A chaque fois, ils inventent un prétexte pour justifier l'injustifiable. Leur dernière trouvaille : une défaillance technique dans le système informatique du ministère des Finances serait à l'origine de ce retard. C'est un prétexte qui ne tient pas la route, d'autant plus que ce ministère a les meilleurs techniciens du pays. Nous avons des numéros de somme depuis le mois de décembre 2004 et nous n'arrivons pas à percevoir nos salaires. Il y a quelque chose qui cloche », peste une professeur, sur un ton coléreux. L'indignation et le sentiment d'injustice qu'elle éprouve sont partagés par ses collègues.
Ces derniers n'arrivent pas à s'expliquer « comment un important volet de la nouvelle réforme universitaire, qui est la communication, soit ignoré de cette façon. C'est à croire que certains veulent exprès saborder le processus de réforme universitaire». Démoralisés, ils affirment qu'il leur est difficile de s'acquitter de leur mission de façon exemplaire dans ces conditions. «Comment voulez-vous que les professeurs soient motivés alors qu'ils travaillent tout en sachant qu'ils ne toucheront aucun sou à la fin du mois. Ils ont des charges à assumer eux aussi, ils ont des bouches à nourrir, des loyers à payer et des foyers à entretenir. » se plaint un autre enseignant.
Pour eux, il ne s'agit pas uniquement d'un simple retard dans le paiement des salaires comme on entend tous les jours, mais bien plus.
C'est de la crédibilité de la réforme qu'il s'agit.
Comment espérer qu'une réforme aboutisse si des mesures d'accompagnement ne sont pas mises en place.
« Ce que nous n'arrivons pas à comprendre, c'est que malgré les problèmes que nous avons avec la paie, une deuxième promotion de professeurs va sortir cette année. Quel sort leur sera réservé ? quand seront-ils payés ? dans quelles conditions travailleront-ils ? », s'exclament un professeur. Les cas des 15 professeurs des universités de Rabat n'est pas isolés.
Ils sont au total plus de 96 répartis sur les différentes facultés du Royaume. Ceux d'Agadir, plus frondeurs, ont déjà brandi la menace de la grève. « Visiblement, la réforme n'a pas été bien préparée. Et tout ne va pas dans le meilleur du monde comme on veut bien nous le faire croire. Les premiers accrocs le pouvent de façon irréfutable » conclut un professeur, l'air désabusé.
Ces derniers n'arrivent pas à s'expliquer « comment un important volet de la nouvelle réforme universitaire, qui est la communication, soit ignoré de cette façon. C'est à croire que certains veulent exprès saborder le processus de réforme universitaire». Démoralisés, ils affirment qu'il leur est difficile de s'acquitter de leur mission de façon exemplaire dans ces conditions. «Comment voulez-vous que les professeurs soient motivés alors qu'ils travaillent tout en sachant qu'ils ne toucheront aucun sou à la fin du mois. Ils ont des charges à assumer eux aussi, ils ont des bouches à nourrir, des loyers à payer et des foyers à entretenir. » se plaint un autre enseignant.
Pour eux, il ne s'agit pas uniquement d'un simple retard dans le paiement des salaires comme on entend tous les jours, mais bien plus.
C'est de la crédibilité de la réforme qu'il s'agit.
Comment espérer qu'une réforme aboutisse si des mesures d'accompagnement ne sont pas mises en place.
« Ce que nous n'arrivons pas à comprendre, c'est que malgré les problèmes que nous avons avec la paie, une deuxième promotion de professeurs va sortir cette année. Quel sort leur sera réservé ? quand seront-ils payés ? dans quelles conditions travailleront-ils ? », s'exclament un professeur. Les cas des 15 professeurs des universités de Rabat n'est pas isolés.
Ils sont au total plus de 96 répartis sur les différentes facultés du Royaume. Ceux d'Agadir, plus frondeurs, ont déjà brandi la menace de la grève. « Visiblement, la réforme n'a pas été bien préparée. Et tout ne va pas dans le meilleur du monde comme on veut bien nous le faire croire. Les premiers accrocs le pouvent de façon irréfutable » conclut un professeur, l'air désabusé.
