vingt personnes, dont quatre enfants et un bébé, ont été tuées et 55 blessées, dont treize très grièvement, lors d'un incendie en plein coeur de Paris qui a ravagé dans la nuit de jeudi à vendredi un hôtel habité par des familles immigrées.
L'incendie est l'un des plus meurtriers à Paris ces vingt dernières années.
Parmi les blessés, des personnes de nationalités française, sénégalaise, portugaise, ivoirienne, américaine, ukrainienne et tunisienne ont été recensées dans l'immédiat par les autorités.
L'incendie, qui a complètement détruit le Paris-Opéra, un hôtel de six étages rue de Provence, une rue étroite à l'arrière du grand magasin Les Galeries Lafayette et proche de l'Opéra, est "sans doute d'origine accidentelle" mais "indéterminée", selon une source policière.
Les experts n'ont "trouvé en l'état et selon les tous premiers éléments de l'enquête, aucun élément laissant penser qu'il s'agit d'un incendie criminel", selon cette source.
Les pompiers, appelés à 02H20 (0H20 GMT), ont déclenché le plan d'urgence, impliquant mobilisation des secours médicaux. Plus de 250 pompiers et secouristes des urgences médicales, 57 engins, dix petites lances, huit ambulances de réanimation, sont intervenus.
Selon les témoignages recueillis près de l'hôtel, le sinistre a provoqué des scènes de panique: "J'ai vu des gens sauter, notamment un homme depuis le 3ème étage et d'autres du 1er. Il y avait des scènes de panique", a raconté une femme, qui a assisté à l'incendie.
L'hôtel n'avait qu'une seule issue, la porte principale, selon les pompiers, qui ont indiqué cependant que ce type d'établissement est "régulièrement contrôlé" par la préfecture de police et que les règlements en vigueur n'imposent par obligatoirement plusieurs issues.
Selon le préfet de police Pierre Mutz, l'hôtel ne posait "a priori" pas de problème de sécurité.
Pour les pompiers, le bilan aurait été moins important si les résidents de l'hôtel étaient restés dans leur chambre, sans chercher à s'enfuir.
Les pompiers redoutent que le bilan ne s'alourdisse, en raison des difficultés qu'ils éprouvent pour accéder aux étages supérieurs de l'hôtel, le plancher menaçant de s'effondrer dans cet hôtel modeste de six étages habité par 76 personnes, en majorité des familles nombreuses d'origine africaine.
L'incendie a eu comme premiers témoins plusieurs prostituées qui travaillent dans des petits hôtels, proches du bâtiment incendié. L'une d'elles, Laure, 41 ans, a indiqué avoir aidé, avec d'autres femmes, un résident de l'hôtel en feu à sortir par un vasistas, en haut de l'immeuble.
La circulation a été déviée, provoquant des embouteillages dans ce quartier de grands magasins et de bureaux. Le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin s'est rendu sur les lieux.
Le président Jacques Chirac a exprimé vendredi matin son "sentiment d'horreur" et son "émotion" après cet incendie qui "constitue une catastrophe parmi les plus douloureuses qui aient endeuillé Paris".
Il a demandé que les enquêtes "fassent dans les délais les plus rapides la vérité sur cette catastrophe et que toutes les conséquences soient tirées".
Parmi les blessés figurent des polytraumatisés, qui ont sauté par les fenêtres du bâtiment, des brûlés et des personnes intoxiquées par les fumées. Ils ont été installés dans un poste médical avancé installé à l'intérieur des Galeries Lafayette. Ils ont ensuite été évacués vers les hôpitaux de la capitale. Une zone mortuaire a été installée aux Galeries.
L'incendie est l'un des plus meurtriers à Paris ces vingt dernières années.
Parmi les blessés, des personnes de nationalités française, sénégalaise, portugaise, ivoirienne, américaine, ukrainienne et tunisienne ont été recensées dans l'immédiat par les autorités.
L'incendie, qui a complètement détruit le Paris-Opéra, un hôtel de six étages rue de Provence, une rue étroite à l'arrière du grand magasin Les Galeries Lafayette et proche de l'Opéra, est "sans doute d'origine accidentelle" mais "indéterminée", selon une source policière.
Les experts n'ont "trouvé en l'état et selon les tous premiers éléments de l'enquête, aucun élément laissant penser qu'il s'agit d'un incendie criminel", selon cette source.
Les pompiers, appelés à 02H20 (0H20 GMT), ont déclenché le plan d'urgence, impliquant mobilisation des secours médicaux. Plus de 250 pompiers et secouristes des urgences médicales, 57 engins, dix petites lances, huit ambulances de réanimation, sont intervenus.
Selon les témoignages recueillis près de l'hôtel, le sinistre a provoqué des scènes de panique: "J'ai vu des gens sauter, notamment un homme depuis le 3ème étage et d'autres du 1er. Il y avait des scènes de panique", a raconté une femme, qui a assisté à l'incendie.
L'hôtel n'avait qu'une seule issue, la porte principale, selon les pompiers, qui ont indiqué cependant que ce type d'établissement est "régulièrement contrôlé" par la préfecture de police et que les règlements en vigueur n'imposent par obligatoirement plusieurs issues.
Selon le préfet de police Pierre Mutz, l'hôtel ne posait "a priori" pas de problème de sécurité.
Pour les pompiers, le bilan aurait été moins important si les résidents de l'hôtel étaient restés dans leur chambre, sans chercher à s'enfuir.
Les pompiers redoutent que le bilan ne s'alourdisse, en raison des difficultés qu'ils éprouvent pour accéder aux étages supérieurs de l'hôtel, le plancher menaçant de s'effondrer dans cet hôtel modeste de six étages habité par 76 personnes, en majorité des familles nombreuses d'origine africaine.
L'incendie a eu comme premiers témoins plusieurs prostituées qui travaillent dans des petits hôtels, proches du bâtiment incendié. L'une d'elles, Laure, 41 ans, a indiqué avoir aidé, avec d'autres femmes, un résident de l'hôtel en feu à sortir par un vasistas, en haut de l'immeuble.
La circulation a été déviée, provoquant des embouteillages dans ce quartier de grands magasins et de bureaux. Le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin s'est rendu sur les lieux.
Le président Jacques Chirac a exprimé vendredi matin son "sentiment d'horreur" et son "émotion" après cet incendie qui "constitue une catastrophe parmi les plus douloureuses qui aient endeuillé Paris".
Il a demandé que les enquêtes "fassent dans les délais les plus rapides la vérité sur cette catastrophe et que toutes les conséquences soient tirées".
Parmi les blessés figurent des polytraumatisés, qui ont sauté par les fenêtres du bâtiment, des brûlés et des personnes intoxiquées par les fumées. Ils ont été installés dans un poste médical avancé installé à l'intérieur des Galeries Lafayette. Ils ont ensuite été évacués vers les hôpitaux de la capitale. Une zone mortuaire a été installée aux Galeries.
