" Je me suis réveillée à 4h30 pour boire mon café. J'ai besoin de boire une grande tasse avant d'entamer le jeûne pour tenir le coup, sinon, je suis désagréable et irritée toute la journée ". Samira, cadre dans une entreprise privée, a l'air fatigué. Pour gérer sa dépendance à la caféine, elle est obligée de se lever très tôt le matin et a du mal à se rendormir.
Cette jeune femme n'est pas un cas unique. Nombreuses sont les personnes qui avouent avoir des difficultés à supporter la journée sans café, surtout quand il s'agit de grands consommateurs (entre 5 et 7 tasses de café par jour). Alors, en guise de compensation, ils passent la soirée à avaler goulûment le "précieux liquide noir" et ne tiennent pas compte des effets néfastes d'une si grande consommation de caféine sur la santé. Ingurgiter des litres de café entre le f'tour et s'hour pour compenser le manque de la journée est un mauvais calcul, car l'effet tonifiant et stimulant est obtenu dés la première tasse.
Ce qui vient après ne peut se traduire que par des tremblements, signe de nervosité, ou encore par del'insomnie. Résultat :
tête lourde, baisse de vigilance, fatigue, irritabilité… Même si les symptômes ne sont pas toujours aussi invalidants, personne n'aime avoir "mal au crâne". Pourtant personne ne fait ce qu'il faut pour l'éviter, car les maux ont toujours une cause ou des facteurs déclenchants. Parmi ces causes, l'une des plus évidentes est la consommation d'excitants, avec en tête de liste le café qui s'est incrusté dans nos habitudes de consommation.
Beaucoup d'entre nous ne peuvent plus s'en passer, pire encore ils en abusent. En effet, les accros ne ratent aucune occasion pour boire du café. Ils commencent avant même de quitter leurs lits. Et c'est parti pour toute la journée, un petit noir avant de partir au travail, un à 10 heures pour marquer la pause, un après déjeuner et un autre le soir avec les copains. Il suffit de quelques jours de consommation quotidienne pour devenir accros au café.
D'ailleurs, s'il a été classé parmi les drogues douces, ce n'est pas pour rien.
Le café qui vient du mot arabe "quahwa" a une composition très complexe : protides, lipides, glycides, phosphores, vitamines B, potassium, magnesium etc. La caféine a des vertus médicinales importantes. A doses modérées, la caféine a la faculté d'accroître l'activité supérieure du cerveau, de faciliter la mémoire, de stimuler les facultés intellectuelles, de diminuer la fatigue et d'empêcher la somnolence sans altérer les facultés de jugement.
Il agit aussi sur le système circulatoire, en tonifiant le cœur, en augmentant le rythme et l'amplitude des contractions cardiaques, et il améliore la circulation coronaire en jouant un rôle vasodilatateur. Diurétique puissant, la caféine stimule le système urinaire.
Comme le cerveau est très " intelligent ", il devient paresseux et s'accroche à ce stimulant qui l'aide énormément dans son travail. En temps normal cela marche à merveille, mais les choses se compliquent durant ce mois de Ramadan car l'apport habituel n'est plus assuré. Le cerveau privé d'une aide précieuse réagit à ce manque par de nombreux signes de sevrage : irritabilité, somnolence, asthénie, céphalées peuvent persister pendant les 18 à 24 heures.
C'est la raison pour laquelle, les personnes qui abusent du café deviennent très coléreuses et agressives ces derniers jours et ce depuis le premier jour du Ramadan, le coupable est bien sûr le café. Nabil, cadre de 32 ans toujours souriant et aimable s'est transformé en monstre d'après ses collègues, " il ne rate plus aucune occasion pour s'emporter et agresser son entourage " .
La solution consiste à conserver un apport de caféine, mais à le répartir différemment.
En effet, Les horaires du mois de Ramadan de cette année nous facilitent les choses dans ce sens. En effet, un café juste avant le lever du soleil assurerait un apport de caféine durant quelques heures, car la caféine qui est absorbée par le tube digestif très rapidement parvient au cerveau cinq petites minutes après son ingestion.
Sa demi-vie est d'environ 6 heures, un peu moins chez les fumeurs.
Une autre tasse à la rupture du jeûne couvrirait les besoins de la soirée.
La dépendance au café et donc à la caféine entraîne de nombreux maux physiologiques et psychologiques: baisse de vigilance, fatigue, agressivité… Pour bien profiter de ses vertus, car le café en a tout de même, il faut veiller à ne pas trop en consommer.
Les dangers de la caféine
La caféine entre dans la composition de nombreuses boissons consommées dont le café.
Elle est essentiellement connue pour ses propriétés éveillantes qui se manifestent par un blocage des récepteurs de l'adénosine, neurotransmetteur inhibiteur.
Après 4 à 5 jours de consommation quotidienne, une tolérance aux effets stimulants de la caféine peut apparaître. Ensuite, les signes de sevrage avec irritabilité, somnolence, asthénie, céphalées et parfois rhinorrhée peuvent persister pendant les 18 à 24 heures suivant la dernière prise.
Chez un grand nombre de sujets une dose de caféine au delà de 1000 mg en prise unique peut provoquer des signes d'intoxication aiguë avec une insomnie majeure, un état de confusion net, des flushes cutanés, une dyspnée et une arythmie cardiaque. Une administration de caféine dépassant 5000 mg peut être mortelle.
L'ingestion de caféine 30 à 60 minutes avant le coucher allonge la latence d'endormissement, raccourcit le temps de sommeil total et donne une mauvaise impression sur la qualité du sommeil.
