Le Midem, le marché international du disque, a ouvert ses portes hier à Cannes pour sa quarantième édition.
L'industrie du disque, sous le choc du numérique, s'inquiète, en France, du projet des parlementaires sur les droits d'auteurs : Erik Izraelewicz. Le numérique est une vraie révolution. Il oblige de très nombreuses industries à se réinventer complètement.
Il ne faudrait pas cependant qu'il charrie avec lui quelques illusions, celle en particulier de l'avènement du "tout gratuit". Le disque est à cet égard un bon exemple. L'arrivée de la musique numérique est pour les majors du disque un véritable électrochoc. Le mariage du Net et du numérique a provoqué un effondrement de leurs ventes, à peine enrayé l'an dernier. Moins 40% en trois ans.
Et un début de décollage des ventes de musique en ligne, soit par Internet, soit surtout par téléphone mobile. Ce mariage a cependant des effets plus profonds encore. Il modifie radicalement la relation entre le vendeur et le client. Il favorise par exemple la vente directe, sans intermédiaire.
Mauvais pour les disquaires. Il exacerbe l'impatience du client, qui veut tout tout de suite. Il est source d'une transparence accrue, d'une plus grande concurrence aussi. Avec le piratage, avec les offres bon marché de certains sites payants, il fait enfin et surtout peser une pression inouïe sur le prix du disque.
L'industrie du disque, sous le choc du numérique, s'inquiète, en France, du projet des parlementaires sur les droits d'auteurs : Erik Izraelewicz. Le numérique est une vraie révolution. Il oblige de très nombreuses industries à se réinventer complètement.
Il ne faudrait pas cependant qu'il charrie avec lui quelques illusions, celle en particulier de l'avènement du "tout gratuit". Le disque est à cet égard un bon exemple. L'arrivée de la musique numérique est pour les majors du disque un véritable électrochoc. Le mariage du Net et du numérique a provoqué un effondrement de leurs ventes, à peine enrayé l'an dernier. Moins 40% en trois ans.
Et un début de décollage des ventes de musique en ligne, soit par Internet, soit surtout par téléphone mobile. Ce mariage a cependant des effets plus profonds encore. Il modifie radicalement la relation entre le vendeur et le client. Il favorise par exemple la vente directe, sans intermédiaire.
Mauvais pour les disquaires. Il exacerbe l'impatience du client, qui veut tout tout de suite. Il est source d'une transparence accrue, d'une plus grande concurrence aussi. Avec le piratage, avec les offres bon marché de certains sites payants, il fait enfin et surtout peser une pression inouïe sur le prix du disque.
