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La banlieue parisienne a connu mercredi une septième nuit de violences urbaines, avec des affrontements entre bandes de jeunes et forces de l'ordre, l'attaque d'un poste de police, l'incendie d'un garage et d'un gymnase, et l'attaque d'un centre commercial qui a été partiellement vandalisé, a-t-on appris auprès des autorités françaises.
Le ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu dans la nuit de mercredi à jeudi en Seine-Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, pour une «visite de travail» d'une heure avec les policiers du département.
Hors caméras et appareils photos, le ministre a visité la salle d'information et de commandement (SIC), centre opérationnel de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP), et a fait le point sur les événements de la nuit, avec les autorités locales.
En Seine-Saint-Denis, une quarantaine de véhicules et deux bus ont été incendiés dans neuf communes du département de Seine-Saint-Denis, selon un bilan de la préfecture établi vers 23H00 (22H00 GMT). Des dizaines d'autres véhicules ont été enflammés dans le département des Hauts-de-Seine (ouest), où deux cocktails molotov ont été lancés sur un commissariat d'Antony.
Les pompiers ont déclenché le niveau rouge du plan troubles urbains vers 19h15 (18h15 GMT) dans plusieurs communes de ces deux départements. Un poste de police dans le quartier de la cité des 3.000 dans le nord d'Aulnay-sous-Bois (nord) a été temporairement «investi» par des assaillants alors qu'il était fermé pour la nuit, selon la préfecture de Seine-Saint-Denis. Il avait fait l'objet d'une tentative d'incendie en début de soirée.
Trois journalistes de la chaîne de télévision publique France 2 se sont fait voler leur voiture peu avant 23H30 (22H30 GMT) à proximité de ce quartier d'Aulnay, et leur véhicule, carcasse retournée, a été brûlé par une quarantaine d'assaillants, selon leur témoignage recueilli sur place par l'AFP. Au même endroit, un garage Renault était en flammes, selon une journaliste de l'AFP. 120 policiers anti-émeutes et environ 200 pompiers étaient sur place.
Deux écoles primaires ont été également endommagées, selon la police. La préfecture de Seine-Saint-Denis avait fait état en début de soirée de «caillassages et prises à partie des forces de police» au Blanc-Mesnil, à La Courneuve, Clichy-sous-Bois, Tremblay-en-France, Livry-Gargan et Sevran.
Un gymnase a été incendié au Blanc-Mesnil, commune limitrophe d'Aulnay-sous-Bois, ont indiqué mercredi soir les pompiers de Paris qui ont dit avoir également reçu une centaine d'appels pour des voitures en feu, et une quarantaine pour des feux de poubelles. Une quarantaine de personnes encagoulées ont vandalisé mercredi en fin de journée une partie d'un centre commercial situé à quelque 200 mètres du siège de la préfecture de Seine-Saint-Denis, devant lequel une voiture venait d'être incendiée.
Les policiers ont mis en fuite les assaillants du centre commercial vers 18H30 (19H30 GMT). Trois commerçants ont été légèrement blessés. La vitre d'une boutique de prêt-à-porter a été brisée et les extincteurs vidés.
Le ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu dans la nuit de mercredi à jeudi en Seine-Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, pour une «visite de travail» d'une heure avec les policiers du département.
Hors caméras et appareils photos, le ministre a visité la salle d'information et de commandement (SIC), centre opérationnel de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP), et a fait le point sur les événements de la nuit, avec les autorités locales.
En Seine-Saint-Denis, une quarantaine de véhicules et deux bus ont été incendiés dans neuf communes du département de Seine-Saint-Denis, selon un bilan de la préfecture établi vers 23H00 (22H00 GMT). Des dizaines d'autres véhicules ont été enflammés dans le département des Hauts-de-Seine (ouest), où deux cocktails molotov ont été lancés sur un commissariat d'Antony.
Les pompiers ont déclenché le niveau rouge du plan troubles urbains vers 19h15 (18h15 GMT) dans plusieurs communes de ces deux départements. Un poste de police dans le quartier de la cité des 3.000 dans le nord d'Aulnay-sous-Bois (nord) a été temporairement «investi» par des assaillants alors qu'il était fermé pour la nuit, selon la préfecture de Seine-Saint-Denis. Il avait fait l'objet d'une tentative d'incendie en début de soirée.
Trois journalistes de la chaîne de télévision publique France 2 se sont fait voler leur voiture peu avant 23H30 (22H30 GMT) à proximité de ce quartier d'Aulnay, et leur véhicule, carcasse retournée, a été brûlé par une quarantaine d'assaillants, selon leur témoignage recueilli sur place par l'AFP. Au même endroit, un garage Renault était en flammes, selon une journaliste de l'AFP. 120 policiers anti-émeutes et environ 200 pompiers étaient sur place.
Deux écoles primaires ont été également endommagées, selon la police. La préfecture de Seine-Saint-Denis avait fait état en début de soirée de «caillassages et prises à partie des forces de police» au Blanc-Mesnil, à La Courneuve, Clichy-sous-Bois, Tremblay-en-France, Livry-Gargan et Sevran.
Un gymnase a été incendié au Blanc-Mesnil, commune limitrophe d'Aulnay-sous-Bois, ont indiqué mercredi soir les pompiers de Paris qui ont dit avoir également reçu une centaine d'appels pour des voitures en feu, et une quarantaine pour des feux de poubelles. Une quarantaine de personnes encagoulées ont vandalisé mercredi en fin de journée une partie d'un centre commercial situé à quelque 200 mètres du siège de la préfecture de Seine-Saint-Denis, devant lequel une voiture venait d'être incendiée.
Les policiers ont mis en fuite les assaillants du centre commercial vers 18H30 (19H30 GMT). Trois commerçants ont été légèrement blessés. La vitre d'une boutique de prêt-à-porter a été brisée et les extincteurs vidés.
