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Al-Hoceïma, un impératif Royal ! Peut-on vraiment s'en tenir à ce propos qui s'apparente à un euphémisme pour traduire la grande sollicitude de S.M. le Roi Mohammed VI à l'endroit des populations de la province d'Al Hoceïma ? Aurait-on la tentation si hâtive de résumer en ces deux simples mots son attachement à cette région, que l'on s'y méprendrait volontiers.
Car, et la visite que le Souverain y effectue depuis lundi en témoigne dans tous les sens, Al Hoceïma est pour le Souverain une sorte de front de bataille, l'un de ses coups de cœur, la province attachante où, à la faveur du terrible séisme survenu en février 2004, il avait – c'est le cas de le dire et bravant un hiver glacial - " campé " plusieurs semaines durant, suivi et supervisé personnellement, les premières opérations de secours , organisé ensuite la relance de la province.
Son action tendait exclusivement, uniquement osera-t-on dire, vers cet objectif essentiel : soutenir Al Hoceïma, se mobiliser pour elle, refuser la fatalité qui la frappait. Car, on ne le rappellera jamais assez, Sa Majesté Mohammed VI avait assumé non seulement un rôle de père de la nation, accouru sur les lieux pour partager la détresse des sinistrés, non seulement la mission de chef d'Etat enjoignant au gouvernement et aux instances diverses, fussent-elles publiques ou privées, de se mobiliser entièrement, mais s'était engagé en première ligne pour déployer une action multiforme, marquée par l'irréversible volonté à la fois de parer au plus pressé-à commencer par la prise en charge d'une population désemparée parce que sans abris - et de poser les jalons d'une reconstruction impérative de la ville et de ses régions.
Les visites qu'il avait, à bord de son véhicule, rendues aux populations des communes de Beni Bouayach et Imzouren, avaient connu une liesse populaire à nulle autre pareille.
L'enjeu, trois ans plus tard, ne se mesure pas aux projets lancés depuis lors. Mais à l'aune d'une présence à la fois physique et personnelle, avec ce que cette assertion suppose de dimension et de poids symbolique, ensuite à celle des projets lancés. Dans la foulée, le Souverain avait quelques semaines après, le 25 mars 2004, prononcé un important discours, appelant à l'élaboration par l'Etat d'un plan de développement structurel intégré, véritable "feuille de route " pour la relance et la modernisation de la province, mettant l'accent sur les investissements nécessaires, l'effort en matière de promotion du tourisme, de l'agriculture et de la pêche, mais surtout pour ne jamais l'oublier, dénonçant un certain laxisme eu égard aux normes de construction immobilière et " toutes pratiques illégales pour lesquelles le pays tout entier paye un lourd tribut, à chaque fois que survient une catastrophe naturelle " ! La visite que S.M. le Roi Mohammed VI entreprend cette semaine à Al Hoceïma, ne saurait s'inscrire seulement dans un suivi, intégré dans une conception de travail que le Souverain érige en méthodologie, mais elle traduit la continuité fidèle de l'engagement Royal, l'illustration de cette proximité qui marque son règne, celle-là qui fait remuer le fin fond du Maroc, à Oujda, Nador, Agadir, Lâayoune et tous les coins reclus du pays.
D'ailleurs, on ne s'étonnera que peu lorsqu'on constate que le Souverain, privilégiant le terrain, va droit aux objectifs comme les infrastructures, la santé, l'eau potable, l'habitat et leur corollaire de lutte contre les bidonvilles, l'environnement qui incarne la qualité de vie en faveur des citoyens et, dans un souci proclamé de rapprochement humain, le désenclavement par les projets routiers et ferroviaires. Al-Hoceïma illustre, aux yeux de S.M. le Roi, plus qu'un impératif.
L'Institut spécialisé en hôtellerie et tourisme, la gare maritime, le premier mobilisant quelque 35 millions de dirhams, la seconde 18 millions de dirhams, viennent traduire dans les faits cet engagement permanent du Souverain en faveur de cette province.
Car, et la visite que le Souverain y effectue depuis lundi en témoigne dans tous les sens, Al Hoceïma est pour le Souverain une sorte de front de bataille, l'un de ses coups de cœur, la province attachante où, à la faveur du terrible séisme survenu en février 2004, il avait – c'est le cas de le dire et bravant un hiver glacial - " campé " plusieurs semaines durant, suivi et supervisé personnellement, les premières opérations de secours , organisé ensuite la relance de la province.
Son action tendait exclusivement, uniquement osera-t-on dire, vers cet objectif essentiel : soutenir Al Hoceïma, se mobiliser pour elle, refuser la fatalité qui la frappait. Car, on ne le rappellera jamais assez, Sa Majesté Mohammed VI avait assumé non seulement un rôle de père de la nation, accouru sur les lieux pour partager la détresse des sinistrés, non seulement la mission de chef d'Etat enjoignant au gouvernement et aux instances diverses, fussent-elles publiques ou privées, de se mobiliser entièrement, mais s'était engagé en première ligne pour déployer une action multiforme, marquée par l'irréversible volonté à la fois de parer au plus pressé-à commencer par la prise en charge d'une population désemparée parce que sans abris - et de poser les jalons d'une reconstruction impérative de la ville et de ses régions.
Les visites qu'il avait, à bord de son véhicule, rendues aux populations des communes de Beni Bouayach et Imzouren, avaient connu une liesse populaire à nulle autre pareille.
L'enjeu, trois ans plus tard, ne se mesure pas aux projets lancés depuis lors. Mais à l'aune d'une présence à la fois physique et personnelle, avec ce que cette assertion suppose de dimension et de poids symbolique, ensuite à celle des projets lancés. Dans la foulée, le Souverain avait quelques semaines après, le 25 mars 2004, prononcé un important discours, appelant à l'élaboration par l'Etat d'un plan de développement structurel intégré, véritable "feuille de route " pour la relance et la modernisation de la province, mettant l'accent sur les investissements nécessaires, l'effort en matière de promotion du tourisme, de l'agriculture et de la pêche, mais surtout pour ne jamais l'oublier, dénonçant un certain laxisme eu égard aux normes de construction immobilière et " toutes pratiques illégales pour lesquelles le pays tout entier paye un lourd tribut, à chaque fois que survient une catastrophe naturelle " ! La visite que S.M. le Roi Mohammed VI entreprend cette semaine à Al Hoceïma, ne saurait s'inscrire seulement dans un suivi, intégré dans une conception de travail que le Souverain érige en méthodologie, mais elle traduit la continuité fidèle de l'engagement Royal, l'illustration de cette proximité qui marque son règne, celle-là qui fait remuer le fin fond du Maroc, à Oujda, Nador, Agadir, Lâayoune et tous les coins reclus du pays.
D'ailleurs, on ne s'étonnera que peu lorsqu'on constate que le Souverain, privilégiant le terrain, va droit aux objectifs comme les infrastructures, la santé, l'eau potable, l'habitat et leur corollaire de lutte contre les bidonvilles, l'environnement qui incarne la qualité de vie en faveur des citoyens et, dans un souci proclamé de rapprochement humain, le désenclavement par les projets routiers et ferroviaires. Al-Hoceïma illustre, aux yeux de S.M. le Roi, plus qu'un impératif.
L'Institut spécialisé en hôtellerie et tourisme, la gare maritime, le premier mobilisant quelque 35 millions de dirhams, la seconde 18 millions de dirhams, viennent traduire dans les faits cet engagement permanent du Souverain en faveur de cette province.
