La petite localité de Tissa qui accueille, depuis dix-neuf ans, le Festival du cheval, une manifestation nationale et internationale de grande importance, est appelée à devenir une ville modèle si certaines conditions de développement durable sont réunies.
Le cercle de Tissa, peuplé de plus de 168.000 habitants, est toujours dépourvu des infrastructures de base nécessaires à tout développement local.
Situé seulement à une quarantaine de kilomètres de la ville de Fès et relevant de la province de Taounate, il est devenu une région de renommée mondiale grâce au festival du cheval qu'il organise chaque année et avec succès.
Cette région, qui le temps d'un festival, est fréquentée par des milliers de visiteurs venus des localités voisines, mais aussi par de nombreux journalistes de chaînes de télévision étrangères, notamment de Belgique, des Pays-Bas, de France et même du Japon, vit repliée sur elle même le reste de l'année faute d'infrastructures touristiques incitant au retour les férus de l'art équestre, les éleveurs de chevaux arabes barbes et les touristes en quête de dépaysement.
Le festival du cheval de Tissa aurait pu devenir une dynamique de développement et pousser à une réflexion profonde pour faire de la grande conquête de l'homme un élément fondamental devant hisser la région des Hyaynas au rang des petites villes modèles.
Tissa, la petite cité rectiligne aux petites échoppes marchandes, au commerce hétéroclite en monticules à même le sol, possède pourtant un patrimoine inestimable mais méconnu de la plupart des Marocains.
La localité, qui s'étend sur une superficie de 1.635 Km2, avec ses ruelles étroites et ses cafés maures ainsi que ses larges étendues non encore exploitées, appelle à des projets d'investissement à la fois touristiques et économiques.
A mi-chemin entre l'urbain et le rural, Tissa ne manque pourtant pas d'atouts, avec une jeunesse cultivée et ouverte sur le monde moderne, et de moyens en mesure de lui assurer un développement propre et durable.
Il suffit seulement de favoriser une coopération étroite avec l'ensemble des acteurs concernés et des bailleurs de fonds potentiels et de concrétiser la solidarité sociale et humaine qui a pris racine dans la région.
Devenue depuis le 16e siècle le berceau du cheval, dont la qualité de l'élevage n'est plus à démontrer, Tissa devrait faire de ce noble animal un produit de développement agricole, touristique et socio-économique, explique à la MAP, M. Azzouz Al Bahri, chargé de communication du festival, qui déplore le manque de soutien financier, l'absence de haras moderne et de personnel spécialisé.
Le cheval des Hyaynas est devenu célèbre, en particulier sur le plan international, grâce à sa participation, à travers le monde, à d'importantes manifestations équestres et est devenu la fierté de toutes les familles de la région, même les plus démunies.
Les cavaliers les plus en vue de la région appartiennent à trois grands lignages ethniques: Ouled Aliane, Ouled Riab et Ouled Amrane qui forment la grande tribu des Hyaynas et qui étaient producteurs, entre 1950 et 1970, de plus de 1.200 poulains par an.
Actuellement, la production n'est plus que de 200 à 250 poulains par an à cause des contraintes de la sécheresse, de l'urbanisation galopante, de l'exode rural et d'une absence de relève.
Toujours présents dans les différentes représentations de fantasias populaires grâce à leur aptitude inégalée à monter et à présenter des tableaux équestres de groupe, les cavaliers de Tissa sont disposés à faire de leur art ancestral un projet de développement à la fois culturel, artistique, économique et touristique pour que leur cité, aujourd'hui apparemment pauvre, devienne un centre d'élevage et d'apprentissage des jeux équestres de qualité et une école de jeunes cavaliers.
D'ailleurs, M. Al Bahri, tout en rappelant l'appel lancé à la Fédération royale marocaine des sports équestres pour l'organisation d'un championnat des jeunes et enfants cavaliers pour la préservation et l'encouragement de cette tradition qui nécessite des chevaux dont le prix est évalué entre 4 et 10 millions de centimes, et tout en soulignant l'intérêt accordé par le département de l'agriculture à cette discipline, insiste sur l'inexistence de toute promotion touristique et culturelle de la région.
C'est dans ce cadre que le festival du cheval de Tissa, qui demeure ouvert à toutes les potentialités, aurait dû, depuis de nombreuses années, être considéré comme un accompagnateur d'actions de toutes sortes, génératrices d'emplois si une campagne promotionnelle était sérieusement élaborée et si des projets d'équipement, notamment la construction de routes, de petites unités hôtelières, étaient envisagés avec l'organisation de circuits touristiques coïncidant avec la période du festival. Les autorités provinciales, qui ont déjà veillé à la mise en place d'un organigramme et d'un comité de gestion du festival, envisagent la création, prochainement, d'un centre équestre.
Ces initiatives pourraient s'ajouter à un éventuel lancement du tourisme écologique et la création de gîtes touristiques, aujourd'hui cheval de bataille des professionnels du secteur pour faire de Tissa une cité pilote et un modèle de lutte contre le sous développement et la précarité.
Et pourtant, Tissa, lieu de rassemblement annuel de centaines de cavaliers et d'éleveurs de chevaux arabe-barbe, ne profite pas encore de cette manifestation unique dans le monde et qui est devenue source d'inspiration pour des écrivains étrangers et des journalistes européens et américains, dont certains sont devenus, depuis plusieurs années, des fidèles de cette belle rencontre d'authenticité appelée à donner naissance à un projet de modernité.
