Ce très beau site de montagne inscrit comme site Ramsar sur la Liste des zones humides d'importance internationale le 20 juin 1990, composé d'un lac naturel peu profond, de près de 400 ha, d'une pelouse humide qui l'entoure et d'un ruisseau situé au déversoir du lac est d'une très grande valeur écologique du fait que ce lac de montagne particulier (faible profondeur et grande étendue) enregistre la présence régulière d'une importante population nicheuse et hivernante du Tadorne casarca Tadorna ferruginea considérée comme étant une espèce rare et constitue aussi, un lieu de prédilection pour une importante population nicheuse et hivernante de Foulque à crête (Fulica cristata) d'où la raison initiale de son inscription sur la liste des zones humides d'importance internationale.
Le Tadorne casarca hiverne régulièrement dans le site avec une moyenne de 225 individus, soit près de 8 % de l'effectif de la population hivernante régionale. En saison de sa reproduction, cet effectif varie entre 100 et 400 individus, avec 5-10 couples nicheurs.
Quant à la Foulque à crête Fulica cristata, elle montre pendant les hivers humides des contingents de 240-600 individus, le seuil 1% ayant été dépassé au moins deux fois, alors que cet effectif peut dépasser les 1000 individus en période de reproduction. Malgré la rétention de l'eau par une digue artificielle basse, l'hydrologie du lac reste dépendante des précipitations et de la fente des neiges en particulier, puisqu'il s'assèche souvent après des hivers secs. Le site est surtout considéré comme type de lac de montagne sans équivalent dans la région nord-africaine, d'origine karstique, de profondeur faible et homogène, situé dans une cuvette remplie de basalte quaternaire ; il est envahi de végétation immergée et entouré par une pelouse verte de montagne.
Le site est dominé par des eaux lacustres peu profondes peuplées par un lit de végétation immergée, parmi laquelle peuvent être observés des îlots plus ou moins larges de végétation émergente (Scirpaie) ; la pelouse, où pâturent des tadornes et un grand troupeau de moutons, entoure presque la totalité du lac, mais elle est développée surtout du côté Sud-Ouest. Le site du Lac Afennourir est caractérisé par la présence d'au moins trois espèces rares ou à distribution localisée au Maroc : Persicaria lapathifolia (Polygonaceae), Damasonium alisma (Alismataceae), Juncus inflexus (Juncaceae).
Deux espèces d'oiseaux vulnérables se reproduisent dans le site (Tadorne casarca Tadorna ferruginea et Foulque à crête Fulica cristata). Ce site constitue la meilleure zone humide moyen-atlasique pour l'hivernage des oiseaux d'eau : 26 espèces y ont été notées et l'effectif maximum absolu enregistré jusqu'à l'année 2000 est de 6321 oiseaux, essentiellement des Ansériformes, avec des pics de 2000 canards siffleurs Anas penelope, 1450 fuligules milouins Aythya ferina, 450 tadornes casarca Tadorna ferruginea et 300 canards chipeau Anas strepera. La Foulque à crête Fulica cristata y est régulièrement présente, avec généralement peu d'individus mais un maximum de 365 hivernants a été compté en 1999. Le Grèbe à cou noir Podiceps nigricollis est parfois abondant (240 hivernants en 1997).
Ce lac joue un rôle fondamental dans le parcours des ovins (on compte plus de 1000 têtes), à la fois via sa pelouse et en tant que source d'eau d'abreuvement.
L'ensemble des terrains entourant le lac constituent une zone de parcours naturelle, traversée par une piste d'accès au lac, longue d'environ 1,8 km ; mais quelques baraques ont été construites récemment à proximité du lac par des transhumants sédentarisés ces dernière années de sécheresse qui a sévi dans la région.
Les facteurs (passés, présents ou potentiels) défavorables affectant les caractéristiques écologiques du site, notamment les changements dans l'utilisation des sols (y compris l'eau) et les projets de développement se résument ainsi.
Dans le site Ramsar, il n'y a pas d'activité notable, mais vu la faible profondeur du lac, l'abondance du brochet, poisson prédateur devrait en principe gêner la nidification de plusieurs espèces d'oiseaux.
