La Chine mettra vendredi sur le marché boursier sa première banque, ICBC. Il s'agit de la plus grande introduction en Bourse de tous les temps et une nouvelle preuve du dynamisme économique du pays le plus peuplé de la planète.
Le placement de l'Industrial and Commercial Bank of China, institut public, représentera une autre première : jamais une société n'avait été introduite simultanément aux Bourses de Hong Kong et Shanghaï. Moins de dix ans après la rétrocession de la colonie britannique à la Chine, cette première est emblématique du rapprochement des deux «capitales financières» de l'Empire du milieu. ICBC, que continuera à contrôler l'Etat communiste après sa privatisation partielle, introduira sur les places financières au moins 48,4 milliards de titres, levant ainsi 19,06 milliards de dollars.
Le placement pulvérise ainsi le précédent record pour une introduction en Bourse (un peu plus de 18 milliards de dollars) établi en 1998 par NTT DoCoMo, premier opérateur de télécommunication mobile japonais. Les investisseurs s'attendent de plus à ce qu'ICBC exerce une option de surallocation, lui permettant de porter à 55,65 milliards le nombre des titres placés. Le capital levé atteindrait ainsi 21,9 milliards de dollars lors de sa première cotation vendredi.
L'offre ICBC a suscité un engouement sans précédent, aussi bien de la part des investisseurs chinois qu'étranger. La tranche du placement réservée aux institutionnels a recueilli des offres pour un montant de près de 367 milliards de dollars américains: 350 mds de dollars à Hong Kong, soit un volume 50 fois supérieur à la demande, et près de 17 mds de dollars à Shanghaï (14 fois plus que les actions disponibles).
Quant aux particuliers, ils ont été littéralement des millions à se ruer sur les titres ICBC. A Hong Kong, une nouvelle fois saisie par la fièvre de l'argent facile, les petits porteurs ont demandé pour 54,4 milliards de dollars d'actions -un autre record-, soit 78 fois le volume
disponible.
Le placement de l'Industrial and Commercial Bank of China, institut public, représentera une autre première : jamais une société n'avait été introduite simultanément aux Bourses de Hong Kong et Shanghaï. Moins de dix ans après la rétrocession de la colonie britannique à la Chine, cette première est emblématique du rapprochement des deux «capitales financières» de l'Empire du milieu. ICBC, que continuera à contrôler l'Etat communiste après sa privatisation partielle, introduira sur les places financières au moins 48,4 milliards de titres, levant ainsi 19,06 milliards de dollars.
Le placement pulvérise ainsi le précédent record pour une introduction en Bourse (un peu plus de 18 milliards de dollars) établi en 1998 par NTT DoCoMo, premier opérateur de télécommunication mobile japonais. Les investisseurs s'attendent de plus à ce qu'ICBC exerce une option de surallocation, lui permettant de porter à 55,65 milliards le nombre des titres placés. Le capital levé atteindrait ainsi 21,9 milliards de dollars lors de sa première cotation vendredi.
L'offre ICBC a suscité un engouement sans précédent, aussi bien de la part des investisseurs chinois qu'étranger. La tranche du placement réservée aux institutionnels a recueilli des offres pour un montant de près de 367 milliards de dollars américains: 350 mds de dollars à Hong Kong, soit un volume 50 fois supérieur à la demande, et près de 17 mds de dollars à Shanghaï (14 fois plus que les actions disponibles).
Quant aux particuliers, ils ont été littéralement des millions à se ruer sur les titres ICBC. A Hong Kong, une nouvelle fois saisie par la fièvre de l'argent facile, les petits porteurs ont demandé pour 54,4 milliards de dollars d'actions -un autre record-, soit 78 fois le volume
disponible.
