Holcim Maroc part à la conquête du marché du centre (axe Casablanca-Marrakech) en s'implantant à Settat. Avec un investissement de 2,5 milliards de Dhs, cette nouvelle unité de production, qui a déjà démarré mais qui n'a fait l'objet d'une communication qu'avant-hier, est en mesure de permettre au cimentier de mettre sur le marché 1,7 million de tonnes de ciment supplémentaires.
Ce qui représentera, selon Dominique Drouet, président du directoire du groupe Holcim Maroc, 20 % de la capacité totale de production du Maroc et «permettra ainsi de couvrir toute la demande du marché marocain et d'enregistrer un excédent» qui sera orienté à l'export. Car, explique-t-on, même si le marché local est en pleine progression, il n'est pas encore en mesure d'absorber les volumes produits par les cimentiers marocains.
Il est à noter à ce sujet que la consommation du ciment se montre dynamique, puisqu'elle a frôlé la barre de six millions et demi de tonnes au premier semestre 2006, soit une évolution de 10,7 % par rapport à la même période de l'année précédente. En 2005, les ventes ont dépassé, pour la première fois, le cap des dix millions de tonnes marquant ainsi une croissance de 5 % par rapport à 2004.
En tous cas, les responsables de Holcim Maroc se montrent humbles et ne prétendent pas grignoter des parts de marché supplémentaires, avec ce nouvel outil de production. «Notre objectif est plutôt de nous maintenir et livrer notre part de marché», affirme M. Drouet.Cette nouvelle unité, explique-t-il, permettra notamment à Holcim, qui est bien implantée dans les marchés du Centre Nord et de l'Oriental, de renforcer sa position sur le marché très porteur du centre.
Pour la partie de la production, destinée à l'export, le cimentier pense notamment au marché italien, -qui devrait être approvisionné à partir de l'usine de Nador-, à celui de l'Afrique subsaharienne et aux Etats-Unis, au départ de l'unité de Settat. Par ailleurs, il est à signaler que ce projet est en pipe depuis des années. Selon un responsable de la société, ce nouvel investissement a été proposé il y a à peu près cinq ans. Mais, le Conseil d'administration du groupe Holcim, basé en Suisse, s'est montré réticent.
Il a fallu du temps pour le convaincre de l'utilité de s'engager dans un tel investissement au Maroc, pays limité en terme de consommation. La construction de la cimenterie a débuté en 2004. Le site du projet est situé à Tamedrost sur une superficie de 74 ha aux alentours de Settat, le long de la voie ferrée Sidi El Aydi-Oued Zem et de la route provinciale. La proximité des réseaux routier et ferroviaire permet l'approvisionnement de la cimenterie en matières premières et combustibles ainsi que l'expédition du ciment.
Ce chantier s'étale sur trois années avec trois étapes principales: la construction du terminal d'ensachage et de distribution de la cimenterie opérationnel depuis juin 2005, la construction de l'atelier de broyage ciment mis en service en ce mois de septembre, alors que la troisième étape, qui concerne l'atelier cuisson (four), sera achevée en juin de l'année 2007. Cette usine est alimentée à partir de la carrière de Sidi Hajjaj, qui s'étend sur une superficie de 400 ha, située le long de la voie ferrée Sidi El Aydi-Oued Zem à quelques kilomètres de l'usine.
Elle abrite un atelier de concassage, un hall de pré-homogénéisation et de stockage ainsi qu'une installation de chargement des trains reliée à la voie ferrée qui mène jusqu'à l'usine. Il est également à noter qu'à l'occasion de cette implantation, Holcim réalisera un projet de mise en place d'une plate-forme de traitement de déchets industriels dans la commune de Oulad Zidane à 60 km de la cimenterie de Holcim Maroc à Settat.
Ce qui représentera, selon Dominique Drouet, président du directoire du groupe Holcim Maroc, 20 % de la capacité totale de production du Maroc et «permettra ainsi de couvrir toute la demande du marché marocain et d'enregistrer un excédent» qui sera orienté à l'export. Car, explique-t-on, même si le marché local est en pleine progression, il n'est pas encore en mesure d'absorber les volumes produits par les cimentiers marocains.
Il est à noter à ce sujet que la consommation du ciment se montre dynamique, puisqu'elle a frôlé la barre de six millions et demi de tonnes au premier semestre 2006, soit une évolution de 10,7 % par rapport à la même période de l'année précédente. En 2005, les ventes ont dépassé, pour la première fois, le cap des dix millions de tonnes marquant ainsi une croissance de 5 % par rapport à 2004.
En tous cas, les responsables de Holcim Maroc se montrent humbles et ne prétendent pas grignoter des parts de marché supplémentaires, avec ce nouvel outil de production. «Notre objectif est plutôt de nous maintenir et livrer notre part de marché», affirme M. Drouet.Cette nouvelle unité, explique-t-il, permettra notamment à Holcim, qui est bien implantée dans les marchés du Centre Nord et de l'Oriental, de renforcer sa position sur le marché très porteur du centre.
Pour la partie de la production, destinée à l'export, le cimentier pense notamment au marché italien, -qui devrait être approvisionné à partir de l'usine de Nador-, à celui de l'Afrique subsaharienne et aux Etats-Unis, au départ de l'unité de Settat. Par ailleurs, il est à signaler que ce projet est en pipe depuis des années. Selon un responsable de la société, ce nouvel investissement a été proposé il y a à peu près cinq ans. Mais, le Conseil d'administration du groupe Holcim, basé en Suisse, s'est montré réticent.
Il a fallu du temps pour le convaincre de l'utilité de s'engager dans un tel investissement au Maroc, pays limité en terme de consommation. La construction de la cimenterie a débuté en 2004. Le site du projet est situé à Tamedrost sur une superficie de 74 ha aux alentours de Settat, le long de la voie ferrée Sidi El Aydi-Oued Zem et de la route provinciale. La proximité des réseaux routier et ferroviaire permet l'approvisionnement de la cimenterie en matières premières et combustibles ainsi que l'expédition du ciment.
Ce chantier s'étale sur trois années avec trois étapes principales: la construction du terminal d'ensachage et de distribution de la cimenterie opérationnel depuis juin 2005, la construction de l'atelier de broyage ciment mis en service en ce mois de septembre, alors que la troisième étape, qui concerne l'atelier cuisson (four), sera achevée en juin de l'année 2007. Cette usine est alimentée à partir de la carrière de Sidi Hajjaj, qui s'étend sur une superficie de 400 ha, située le long de la voie ferrée Sidi El Aydi-Oued Zem à quelques kilomètres de l'usine.
Elle abrite un atelier de concassage, un hall de pré-homogénéisation et de stockage ainsi qu'une installation de chargement des trains reliée à la voie ferrée qui mène jusqu'à l'usine. Il est également à noter qu'à l'occasion de cette implantation, Holcim réalisera un projet de mise en place d'une plate-forme de traitement de déchets industriels dans la commune de Oulad Zidane à 60 km de la cimenterie de Holcim Maroc à Settat.
