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Le contrat-programme du secteur des TIC se fait attendre

La signature de ce projet, qui couvre la période 2006-2012, était prévue en novembre puis au début de l'année

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Prêt depuis plusieurs mois déjà, le contrat-programme des technologies de l'information et de la communication (TIC), dont la signature a même été prévue dans le programme officiel des premières Assises de l'Internet à Skhirat au début de novembre dernier, n'arrive toujours pas à voir le jour.

L'explication donnée par le ministère des Affaires économiques et générales et les responsables de l'APEBI (Association des professionnels des technologies de l'information) est leur souci d'arriver à un plan d'action réalisable, pour ne pas répéter la même erreur qui a été derrière l'échec d'un premier projet similaire au début de cette décennie. La dernière échéance avancée est ce janvier et ce, au cours d'une réunion du bureau de la CGEM en décembre dernier.

Lors de la dernière Assemblée générale élective de l'Apebi du 19 décembre 2005, il a été précisé «qu'une signature avec le gouvernement des dispositions qui concernent le volet développement de l'industrie des TIC est prévue pour les semaines qui viennent. Les mesures relatives au volet développement de l'offshoring sont en cours de finalisation pour début 2006».

Il est à signaler que les représentants du secteur avaient été reçus en juillet dernier par le Premier ministre, Driss Jettou, pour la présentation de ce projet.
Proposée par les professionnels des TIC, cette stratégie d'action couvre la période 2006-2012, au lieu de 2005-2012 prévue initialement. Le plan d'action qui doit en découler concerne plusieurs domaines. Il s'agit du développement du gouvernement électronique (e-gov) et de la promotion de l'informatique au sein des établissements scolaires.

Sa finalité consistant en le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication au Maroc aux niveaux de la production, de l'export et de la création d'emploi, vise en priorité le développement de l'offshoring (sous-traitance). Selon les responsables de l'Apebi, ce créneau viendra compléter les activités des NTIC au Maroc et renforcera la position du Royaume comme l'un des pays les plus en pointe sur le développement de logiciels en offshore.

En termes d'objectifs chiffrés, ce programme prévoit notamment de créer 123.000 nouveaux emplois et de réaliser un chiffre d'affaires pour le secteur des TIC de l'ordre de 80 milliards de DH en 2012, contre 26 milliards en 2004. Ce CA devra être enregistré à hauteur de 50% par les télécoms (qui représentent actuellement 80% du CA global du secteur), 25% par l'offshoring et autant par des activités industrielles TIC.

Pour réaliser ces objectifs, les signataires de ce contrat-programme devront insister sur un certain nombre de mesures retenues sur la base des résultats d'une étude financée par le ministère de tutelle. Il s'agit notamment du soutien à l'innovation, de l'exploitation du potentiel du marché local, des mesures fiscales, de l'accès au financement, du déploiement accéléré de l'Administration électronique et du développement des ressources humaines et de la formation.

Concernant ce dernier point, on prévoit de passer de 1.000 ingénieurs par an actuellement à 5.000 dans les cinq années à venir. De même, ce plan d'action devra mettre l'accent sur l'appui que l'Administration doit fournir aux entreprises de ce secteur pour leur faciliter l'accès aux marchés et foires internationaux et leur permettre de bénéficier des appels d'offres nationaux.

Du reste, il s'agira également, dans ce contrat-programme, du développement de l'Internet, aussi bien en ce qui concerne le contenu, l'infrastructure et l'accès que la formation et la communication, de la poursuite de la libéralisation du secteur et la création des zones d'accueil dédiées aux activités TIC.
Pour le financement de l'ensemble de ces chantiers, les besoins sont estimés par l'Apebi à 750 MDH sur cinq ans.
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