Le film réalisé en 2007 met à l'affiche Mohamed Majd et Mohamed Bastaoui. L'intrigue est celle de Thami qui travaillait comme figurant dans les films étrangers tournés dans son village non loin de Ouarzazate. Ce dernier devient l'ami du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini lors du tournage d' «?dipe Roi». Quarante ans après, une équipe d'Italiens arrive à Ouarzazate pour préparer le tournage d'un film sur la Bible. Thami fait alors croire aux villageois que son ami Pasolini est de retour à Ouarzazate. Tout le village se prépare à cet événement. Le film dont le scénario est écrit par Youssef Fadel se veut un hommage à Pasolini, un des grands cinéastes dans le monde du cinéma. Daoud Ouled Syad a, en effet, toujours désiré réaliser un film sur le cinéma, notamment sur les figurants. Ce rêve d'antan s'inspire des expériences précédentes de certains faiseurs de films étrangers. «En attendant Pasolini» relate en fait l'histoire réelle de ce comparse qui a travaillé avec le réalisateur italien Pier Paolo Pasolini, en tournage à Ouarzazate en 1970, et avec lequel le jeune Marocain a lié une grande amitié.
A travers ces mémoires, le cinéaste met en exergue l'essor que connaît le 7e Art à Ouarzazate, devenue une destination de prédilection des grands réalisateurs étrangers. Il souligne en effet que les productions cinématographiques contribuent au développement économique de la ville et à la promotion de la formation de techniciens spécialisés, nombreux à choisir ce métier au Maroc. Lors de la soirée de remise des prix, Daoud Ouled Syad a déclaré que les films marocains projetés au Caire ont eu un franc succès auprès du public égyptien et des critiques du cinéma en rappelant que plusieurs films marocains ont remporté des prix importants dans des festivals cinématographiques internationaux. Il a par ailleurs souligné que ce succès est dû essentiellement au Fonds d'aide à la production cinématographique, à la politique culturelle adoptée au Maroc et à la Haute sollicitude dont S.M. le Roi Mohammed VI entoure le secteur du cinéma.
Il est à rappeler que le Festival international du film du Caire a rendu hommage, lors de cette édition, au 7e Art marocain. Plusieurs films ont été projetés, on cite, entre autres, «Mémoire en détention» de Jilali Ferhati, «Juanita de Tanger» de Farida Belyazid, «Mille mois» de Faouzi Bensaïdi, «La Symphonie marocaine» de Kamal Kamal et «Ici et là» de Mohamed Ismaïl.
Le film gagnant était en compétition aux côtés de «La beauté éparpillée » de Lahcen Zinoun. Tous les deux étaient en lice dans le cadre de la compétition officielle du prix du meilleur film arabe qu'ont disputé, en tout, 13 films. Dix-neuf films, provenant de 16 pays d'Europe, d'Amérique latine, d'Asie et du Monde arabe, étaient par ailleurs en lice pour la Pyramide d'or. Au total, ce sont 153 films d'une centaine de pays qui ont été projetés. Le Prix Naguib Mahfouz du meilleur premier film a par ailleurs été attribué au Mexicain Juan Patricio Riveroll, qui a «délibérément défié les règles» cinématographiques dans «Opera».
Le 31e Festival du Caire, qui a duré tout au long de la semaine dernière, tente de reprendre sa place de rendez-vous international du cinéma face aux Festivalx de Marrakech, plus créatif, ou de Dubaï, plus riche.
A travers ces mémoires, le cinéaste met en exergue l'essor que connaît le 7e Art à Ouarzazate, devenue une destination de prédilection des grands réalisateurs étrangers. Il souligne en effet que les productions cinématographiques contribuent au développement économique de la ville et à la promotion de la formation de techniciens spécialisés, nombreux à choisir ce métier au Maroc. Lors de la soirée de remise des prix, Daoud Ouled Syad a déclaré que les films marocains projetés au Caire ont eu un franc succès auprès du public égyptien et des critiques du cinéma en rappelant que plusieurs films marocains ont remporté des prix importants dans des festivals cinématographiques internationaux. Il a par ailleurs souligné que ce succès est dû essentiellement au Fonds d'aide à la production cinématographique, à la politique culturelle adoptée au Maroc et à la Haute sollicitude dont S.M. le Roi Mohammed VI entoure le secteur du cinéma.
Il est à rappeler que le Festival international du film du Caire a rendu hommage, lors de cette édition, au 7e Art marocain. Plusieurs films ont été projetés, on cite, entre autres, «Mémoire en détention» de Jilali Ferhati, «Juanita de Tanger» de Farida Belyazid, «Mille mois» de Faouzi Bensaïdi, «La Symphonie marocaine» de Kamal Kamal et «Ici et là» de Mohamed Ismaïl.
Le film gagnant était en compétition aux côtés de «La beauté éparpillée » de Lahcen Zinoun. Tous les deux étaient en lice dans le cadre de la compétition officielle du prix du meilleur film arabe qu'ont disputé, en tout, 13 films. Dix-neuf films, provenant de 16 pays d'Europe, d'Amérique latine, d'Asie et du Monde arabe, étaient par ailleurs en lice pour la Pyramide d'or. Au total, ce sont 153 films d'une centaine de pays qui ont été projetés. Le Prix Naguib Mahfouz du meilleur premier film a par ailleurs été attribué au Mexicain Juan Patricio Riveroll, qui a «délibérément défié les règles» cinématographiques dans «Opera».
Le 31e Festival du Caire, qui a duré tout au long de la semaine dernière, tente de reprendre sa place de rendez-vous international du cinéma face aux Festivalx de Marrakech, plus créatif, ou de Dubaï, plus riche.
