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Un léger mieux semble caractériser le déficit commercial. Alors qu'au terme des quatre premiers mois de l'année, les échanges extérieurs se sont caractérisés par un certain dynamisme aussi bien des importations (+10,1%) que des exportations (+8,7%), ce qui s'est traduit par une aggravation de 11,7% du déficit commercial et un repli de 1,8 point du taux de couverture, à fin mai dernier, le déficit commercial s'est quelque peu étriqué pour ne graviter qu'autour de 10,8%.
Au demeurant, une tendance qui s'est accompagnée par une certaine stabilité du taux de couverture des importations par les exportations à 53,3%. Il faut dire que les ventes au reste du monde sont de plus en plus enclines à emprunter des trajectoires relativement ascendantes.
Selon l'Office des changes, à l'issue des cinq premiers mois de l'année, les exportations, exprimées FOB, ont enregistré une progression de 10,8% à 42.498,2 millions de DH (MDH) contre 38.365,1MDH une année auparavant. Les mêmes sources imputent cette évolution aux ventes de phosphates et dérivés en expansion de 32,6%. La part des phosphates et dérivés dans le total des exportations a atteint 17,3% contre 14,5% à fin mai 2005 soit un gain de 2,8 points.
Par rapport à la moyenne de la même période des cinq dernières années, les exportations globales se sont inscrites en hausse de 18,3%. Et dans cette configuration, les demi-produits se maintiennent en deuxième position des groupes de produits à l'exportation avec une part de 28,8% contre 24,4% à fin mai 2005. Les biens de consommation demeurent au premier rang des groupes de produits à l'exportation avec une part de 31% (31,3% à fin mai 2005).
Les produits alimentaires arrivent en troisième place des groupes de produits à l'exportation avec une part en baisse de 20,3% au lieu de 24,2%. Même les exportations des produits du textile semblent reprendre du poil de la bête, les vêtements confectionnés vendus au reste du monde ont atteint le montant de 7.860,7 MDH contre 7.000,1 MDH, soit tout de même une progression de 12,3%.
Côté importations, hormis l'or industriel, les différents groupes de produits à l'importation se sont accrus, notamment les produits énergétiques, les biens d'équipement, les produits finis de consommation et les demi produits. Aussi, les biens d'équipement demeurent au deuxième rang des groupes de produits à l'importation avec une part de 22,1% au lieu de 21,9% à fin mai 2005.
Quant aux biens de consommation, ils ont régressé à la quatrième position parmi les groupes de produits à l'importation, (troisième rang à fin mai 2005), en dépit de la stabilité de leur part à 20,4% (20,5% une année auparavant).
Mais ce sont surtout les importations de l'or noir qui continuent de peser de tout leur poids dans la balance commerciale. «Les importations en pétrole brut ont atteint quelque 9,5 milliards de dirhams (MMDH) au terme des cinq premiers mois de l'année en cours, s'inscrivant ainsi en hausse de 20% par rapport au niveau enregistré une année auparavant (environ 7,92 MMDH)», indique l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc pour la période janvier-mai 2006.
Cet accroissement de la facture pétrolière s'explique essentiellement par le renchérissement des cours du pétrole sur le marché international. Le volume importé a affiché, durant la période janvier-mai 2006, une baisse de 16,2% pour se situer autour de 2,32 millions de tonnes.
L'Office des changes précise que le prix moyen de la tonne importée a augmenté de 43,1%, passant de 2.864 DH/t à 4.098 DH/t. Pour le seul mois de mai dernier, les achats de pétrole brut ont enregistré une hausse de 62,3% en valeur et de 12,2 % en volume.
Le cours moyen à l'importation a atteint 4.312 DH/t au lieu de 2.982 DH/t, explique la même source.
Pour leur part, les achats du Maroc en gaz de pétrole ont atteint, au terme des cinq premiers mois de l'année en cours, quelque 3 MMDH contre 2,12 MMDH, soit une hausse de 41,1%. En volume, la hausse a été moins importante, elle s'est établie à 4,4% (707.200 tonnes contre 677.300 tonnes).
Le prix moyen du gaz du pétrole s'est apprécié de 35,1% pour se stabiliser autour de 4.288 DH/t en mai dernier.
Les achats de pétrole brut et de gaz de pétrole ont fortement dopé les importations des produits énergétiques en général, qui ont atteint, à fin mai dernier, quelque 16,5 MMDH contre 13,77 MMDH (+19,8%).