Chez les buveurs chroniques de café, les perturbations du sommeil peuvent disparaître avec le temps. Tout de même, au delà de 500 mg/j de caféine, les sujets doivent être incités à réduire ou à arrêter leur consommation.
Cette jeune femme n'est pas un cas unique. Nombreuses sont les personnes qui avouent avoir des difficultés à supporter la journée sans café, surtout quand il s'agit de grands consommateurs (entre 5 et 7 tasses de café par jour). Alors, en guise de compensation, ils passent la soirée à avaler goulûment le "précieux liquide noir" et ne tiennent pas compte des effets néfastes d'une si grande consommation de caféine sur la santé. Ingurgiter des litres de café entre le f'tour et s'hour pour compenser le manque de la journée est un mauvais calcul, car l'effet tonifiant et stimulant est obtenu dés la première tasse.
Ce qui vient après ne peut se traduire que par des tremblements, signe de nervosité, ou encore par del'insomnie. Résultat :
tête lourde, baisse de vigilance, fatigue, irritabilité… Même si les symptômes ne sont pas toujours aussi invalidants, personne n'aime avoir "mal au crâne". Pourtant personne ne fait ce qu'il faut pour l'éviter, car les maux ont toujours une cause ou des facteurs déclenchants. Parmi ces causes, l'une des plus évidentes est la consommation d'excitants, avec en tête de liste le café qui s'est incrusté dans nos habitudes de consommation.
Beaucoup d'entre nous ne peuvent plus s'en passer, pire encore ils en abusent. En effet, les accros ne ratent aucune occasion pour boire du café. Ils commencent avant même de quitter leurs lits. Et c'est parti pour toute la journée, un petit noir avant de partir au travail, un à 10 heures pour marquer la pause, un après déjeuner et un autre le soir avec les copains. Il suffit de quelques jours de consommation quotidienne pour devenir accros au café.
D'ailleurs, s'il a été classé parmi les drogues douces, ce n'est pas pour rien.
Le café qui vient du mot arabe "quahwa" a une composition très complexe : protides, lipides, glycides, phosphores, vitamines B, potassium, magnesium etc. La caféine a des vertus médicinales importantes. A doses modérées, la caféine a la faculté d'accroître l'activité supérieure du cerveau, de faciliter la mémoire, de stimuler les facultés intellectuelles, de diminuer la fatigue et d'empêcher la somnolence sans altérer les facultés de jugement.
Il agit aussi sur le système circulatoire, en tonifiant le cœur, en augmentant le rythme et l'amplitude des contractions cardiaques, et il améliore la circulation coronaire en jouant un rôle vasodilatateur. Diurétique puissant, la caféine stimule le système urinaire.
Comme le cerveau est très " intelligent ", il devient paresseux et s'accroche à ce stimulant qui l'aide énormément dans son travail. En temps normal cela marche à merveille, mais les choses se compliquent durant ce mois de Ramadan car l'apport habituel n'est plus assuré. Le cerveau privé d'une aide précieuse réagit à ce manque par de nombreux signes de sevrage : irritabilité, somnolence, asthénie, céphalées peuvent persister pendant les 18 à 24 heures.
C'est la raison pour laquelle, les personnes qui abusent du café deviennent très coléreuses et agressives ces derniers jours et ce depuis le premier jour du Ramadan, le coupable est bien sûr le café. Nabil, cadre de 32 ans toujours souriant et aimable s'est transformé en monstre d'après ses collègues, " il ne rate plus aucune occasion pour s'emporter et agresser son entourage " .
La solution consiste à conserver un apport de caféine, mais à le répartir différemment.
En effet, Les horaires du mois de Ramadan de cette année nous facilitent les choses dans ce sens. En effet, un café juste avant le lever du soleil assurerait un apport de caféine durant quelques heures, car la caféine qui est absorbée par le tube digestif très rapidement parvient au cerveau cinq petites minutes après son ingestion.
Sa demi-vie est d'environ 6 heures, un peu moins chez les fumeurs.
Une autre tasse à la rupture du jeûne couvrirait les besoins de la soirée.
La dépendance au café et donc à la caféine entraîne de nombreux maux physiologiques et psychologiques: baisse de vigilance, fatigue, agressivité… Pour bien profiter de ses vertus, car le café en a tout de même, il faut veiller à ne pas trop en consommer.
Les dangers de la caféine
La caféine entre dans la composition de nombreuses boissons consommées dont le café.
Elle est essentiellement connue pour ses propriétés éveillantes qui se manifestent par un blocage des récepteurs de l'adénosine, neurotransmetteur inhibiteur.
Après 4 à 5 jours de consommation quotidienne, une tolérance aux effets stimulants de la caféine peut apparaître. Ensuite, les signes de sevrage avec irritabilité, somnolence, asthénie, céphalées et parfois rhinorrhée peuvent persister pendant les 18 à 24 heures suivant la dernière prise.
Chez un grand nombre de sujets une dose de caféine au delà de 1000 mg en prise unique peut provoquer des signes d'intoxication aiguë avec une insomnie majeure, un état de confusion net, des flushes cutanés, une dyspnée et une arythmie cardiaque. Une administration de caféine dépassant 5000 mg peut être mortelle.
L'ingestion de caféine 30 à 60 minutes avant le coucher allonge la latence d'endormissement, raccourcit le temps de sommeil total et donne une mauvaise impression sur la qualité du sommeil.
Chez les buveurs chroniques de café, les perturbations du sommeil peuvent disparaître avec le temps. Tout de même, au delà de 500 mg/j de caféine, les sujets doivent être incités à réduire ou à arrêter leur consommation.
