Menu
Search
Lundi 15 Décembre 2025
S'abonner
close
Lundi 15 Décembre 2025
Menu
Search

Traduction en espagnol de «Assaha Charafia» de Abdelkader Chaoui

No Image
L'éditeur espagnol «Quorum Editores» vient de publier la traduction de l'arabe à l'espagnol du roman du journaliste et écrivain marocain Abdelkader Chaoui intitulé «Assaha Charafia» (La Place d'honneur) sous le titre «Patio de honor». Le roman, édité dans la collection «Algarbia», a été traduit par Gonzalo Fernandez Parrilla, professeur d'études arabes et islamiques à l'Université de Cadix (Andalousie) et préfacé par un autre arabisant espagnol de renom, Ignacio Ferrando Frutos, directeur de l'école de traduction de Tolède. Abdelkader Chaoui a reçu en 2000 le Prix du Maroc de la créativité littéraire pour ce roman, réédité dans sa version arabe en 2002 à Ramallah (Palestine).

L'ouvrage qui relève du genre baptisé au Maroc «littérature carcérale» traite de l'enfance de l'auteur dans un village inhospitalier de montagne (probablement Bab Taza de sa naissance) où se mêlent les légendes et croyances populaires qui ont habité cet univers, des péripéties du combat nationaliste et l'immigration.
Dans une deuxième partie de «la Place d'honneur» qui n'est autre que la cour centrale de la prison de Kénitra, Chaoui évoque les 16 années de prison purgées en tant que militant d'extrême gauche pour les exorciser à coup de portraits de personnages-compagnons de cellule.

Dans la préface de la traduction, Ignacio Ferrando Frutos parle d'une «authentique sublimation du châtiment. Chaoui et ceux qui ont connu le même sort ont créé une espèce de poétique carcérale».

Mais ceci n'empêche pas le récit de «briller d'imagination, de camaraderie et même d'humour. En même temps, Chaoui met en évidence sa vision critique du militantisme, sa rigidité, le versant obscur des trahisons et des délations, le sentiment de culpabilité et finalement le désenchantement», comme l'écrit le critique littéraire du journal «El Pais».
Lisez nos e-Papers