Le cercle de Tissa, peuplé de plus de 168.000 habitants, est toujours dépourvu des infrastructures de base nécessaires à tout développement local.
Situé seulement à une quarantaine de kilomètres de la ville de Fès et relevant de la province de Taounate, il est devenu une région de renommée mondiale grâce au festival du cheval qu'il organise chaque année et avec succès.
Cette région, qui le temps d'un festival, est fréquentée par des milliers de visiteurs venus des localités voisines, mais aussi par de nombreux journalistes de chaînes de télévision étrangères, notamment de Belgique, des Pays-Bas, de France et même du Japon, vit repliée sur elle même le reste de l'année faute d'infrastructures touristiques incitant au retour les férus de l'art équestre, les éleveurs de chevaux arabes barbes et les touristes en quête de dépaysement.
Le festival du cheval de Tissa aurait pu devenir une dynamique de développement et pousser à une réflexion profonde pour faire de la grande conquête de l'homme un élément fondamental devant hisser la région des Hyaynas au rang des petites villes modèles.
Tissa, la petite cité rectiligne aux petites échoppes marchandes, au commerce hétéroclite en monticules à même le sol, possède pourtant un patrimoine inestimable mais méconnu de la plupart des Marocains.
La localité, qui s'étend sur une superficie de 1.635 Km2, avec ses ruelles étroites et ses cafés maures ainsi que ses larges étendues non encore exploitées, appelle à des projets d'investissement à la fois touristiques et économiques.
A mi-chemin entre l'urbain et le rural, Tissa ne manque pourtant pas d'atouts, avec une jeunesse cultivée et ouverte sur le monde moderne, et de moyens en mesure de lui assurer un développement propre et durable.
Il suffit seulement de favoriser une coopération étroite avec l'ensemble des acteurs concernés et des bailleurs de fonds potentiels et de concrétiser la solidarité sociale et humaine qui a pris racine dans la région.
Devenue depuis le 16e siècle le berceau du cheval, dont la qualité de l'élevage n'est plus à démontrer, Tissa devrait faire de ce noble animal un produit de développement agricole, touristique et socio-économique, explique à la MAP, M. Azzouz Al Bahri, chargé de communication du festival, qui déplore le manque de soutien financier, l'absence de haras moderne et de personnel spécialisé.
Le cheval des Hyaynas est devenu célèbre, en particulier sur le plan international, grâce à sa participation, à travers le monde, à d'importantes manifestations équestres et est devenu la fierté de toutes les familles de la région, même les plus démunies.
Les cavaliers les plus en vue de la région appartiennent à trois grands lignages ethniques: Ouled Aliane, Ouled Riab et Ouled Amrane qui forment la grande tribu des Hyaynas et qui étaient producteurs, entre 1950 et 1970, de plus de 1.200 poulains par an.
Actuellement, la production n'est plus que de 200 à 250 poulains par an à cause des contraintes de la sécheresse, de l'urbanisation galopante, de l'exode rural et d'une absence de relève.
Toujours présents dans les différentes représentations de fantasias populaires grâce à leur aptitude inégalée à monter et à présenter des tableaux équestres de groupe, les cavaliers de Tissa sont disposés à faire de leur art ancestral un projet de développement à la fois culturel, artistique, économique et touristique pour que leur cité, aujourd'hui apparemment pauvre, devienne un centre d'élevage et d'apprentissage des jeux équestres de qualité et une école de jeunes cavaliers.
D'ailleurs, M. Al Bahri, tout en rappelant l'appel lancé à la Fédération royale marocaine des sports équestres pour l'organisation d'un championnat des jeunes et enfants cavaliers pour la préservation et l'encouragement de cette tradition qui nécessite des chevaux dont le prix est évalué entre 4 et 10 millions de centimes, et tout en soulignant l'intérêt accordé par le département de l'agriculture à cette discipline, insiste sur l'inexistence de toute promotion touristique et culturelle de la région.
C'est dans ce cadre que le festival du cheval de Tissa, qui demeure ouvert à toutes les potentialités, aurait dû, depuis de nombreuses années, être considéré comme un accompagnateur d'actions de toutes sortes, génératrices d'emplois si une campagne promotionnelle était sérieusement élaborée et si des projets d'équipement, notamment la construction de routes, de petites unités hôtelières, étaient envisagés avec l'organisation de circuits touristiques coïncidant avec la période du festival. Les autorités provinciales, qui ont déjà veillé à la mise en place d'un organigramme et d'un comité de gestion du festival, envisagent la création, prochainement, d'un centre équestre.
Ces initiatives pourraient s'ajouter à un éventuel lancement du tourisme écologique et la création de gîtes touristiques, aujourd'hui cheval de bataille des professionnels du secteur pour faire de Tissa une cité pilote et un modèle de lutte contre le sous développement et la précarité.
Et pourtant, Tissa, lieu de rassemblement annuel de centaines de cavaliers et d'éleveurs de chevaux arabe-barbe, ne profite pas encore de cette manifestation unique dans le monde et qui est devenue source d'inspiration pour des écrivains étrangers et des journalistes européens et américains, dont certains sont devenus, depuis plusieurs années, des fidèles de cette belle rencontre d'authenticité appelée à donner naissance à un projet de modernité.