Les produits énergétiques se placent ainsi au 3e rang parmi les groupes de produits à l'import. Leur part dans le total des importations s'est accrue de 1,6 point (20,7% contre 19,1%).
Au demeurant, une tendance qui s'est accompagnée par une certaine stabilité du taux de couverture des importations par les exportations à 53,3%. Il faut dire que les ventes au reste du monde sont de plus en plus enclines à emprunter des trajectoires relativement ascendantes.
Selon l'Office des changes, à l'issue des cinq premiers mois de l'année, les exportations, exprimées FOB, ont enregistré une progression de 10,8% à 42.498,2 millions de DH (MDH) contre 38.365,1MDH une année auparavant. Les mêmes sources imputent cette évolution aux ventes de phosphates et dérivés en expansion de 32,6%. La part des phosphates et dérivés dans le total des exportations a atteint 17,3% contre 14,5% à fin mai 2005 soit un gain de 2,8 points.
Par rapport à la moyenne de la même période des cinq dernières années, les exportations globales se sont inscrites en hausse de 18,3%. Et dans cette configuration, les demi-produits se maintiennent en deuxième position des groupes de produits à l'exportation avec une part de 28,8% contre 24,4% à fin mai 2005. Les biens de consommation demeurent au premier rang des groupes de produits à l'exportation avec une part de 31% (31,3% à fin mai 2005).
Les produits alimentaires arrivent en troisième place des groupes de produits à l'exportation avec une part en baisse de 20,3% au lieu de 24,2%. Même les exportations des produits du textile semblent reprendre du poil de la bête, les vêtements confectionnés vendus au reste du monde ont atteint le montant de 7.860,7 MDH contre 7.000,1 MDH, soit tout de même une progression de 12,3%.
Côté importations, hormis l'or industriel, les différents groupes de produits à l'importation se sont accrus, notamment les produits énergétiques, les biens d'équipement, les produits finis de consommation et les demi produits. Aussi, les biens d'équipement demeurent au deuxième rang des groupes de produits à l'importation avec une part de 22,1% au lieu de 21,9% à fin mai 2005.
Quant aux biens de consommation, ils ont régressé à la quatrième position parmi les groupes de produits à l'importation, (troisième rang à fin mai 2005), en dépit de la stabilité de leur part à 20,4% (20,5% une année auparavant).
Mais ce sont surtout les importations de l'or noir qui continuent de peser de tout leur poids dans la balance commerciale. «Les importations en pétrole brut ont atteint quelque 9,5 milliards de dirhams (MMDH) au terme des cinq premiers mois de l'année en cours, s'inscrivant ainsi en hausse de 20% par rapport au niveau enregistré une année auparavant (environ 7,92 MMDH)», indique l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc pour la période janvier-mai 2006.
Cet accroissement de la facture pétrolière s'explique essentiellement par le renchérissement des cours du pétrole sur le marché international. Le volume importé a affiché, durant la période janvier-mai 2006, une baisse de 16,2% pour se situer autour de 2,32 millions de tonnes.
L'Office des changes précise que le prix moyen de la tonne importée a augmenté de 43,1%, passant de 2.864 DH/t à 4.098 DH/t. Pour le seul mois de mai dernier, les achats de pétrole brut ont enregistré une hausse de 62,3% en valeur et de 12,2 % en volume.
Le cours moyen à l'importation a atteint 4.312 DH/t au lieu de 2.982 DH/t, explique la même source.
Pour leur part, les achats du Maroc en gaz de pétrole ont atteint, au terme des cinq premiers mois de l'année en cours, quelque 3 MMDH contre 2,12 MMDH, soit une hausse de 41,1%. En volume, la hausse a été moins importante, elle s'est établie à 4,4% (707.200 tonnes contre 677.300 tonnes).
Le prix moyen du gaz du pétrole s'est apprécié de 35,1% pour se stabiliser autour de 4.288 DH/t en mai dernier.
Les achats de pétrole brut et de gaz de pétrole ont fortement dopé les importations des produits énergétiques en général, qui ont atteint, à fin mai dernier, quelque 16,5 MMDH contre 13,77 MMDH (+19,8%).
Les produits énergétiques se placent ainsi au 3e rang parmi les groupes de produits à l'import. Leur part dans le total des importations s'est accrue de 1,6 point (20,7% contre 19,1%).
