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Sur invitation de S.M. le Roi Mohammed VI, Leurs Majestés le Roi Juan Carlos 1er et la Reine Sofia d'Espagne, entament ce lundi 17 janvier une visite d'Etat de trois jours au Maroc. Ils seront accueillis officiellement à Marrakech par S.M. Mohammed VI.
Outre les entretiens entre les deux chefs d'Etat, les rencontres et les séances de travail entre les responsables des deux pays que les deux Souverains impulseront, la visite du Roi d'Espagne prend valeur de symbole parce qu'elle intervient à un moment où les relations maroco-espagnoles se caractérisent par un réchauffement heureux, après avoir en effet été marquées par une certaine frilosité où la courtoisie a pallié la mésentente.
Retrouvailles, nouveau rapprochement, embellie ! Les qualificatifs ne manquent pas et la presse, des deux côtés du Détroit, se félicite d'une amitié qui retrouve ses marques sous l'emprise de la raison. Cependant, s'il fallait chercher la manière la plus pertinente pour situer et qualifier ce qu'on peut appeler l'état des lieux de l'amitié maroco-espagnole, c'est Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui nous la fournit.
Dans un important entretien au quotidien espagnol de Madrid, El Pais, accordé à la veille de la visite des Souverains espagnols au Maroc, il procède à un très large tour d'horizon de ce qu'il convient d'appeler «la relation privilégiée» entre nos deux pays, met en exergue les exigences qui en découlent, évoque avec une franchise à la fois courtoise et amicale les problématiques auxquelles s'attellent les deux pays, comme la lutte commune contre la migration clandestine dont l'axe se déplace aux îles Canaries, le combat livré aux extrémismes, l'Union européenne et les enjeux maghrébins, l'Islam, les investissements, notre intégrité territoriale et le rôle souhaité de l'Espagne, l'épisode de l'îlot Tourah … En fait, tant de sujets qui, sans sacrifier à la langue de bois, s'apparentent à des tabous mais que le Souverain a décortiqués avec sérénité et une mise en perspective nouvelle.
Outre les entretiens entre les deux chefs d'Etat, les rencontres et les séances de travail entre les responsables des deux pays que les deux Souverains impulseront, la visite du Roi d'Espagne prend valeur de symbole parce qu'elle intervient à un moment où les relations maroco-espagnoles se caractérisent par un réchauffement heureux, après avoir en effet été marquées par une certaine frilosité où la courtoisie a pallié la mésentente.
Retrouvailles, nouveau rapprochement, embellie ! Les qualificatifs ne manquent pas et la presse, des deux côtés du Détroit, se félicite d'une amitié qui retrouve ses marques sous l'emprise de la raison. Cependant, s'il fallait chercher la manière la plus pertinente pour situer et qualifier ce qu'on peut appeler l'état des lieux de l'amitié maroco-espagnole, c'est Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui nous la fournit.
Dans un important entretien au quotidien espagnol de Madrid, El Pais, accordé à la veille de la visite des Souverains espagnols au Maroc, il procède à un très large tour d'horizon de ce qu'il convient d'appeler «la relation privilégiée» entre nos deux pays, met en exergue les exigences qui en découlent, évoque avec une franchise à la fois courtoise et amicale les problématiques auxquelles s'attellent les deux pays, comme la lutte commune contre la migration clandestine dont l'axe se déplace aux îles Canaries, le combat livré aux extrémismes, l'Union européenne et les enjeux maghrébins, l'Islam, les investissements, notre intégrité territoriale et le rôle souhaité de l'Espagne, l'épisode de l'îlot Tourah … En fait, tant de sujets qui, sans sacrifier à la langue de bois, s'apparentent à des tabous mais que le Souverain a décortiqués avec sérénité et une mise en perspective nouvelle.
