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C'est officiel : Somathes (Société Marocaine du Thé et du Sucre) sort du domaine public. Et c'est le groupe Holmarcom qui remporte le marché pour la coquette somme de 539 MDH.
L'ouverture des plis, qui a eu lieu hier, a retenu l'offre financière de la famille Bensalah, qui avait été, d'ailleurs, suivie de très près par celle de MIDO (514 MDH).
Se trouvaient, par ailleurs, dans la course, parmi les 8 soumissionnaires, les groupes Indou Tata et Chaabi et les deux opérateurs de café Asta et café Dubois.
Pour rappel, ceux qui convoitaient l'offre avaient retiré le cahier de charges depuis déjà le 24 avril dernier auprès du ministère des Finances et de la Privatisation. La date limite de dépôt avait été arrêtée, à l'époque, au 14 juillet dernier.
Concernant le prix minimum de l'offre financière, les auteurs du montage financier l'avaient estimé à 440 MDH.
La famille en offrira une centaine de plus pour décrocher l'affaire. D'une pierre deux coups, elle fait son entrée dans une autre activité, histoire de se positionner davantage sur la scène économique.
Déjà présente dans l'industrie de l'eau, celle-ci inaugure un autre secteur, porteur et complémentaire d'ailleurs. Mais son grand challenge sera de moderniser celle qui avait succédé à l'ONTS, qui lui-même avait détenu le monopole des deux produits depuis près de 35 ans.
Somathes était venue se positionner autrement sur le marché. Elle avait, en effet, dès le départ axé ses activités sur l'approvisionnement des canaux de distribution (grossistes et grande distribution). C'était, également en 2005, que ladite société devait être privatisée. Ce n'est qu'une année après que l'opération se réalisera…
Une telle transaction était toutefois attendue compte tenu des nouvelles exigences du marché. Sa nouvelle configuration dictée, dès 1993, par la libéralisation du secteur a fait en effet que l'office perdit 60% de son marché d'antan.
Bref, la vive concurrence du secteur privé a valu bien des soucis à la société nationale qui n'était guère préparée pour relever un tel défi. Son plan de restructuration, adopté en 1998 et annonçant une rationalisation des charges signa pourtant sa volonté de redresser la barre.
Dès lors, le plan structurel se solda par la réduction des effectifs à travers un programme de départs volontaires qui a coûté 87 MDH et réduit les effectifs de moitié (855 en 2001 contre 446 en 2004).
Dans le même sens, l'entreprise publique procéda à l'externalisation de ses activités d'imprimerie et d'emballage.
Le bilan est positif.
Cinq ans après, les indicateurs de la société sont au vert. Son chiffre d'affaires augmente en moyenne de 8%. Entre-temps, le marché du thé a changé. Une cinquantaine d'importateurs du produit en vrac ou conditionné l'ont investi. Le Maroc représentant le principal importateur mondial de thé vert.
Somathes devra naviguer entre eux. Le Groupe Holmarcom fait désormais partie de la bataille.
L'ouverture des plis, qui a eu lieu hier, a retenu l'offre financière de la famille Bensalah, qui avait été, d'ailleurs, suivie de très près par celle de MIDO (514 MDH).
Se trouvaient, par ailleurs, dans la course, parmi les 8 soumissionnaires, les groupes Indou Tata et Chaabi et les deux opérateurs de café Asta et café Dubois.
Pour rappel, ceux qui convoitaient l'offre avaient retiré le cahier de charges depuis déjà le 24 avril dernier auprès du ministère des Finances et de la Privatisation. La date limite de dépôt avait été arrêtée, à l'époque, au 14 juillet dernier.
Concernant le prix minimum de l'offre financière, les auteurs du montage financier l'avaient estimé à 440 MDH.
La famille en offrira une centaine de plus pour décrocher l'affaire. D'une pierre deux coups, elle fait son entrée dans une autre activité, histoire de se positionner davantage sur la scène économique.
Déjà présente dans l'industrie de l'eau, celle-ci inaugure un autre secteur, porteur et complémentaire d'ailleurs. Mais son grand challenge sera de moderniser celle qui avait succédé à l'ONTS, qui lui-même avait détenu le monopole des deux produits depuis près de 35 ans.
Somathes était venue se positionner autrement sur le marché. Elle avait, en effet, dès le départ axé ses activités sur l'approvisionnement des canaux de distribution (grossistes et grande distribution). C'était, également en 2005, que ladite société devait être privatisée. Ce n'est qu'une année après que l'opération se réalisera…
Une telle transaction était toutefois attendue compte tenu des nouvelles exigences du marché. Sa nouvelle configuration dictée, dès 1993, par la libéralisation du secteur a fait en effet que l'office perdit 60% de son marché d'antan.
Bref, la vive concurrence du secteur privé a valu bien des soucis à la société nationale qui n'était guère préparée pour relever un tel défi. Son plan de restructuration, adopté en 1998 et annonçant une rationalisation des charges signa pourtant sa volonté de redresser la barre.
Dès lors, le plan structurel se solda par la réduction des effectifs à travers un programme de départs volontaires qui a coûté 87 MDH et réduit les effectifs de moitié (855 en 2001 contre 446 en 2004).
Dans le même sens, l'entreprise publique procéda à l'externalisation de ses activités d'imprimerie et d'emballage.
Le bilan est positif.
Cinq ans après, les indicateurs de la société sont au vert. Son chiffre d'affaires augmente en moyenne de 8%. Entre-temps, le marché du thé a changé. Une cinquantaine d'importateurs du produit en vrac ou conditionné l'ont investi. Le Maroc représentant le principal importateur mondial de thé vert.
Somathes devra naviguer entre eux. Le Groupe Holmarcom fait désormais partie de la bataille.
