La secretaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a entamé vendredi une visite en Irak pour plaider en faveur d'une implication, hors des divisions sectaires, de tous les Irakiens dans le processus politique.
«Nous appelons toutes les parties et tous les candidats (aux élections législatives du 15 décembre) à travailler, au delà des lignes de division sectaires, à des programmes favorisant un Irak uni», a déclaré Mme Rice aux journalistes l'accompagnant dans sa visite surprise.
Elle s'adressait aux chiites, majoritaires, aux Kurdes et aux Arabes sunnites ainsi qu'aux communautés minoritaires du pays qui continue de souffrir de violences perpétuelles. La secrétaire d'Etat est arrivée à Mossoul, dans le nord de l'Irak, en provenance de Bahreën où elle commencé une tournée au Moyen-Orient destinée à promouvoir la démocratie dans la région.
Elle a voyagé sous de strictes mesures de sécurité à bord d'un avion de transport militaire C-17 pour sa deuxième visite en Irak en tant que chef de la diplomatie américaine.
A Mossoul, à 375 km au nord de Bagdad, Mme Rice doit rencontrer des responsables militaires américains et les dirigeants de la province de Ninive à dominante sunnite, qui est secouée par les violences.
Sa visite intervient cinq semaines avant les élections législatives qui doivent déboucher sur la mise en place du premier gouvernement irakien totalement souverain depuis la chute du régime de Saddam Hussein en avril 2003.
La secrétaire d'Etat, dont la dernière visite en Irak remonte au 15 mai, a souhaité un «Irak où les trois groupes majoritaires et les minorités se sentent totalement protégés et totalement intégrés».
Elle a indiqué qu'elle avait l'intention de plaider en faveur d'un tel Irak lors du forum de Manama, s'ouvrant vendredi et visant à faire le point des avancées démocratiques dans le monde arabo-musulman.
L'Irak doit être totalement intégré dans son environnement arabe, a-t-elle dit, en souhaitant une participation «la plus large possible» des Arabes sunnites du pays aux prochaines élections.
«Les Saoudiens ont de nombreux contacts (avec les Arabes sunnites) et j'espère qu'ils vont les utiliser pour pousser ces derniers à s'impliquer de manière constructive» dans le processus politique irakien. «Ce sera à la tête de l'ordre du jour» du Forum de Manama, a-t-elle dit.
Le vote des sunnites lors des prochaines élections reste une inconnue après leur forte mobilisation contre le projet de Constitution lors du référendum du 15 octobre. Washington craint toujours que leur marginalisation ne conduise à attiser la rébellion qui retardera le retrait des troupes américaines.
A Mossoul, théâtre de fréquentes violences, Mme Rice va promouvoir la stratégie américaine consistant d'une part à lutter contre la rébellion et d'autre part à consolider les institutions irakiennes. Elle doit assister au lancement d'un programme de reconstruction impliquant des civils et des militaires américains à l'instar de ce qui se fait en Afghanistan.
Entre-temps, la violence a continué dans le pays. Trois policiers ont été tués et deux blessés dans une attaque contre un point de contrôle à Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad. Sept hommes armés, à bord d'un minibus, se sont approchés du barrage et ont tiré plusieurs rafales, tuant trois policiers et en blessant deux, a précisé la police locale, indiquant que les assaillants ont réussi à prendre la fuite.
L'armée américaine a annoncé pour sa part le décès de trois soldats qui ont succombé à leurs blessures infligées jeudi, et avoir démantelé une cellule de kamikazes à Bagdad. Cinq d'entre eux ont été tués et cinq arrêtés.
Selon un organisme indépendant, Iraq Coalition Casualties, 2.057 militaires ou civils assimilés militaires américains sont morts en Irak au combat ou dans des accidents depuis l'invasion du pays en mars 2003.
«Nous appelons toutes les parties et tous les candidats (aux élections législatives du 15 décembre) à travailler, au delà des lignes de division sectaires, à des programmes favorisant un Irak uni», a déclaré Mme Rice aux journalistes l'accompagnant dans sa visite surprise.
Elle s'adressait aux chiites, majoritaires, aux Kurdes et aux Arabes sunnites ainsi qu'aux communautés minoritaires du pays qui continue de souffrir de violences perpétuelles. La secrétaire d'Etat est arrivée à Mossoul, dans le nord de l'Irak, en provenance de Bahreën où elle commencé une tournée au Moyen-Orient destinée à promouvoir la démocratie dans la région.
Elle a voyagé sous de strictes mesures de sécurité à bord d'un avion de transport militaire C-17 pour sa deuxième visite en Irak en tant que chef de la diplomatie américaine.
A Mossoul, à 375 km au nord de Bagdad, Mme Rice doit rencontrer des responsables militaires américains et les dirigeants de la province de Ninive à dominante sunnite, qui est secouée par les violences.
Sa visite intervient cinq semaines avant les élections législatives qui doivent déboucher sur la mise en place du premier gouvernement irakien totalement souverain depuis la chute du régime de Saddam Hussein en avril 2003.
La secrétaire d'Etat, dont la dernière visite en Irak remonte au 15 mai, a souhaité un «Irak où les trois groupes majoritaires et les minorités se sentent totalement protégés et totalement intégrés».
Elle a indiqué qu'elle avait l'intention de plaider en faveur d'un tel Irak lors du forum de Manama, s'ouvrant vendredi et visant à faire le point des avancées démocratiques dans le monde arabo-musulman.
L'Irak doit être totalement intégré dans son environnement arabe, a-t-elle dit, en souhaitant une participation «la plus large possible» des Arabes sunnites du pays aux prochaines élections.
«Les Saoudiens ont de nombreux contacts (avec les Arabes sunnites) et j'espère qu'ils vont les utiliser pour pousser ces derniers à s'impliquer de manière constructive» dans le processus politique irakien. «Ce sera à la tête de l'ordre du jour» du Forum de Manama, a-t-elle dit.
Le vote des sunnites lors des prochaines élections reste une inconnue après leur forte mobilisation contre le projet de Constitution lors du référendum du 15 octobre. Washington craint toujours que leur marginalisation ne conduise à attiser la rébellion qui retardera le retrait des troupes américaines.
A Mossoul, théâtre de fréquentes violences, Mme Rice va promouvoir la stratégie américaine consistant d'une part à lutter contre la rébellion et d'autre part à consolider les institutions irakiennes. Elle doit assister au lancement d'un programme de reconstruction impliquant des civils et des militaires américains à l'instar de ce qui se fait en Afghanistan.
Entre-temps, la violence a continué dans le pays. Trois policiers ont été tués et deux blessés dans une attaque contre un point de contrôle à Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad. Sept hommes armés, à bord d'un minibus, se sont approchés du barrage et ont tiré plusieurs rafales, tuant trois policiers et en blessant deux, a précisé la police locale, indiquant que les assaillants ont réussi à prendre la fuite.
L'armée américaine a annoncé pour sa part le décès de trois soldats qui ont succombé à leurs blessures infligées jeudi, et avoir démantelé une cellule de kamikazes à Bagdad. Cinq d'entre eux ont été tués et cinq arrêtés.
Selon un organisme indépendant, Iraq Coalition Casualties, 2.057 militaires ou civils assimilés militaires américains sont morts en Irak au combat ou dans des accidents depuis l'invasion du pays en mars 2003.
