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La tournée de Mme Rice au Proche-Orient, sa première depuis son entrée en fonctions en janvier, intervient à la veille du sommet de Charm el-Cheikh qui réunira M. Abbas et le Premier ministre israélien Ariel Sharon, sous l'égide du président égyptien Hosni Moubarak et en présence d'Abdallah II de Jordanie. La responsable américaine n'ira pas au sommet destiné à relancer les efforts de paix.
Sa visite précède également de quelques mois la mise en oeuvre du plan de M. Sharon de retirer ses troupes et de démanteler les colonies de la bande de Gaza, que les Palestiniens souhaitent appliquer en coopération avec Israkl. Le message de Mme Rice aux dirigeants israéliens et palestiniens depuis son arrivée dimanche tient en quelques mots: Israkl doit prendre des décisions douloureuses et les Palestiniens doivent tenir leurs engagements.
Lundi, en fin de matinée, le convoi de Mme Rice est passé sans s'arrêter devant la tombe du prédécesseur de M. Abbas, Yasser Arafat, décédé le 11 novembre, ainsi que devant un panneau proclamant "Aucun Palestinien ne cédera une partie de Jérusalem". Mme Rice s'est rendue directement à la Mouqataa, le quartier général de l'Autorité palestinienne où elle a entamé ses discussions avec M. Abbas.
Dimanche, elle avait relevé les efforts de M. Abbas pour faire cesser la violence des groupes armés palestiniens et reprendre le dialogue entre Palestiniens et Israéliens, se disant "impressionnée" par lui et espérant "qu'il va continuer à faire plus" pour la paix. "La secrétaire d'Etat Rice est venue exprimer son soutien à ce que nous faisons", a déclaré à l'AFP le ministre palestinien des Affaires étrangères Nabil Chaath.
"Elle m'a dit qu'elle voulait que le processus de paix passe à la vitesse supérieure et qu'elle souhaitait un retour à la Feuille de route".
Mme Rice a rencontré dimanche pendant 45 minutes son homologue israélien Sylvan Shalom et pendant deux heures et demi M. Sharon, y compris durant un dîner de travail à la résidence du Premier ministre à Jérusalem.
Dans le cadre des "gestes" israéliens aux Palestiniens, Israkl entend remettre durant les prochaines semaines à l'Autorité palestinienne le contrôle de cinq villes de Cisjordanie (Jéricho, Kalkiliya, Tulkarem, Bethléem et Ramallah) réoccupées après le déclenchement de l'Intifada en septembre 2000.
Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz a mis en garde dimanche contre des tentatives d'organisations radicales, le Hamas, le Jihad islamique et Hezbollah chiite libanais, de torpiller le sommet de Charm el-Cheikh, par un attentat majeur en Israkl.
Le même jour, Israéliens et Palestiniens se sont mis d'accord pour créer une commission chargée de discuter des 900 prisonniers palestiniens détenus par Israkl, sur 8.000, qui seront libérés.
Le Conseil révolutionnaire du Fatah, instance intermédiaire du principal mouvement palestinien, s'est de son côté dit prêt à "un cessez-le-feu total, dans les territoires occupés et en Israkl, conformément à la Feuille de route".
Enfin, le ministre des Affaires étrangères français Michel Barnier a entamé une visite de deux jours en Israkl et dans les territoires palestiniens, pour exprimer l'appui de la France à la dynamique de paix qui se dessine dans la région, selon le Quai d'Orsay.
Sa visite précède également de quelques mois la mise en oeuvre du plan de M. Sharon de retirer ses troupes et de démanteler les colonies de la bande de Gaza, que les Palestiniens souhaitent appliquer en coopération avec Israkl. Le message de Mme Rice aux dirigeants israéliens et palestiniens depuis son arrivée dimanche tient en quelques mots: Israkl doit prendre des décisions douloureuses et les Palestiniens doivent tenir leurs engagements.
Lundi, en fin de matinée, le convoi de Mme Rice est passé sans s'arrêter devant la tombe du prédécesseur de M. Abbas, Yasser Arafat, décédé le 11 novembre, ainsi que devant un panneau proclamant "Aucun Palestinien ne cédera une partie de Jérusalem". Mme Rice s'est rendue directement à la Mouqataa, le quartier général de l'Autorité palestinienne où elle a entamé ses discussions avec M. Abbas.
Dimanche, elle avait relevé les efforts de M. Abbas pour faire cesser la violence des groupes armés palestiniens et reprendre le dialogue entre Palestiniens et Israéliens, se disant "impressionnée" par lui et espérant "qu'il va continuer à faire plus" pour la paix. "La secrétaire d'Etat Rice est venue exprimer son soutien à ce que nous faisons", a déclaré à l'AFP le ministre palestinien des Affaires étrangères Nabil Chaath.
"Elle m'a dit qu'elle voulait que le processus de paix passe à la vitesse supérieure et qu'elle souhaitait un retour à la Feuille de route".
Mme Rice a rencontré dimanche pendant 45 minutes son homologue israélien Sylvan Shalom et pendant deux heures et demi M. Sharon, y compris durant un dîner de travail à la résidence du Premier ministre à Jérusalem.
Dans le cadre des "gestes" israéliens aux Palestiniens, Israkl entend remettre durant les prochaines semaines à l'Autorité palestinienne le contrôle de cinq villes de Cisjordanie (Jéricho, Kalkiliya, Tulkarem, Bethléem et Ramallah) réoccupées après le déclenchement de l'Intifada en septembre 2000.
Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz a mis en garde dimanche contre des tentatives d'organisations radicales, le Hamas, le Jihad islamique et Hezbollah chiite libanais, de torpiller le sommet de Charm el-Cheikh, par un attentat majeur en Israkl.
Le même jour, Israéliens et Palestiniens se sont mis d'accord pour créer une commission chargée de discuter des 900 prisonniers palestiniens détenus par Israkl, sur 8.000, qui seront libérés.
Le Conseil révolutionnaire du Fatah, instance intermédiaire du principal mouvement palestinien, s'est de son côté dit prêt à "un cessez-le-feu total, dans les territoires occupés et en Israkl, conformément à la Feuille de route".
Enfin, le ministre des Affaires étrangères français Michel Barnier a entamé une visite de deux jours en Israkl et dans les territoires palestiniens, pour exprimer l'appui de la France à la dynamique de paix qui se dessine dans la région, selon le Quai d'Orsay.
