Cette rumeur a eu l'effet d'une bombe sur les commerces et les marchands ambulants de la rue Smyrne en face du cinéma qui voient dans cette nouvelle si elle se confirme la mort annoncée de leurs activités.
A l'inverse, les 7 employés de la salle qui sont en chômage depuis juin 2004 affichent à la surprise générale une plus grande sérénité. Ils ne croient pas une seconde à cette rumeur qu'ils qualifient de non fondée. Pour étayer leur propos, ils font état des difficultés de conclure un tel acte puisque l'assiette foncière appartient au domaine public, alors que les murs et le fonds de commerce (Tiziena) appartiennent à la famille Al Amrani et Benzakour. Dix mois après la fermeture de la salle, les employés attendent toujours sa réouverture pour reprendre leur travail.
Ces rumeurs étaient identiques à ceux qui courraient à propos du cinéma Kawakib, il y a quelque temps avant que son propriétaire sort de son silence et dément l'idée de la vente du lieu où s'est déroulé le congrès constitutif de l'UNFP. Il est à signaler que la salle Mauritania date de 1958, elle fut un temple du cinéma indien avec l'Opéra.
La fermeture de la salle Mauritania s'ajoute à celles d'autres salles : Es Salam à Bernoussi, Beaulieu à Aïn Sbaâ, Roxy à Roches Noires, Olympia à Belvédère, le Vox l'Opéra et l'Arc en plein centre-ville et le Dawliz Corniche et bien d'autres.
Il ne reste plus dans la capitale économique que 40 salles de cinéma, 8 complexes culturels dépendants en majorité des collectivités locales et 25 maisons de jeunes. Tous ces édifices qui animaient la vie culturelle dans la ville ont tous vécu des moments grandioses, mais une fois venue l'heure de leur fermeture, tout s'est passé sans regret, sans qu'aucun choc n'en soit ressenti. Personne ne s'en est scandalisé. En fait, peu de gens se préoccupent du sort de ces édifices qui en grande majorité représentent des lieux de mémoire.
Tous ou presque sont transformés en immeubles ou abandonnés. Les hauts lieux intellectuels casablancais ne se sont jamais manifestés pour sauver tel ou tel lieu culturel.
Sur l'ensemble du Maroc, il existe à peine 161 salles de cinéma et le nombre de théâtre ne dépasse pas les doigts de la main. En fait, l'activité culturelle se résume à quelques festivals.
Du coup, la culture devient une affaire de saison. Tout le monde s'attend à ce que la vague de fermeture des salles se poursuit puisque les DVD et la télé réalité gagnent du terrain.
A l'inverse, les 7 employés de la salle qui sont en chômage depuis juin 2004 affichent à la surprise générale une plus grande sérénité. Ils ne croient pas une seconde à cette rumeur qu'ils qualifient de non fondée. Pour étayer leur propos, ils font état des difficultés de conclure un tel acte puisque l'assiette foncière appartient au domaine public, alors que les murs et le fonds de commerce (Tiziena) appartiennent à la famille Al Amrani et Benzakour. Dix mois après la fermeture de la salle, les employés attendent toujours sa réouverture pour reprendre leur travail.
Ces rumeurs étaient identiques à ceux qui courraient à propos du cinéma Kawakib, il y a quelque temps avant que son propriétaire sort de son silence et dément l'idée de la vente du lieu où s'est déroulé le congrès constitutif de l'UNFP. Il est à signaler que la salle Mauritania date de 1958, elle fut un temple du cinéma indien avec l'Opéra.
La fermeture de la salle Mauritania s'ajoute à celles d'autres salles : Es Salam à Bernoussi, Beaulieu à Aïn Sbaâ, Roxy à Roches Noires, Olympia à Belvédère, le Vox l'Opéra et l'Arc en plein centre-ville et le Dawliz Corniche et bien d'autres.
Il ne reste plus dans la capitale économique que 40 salles de cinéma, 8 complexes culturels dépendants en majorité des collectivités locales et 25 maisons de jeunes. Tous ces édifices qui animaient la vie culturelle dans la ville ont tous vécu des moments grandioses, mais une fois venue l'heure de leur fermeture, tout s'est passé sans regret, sans qu'aucun choc n'en soit ressenti. Personne ne s'en est scandalisé. En fait, peu de gens se préoccupent du sort de ces édifices qui en grande majorité représentent des lieux de mémoire.
Tous ou presque sont transformés en immeubles ou abandonnés. Les hauts lieux intellectuels casablancais ne se sont jamais manifestés pour sauver tel ou tel lieu culturel.
Sur l'ensemble du Maroc, il existe à peine 161 salles de cinéma et le nombre de théâtre ne dépasse pas les doigts de la main. En fait, l'activité culturelle se résume à quelques festivals.
Du coup, la culture devient une affaire de saison. Tout le monde s'attend à ce que la vague de fermeture des salles se poursuit puisque les DVD et la télé réalité gagnent du terrain.