Dans la région voisine, la pression de pâturage permanente sur la pelouse qui est très forte en été (plus de 1000 moutons), l'usage du lac pour l'abreuvement du cheptel, les Puits creusés à proximité du lac bien qu'ils contribuent à réduire le dérangement des oiseaux, puisent directement l'eau de la nappe, déjà peu profonde et enfin, le tourisme : visiteurs encore rares, mais en croissance vu les facilités d'accès.
Le Tadorne casarca hiverne régulièrement dans le site avec une moyenne de 225 individus, soit près de 8 % de l'effectif de la population hivernante régionale. En saison de sa reproduction, cet effectif varie entre 100 et 400 individus, avec 5-10 couples nicheurs.
Quant à la Foulque à crête Fulica cristata, elle montre pendant les hivers humides des contingents de 240-600 individus, le seuil 1% ayant été dépassé au moins deux fois, alors que cet effectif peut dépasser les 1000 individus en période de reproduction. Malgré la rétention de l'eau par une digue artificielle basse, l'hydrologie du lac reste dépendante des précipitations et de la fente des neiges en particulier, puisqu'il s'assèche souvent après des hivers secs. Le site est surtout considéré comme type de lac de montagne sans équivalent dans la région nord-africaine, d'origine karstique, de profondeur faible et homogène, situé dans une cuvette remplie de basalte quaternaire ; il est envahi de végétation immergée et entouré par une pelouse verte de montagne.
Le site est dominé par des eaux lacustres peu profondes peuplées par un lit de végétation immergée, parmi laquelle peuvent être observés des îlots plus ou moins larges de végétation émergente (Scirpaie) ; la pelouse, où pâturent des tadornes et un grand troupeau de moutons, entoure presque la totalité du lac, mais elle est développée surtout du côté Sud-Ouest. Le site du Lac Afennourir est caractérisé par la présence d'au moins trois espèces rares ou à distribution localisée au Maroc : Persicaria lapathifolia (Polygonaceae), Damasonium alisma (Alismataceae), Juncus inflexus (Juncaceae).
Deux espèces d'oiseaux vulnérables se reproduisent dans le site (Tadorne casarca Tadorna ferruginea et Foulque à crête Fulica cristata). Ce site constitue la meilleure zone humide moyen-atlasique pour l'hivernage des oiseaux d'eau : 26 espèces y ont été notées et l'effectif maximum absolu enregistré jusqu'à l'année 2000 est de 6321 oiseaux, essentiellement des Ansériformes, avec des pics de 2000 canards siffleurs Anas penelope, 1450 fuligules milouins Aythya ferina, 450 tadornes casarca Tadorna ferruginea et 300 canards chipeau Anas strepera. La Foulque à crête Fulica cristata y est régulièrement présente, avec généralement peu d'individus mais un maximum de 365 hivernants a été compté en 1999. Le Grèbe à cou noir Podiceps nigricollis est parfois abondant (240 hivernants en 1997).
Ce lac joue un rôle fondamental dans le parcours des ovins (on compte plus de 1000 têtes), à la fois via sa pelouse et en tant que source d'eau d'abreuvement.
L'ensemble des terrains entourant le lac constituent une zone de parcours naturelle, traversée par une piste d'accès au lac, longue d'environ 1,8 km ; mais quelques baraques ont été construites récemment à proximité du lac par des transhumants sédentarisés ces dernière années de sécheresse qui a sévi dans la région.
Les facteurs (passés, présents ou potentiels) défavorables affectant les caractéristiques écologiques du site, notamment les changements dans l'utilisation des sols (y compris l'eau) et les projets de développement se résument ainsi.
Dans le site Ramsar, il n'y a pas d'activité notable, mais vu la faible profondeur du lac, l'abondance du brochet, poisson prédateur devrait en principe gêner la nidification de plusieurs espèces d'oiseaux.
Dans la région voisine, la pression de pâturage permanente sur la pelouse qui est très forte en été (plus de 1000 moutons), l'usage du lac pour l'abreuvement du cheptel, les Puits creusés à proximité du lac bien qu'ils contribuent à réduire le dérangement des oiseaux, puisent directement l'eau de la nappe, déjà peu profonde et enfin, le tourisme : visiteurs encore rares, mais en croissance vu les facilités d'accès.
