits dans certains pays à des groupes. Cela a suscité la convoitise de bon nombre de chaînes commerciales à telle enseigne qu'elles se sont assurées l'exclusivité sur le foot. Elles ont gavé les téléspectateurs du sport-roi. Une influence qui grandit au fil du temps et suscite les inquiétudes du président de la FIFA. "Trop de foot sur la télé ne tue-t-il pas le foot ? " s'interroge-t-il.
Toutefois le président Blatter s'est félicité de réalisations qui tout de même offrent un bilan somme toute très satisfaisant ! D'abord avec l'amélioration du jeu par les retouches du règlement puis le développement de la formation des jeunes footballeurs dans le monde entier et notamment en Afrique.
A son actif également, la réforme européenne en faveur des petits clubs dont le souci majeur est plus la formation que la recherche des places au soleil ainsi que
l'amélioration générale de la sécurité dans les stades grâce à la suspension des grillages et barrières appelées légitimement par Blatter "Les portes de la mort "
Selon le site Sport.fr, le président Blatter poursuit ses efforts d'amélioration avec un constat des plus optimistes.
Ainsi, le Suisse autoriserait une équipe unifiée de Grande Bretagne pour 2012, " Ils joueront avec une seule équipe. Mais c'est à eux de décider " déclare-t-il. Il propose également que les clubs revoient la rémunération des joueurs ou du moins contrôlent la masse salariale des joueurs. Il a par contre, demandé que les arbitres soient augmentés.
Toujours dans le chapitres des propositions, Blatter révèle que la FIFA et SOS Villages d'enfants lancent en 2006 une action commune baptisée "6 villages pour 2006" " Cette opération constitue l'un des plus gros projet sociaux dans le monde du football. Ces nouveaux villages d'enfants SOS seront construits dans les pays où les besoins d'accueil pour enfants sont grands et où le football joue un rôle de premier plan : Brésil, Mexique, Nigeria, Ukraine Afrique du Sud et el Vietnam " conclut-il.
En tous les cas le président de la FIFA ne peut que se féliciter du parcours presque sans faute qu'il a accompli depuis son avènement à la tête de l'instance qui gère le football mondial .Pour preuve une note "sonnante et trébuchante" sous forme d'un bilan très satisfaisant celui du solde positif de 102 millions d'Euros. Une hausse de 12% ! Un vrai président !
Son discours optimiste de clôture du congrès de Marrakech tranche manifestement avec celui prononcé en 2002 où Sepp mettait la famille du football en garde lorsqu'il annonçait au palais des festivals de Cannes, lors de Foot Expo, rendez-vous annuel des industriels du football : " où va-t-on , je vous le demande ?"
L'homme qui gère la FIFA depuis un quart de siècle, avec la même sagesse, fait toujours son bilan dans une atmosphère de compréhension, de solidarité. Il ne cesse de transmettre à son entourage son amour démesuré du travail constructif et son ambition.
A Cannes, le petit homme au front dégarni mais à l'ambition dévorante est candidat à sa propre succession. Pour ce faire, il s'est assuré le soutien d'un très grand nombre de fédérations dans les quatre coins du monde. Son langage châtié, son tact et ses bonnes manières en ont fait un président des plus respectés, des plus aimés voire adulés. L'Afrique avec laquelle il entretient des "relations fortes", pour reprendre ses propres termes, se trouve au coeur de ses soucis.
Sepp Blatter, 68 ans est tenace. Ce petit homme gère les affaires du football de par le monde et règne, sans concession, sur l'empire du football que peuplent 207 associations de football auxquelles viennent de se joindre le Timor Oriental et les Iles Comores, derniers arrivés dans la "grande maison du football " juste après la Fédération de l'Afghanistan.
Pourtant le parcours de cet homme rondouillard n'a pas toujours que des fleurs, quoique les réalisations plaident en faveur d'une gestion exemplaire. Le football, géant parmi les géants a connu une sérieuse menace lors de l'année 2001 lorsque le groupe ISL tomba en faillite. Ce partenaire économique de choix a failli être à l'origine d'une catastrophe du football mondial. En effet ce partenaire économique de la FIFA depuis 1978 gérait notamment ses droits de marketing et ceux de la télévision.
Mais le Suisse n'était à pas au bout de ses surprises : les évènements du 11 septembre l'avaient sérieusement ébranlé :" Le contrat d'assurance que nous avions pour la Coupe du Monde 2002 a été rompu " s'indigne-t-il. Les pourvoyeurs de fonds réclamaient, bien, entendu, des garanties pour pouvoir avancer des sommes colossales nécessaires à l'organisation de la Coupe du monde 2002 co-organisée par deux pays asiatiques, le Japon et la Corée. " Les dépenses vont se multiplier par deux. C'est une Coupe du Monde très chère" reconnaît le patron de la Fédération internationale.
La télévision qui a enrichi les clubs professionnels, de façon notoire, a cédé ses droits dans certains pays à des groupes. Cela a suscité la convoitise de bon nombre de chaînes commerciales à telle enseigne qu'elles se sont assurées l'exclusivité sur le foot. Elles ont gavé les téléspectateurs du sport-roi. Une influence qui grandit au fil du temps et suscite les inquiétudes du président de la FIFA. "Trop de foot sur la télé ne tue-t-il pas le foot ? " s'interroge-t-il.
Toutefois le président Blatter s'est félicité de réalisations qui tout de même offrent un bilan somme toute très satisfaisant ! D'abord avec l'amélioration du jeu par les retouches du règlement puis le développement de la formation des jeunes footballeurs dans le monde entier et notamment en Afrique.
A son actif également, la réforme européenne en faveur des petits clubs dont le souci majeur est plus la formation que la recherche des places au soleil ainsi que
l'amélioration générale de la sécurité dans les stades grâce à la suspension des grillages et barrières appelées légitimement par Blatter "Les portes de la mort "
Selon le site Sport.fr, le président Blatter poursuit ses efforts d'amélioration avec un constat des plus optimistes.
Ainsi, le Suisse autoriserait une équipe unifiée de Grande Bretagne pour 2012, " Ils joueront avec une seule équipe. Mais c'est à eux de décider " déclare-t-il. Il propose également que les clubs revoient la rémunération des joueurs ou du moins contrôlent la masse salariale des joueurs. Il a par contre, demandé que les arbitres soient augmentés.
Toujours dans le chapitres des propositions, Blatter révèle que la FIFA et SOS Villages d'enfants lancent en 2006 une action commune baptisée "6 villages pour 2006" " Cette opération constitue l'un des plus gros projet sociaux dans le monde du football. Ces nouveaux villages d'enfants SOS seront construits dans les pays où les besoins d'accueil pour enfants sont grands et où le football joue un rôle de premier plan : Brésil, Mexique, Nigeria, Ukraine Afrique du Sud et el Vietnam " conclut-il.
En tous les cas le président de la FIFA ne peut que se féliciter du parcours presque sans faute qu'il a accompli depuis son avènement à la tête de l'instance qui gère le football mondial .Pour preuve une note "sonnante et trébuchante" sous forme d'un bilan très satisfaisant celui du solde positif de 102 millions d'Euros. Une hausse de 12% ! Un vrai président !
