Le gouvernement s'emploie à doter l'entreprise d'un programme spécifique de modernisation compétitive dans le cadre des efforts consentis pour la promotion de l'économie nationale. Dixit Driss Jettou, Premier ministre, lors des troisièmes Assises des PME-PMI. Aussi, toute une panoplie de mesures va être mise en place incessamment. Pour Hammad Kassal, il est impératif de sortir la PME marocaine de son archaïsme et de son isolement et ce, moyennant un certain nombre d'actions appropriées. «Le Maroc de l'audace», tel est l'intitulé du plan dédié aux PME-PMI nationale.
Le nouveau dispositif devrait normalement imprimer une «vitesse supérieure» au soutien aux PME-PMI et donner parallèlement davantage confiance aux entrepreneurs. L'on pourrait même dire que ce dispositif est agressif puisqu'il répond véritablement aux attentes des entreprises. Reste la mentalité des entrepreneurs à changer.
La mise à niveau dans leur mode de management est essentielle. En tout état de cause, l'objectif actuel des autorités n'est autre que de doter l'entreprise d'un programme spécifique de modernisation compétitive dans le cadre des efforts pour la promotion de l'économie nationale.
En plus des mesures institutionnelles, de la révision de la législation du travail, de la simplification des procédures administratives, de la mise à disposition d'une infrastructure d'accueil moderne et diversifiée, des efforts sont également déployés pour doter l'entreprise des ressources humaines adaptées à travers des programmes de formation appropriés.
Pour plus de précisions, il s'agit d'instruments de financement et de garantie visant la promotion directe de l'investissement à travers les concours de la Fondation Hassan II quant à l'acquisition du foncier et la construction de bâtiments professionnels, le financement des investissements des entreprises à travers le FOMAN, la mise en place du Fonds de restructuration financière destiné à la recapitalisation et au retraitement de l'endettement des entreprises.
L'on retient que la combinaison des deux derniers dispositifs permet de lever des fonds pouvant atteindre 22,5 millions de dirhams. Ce qui devrait élargir considérablement les possibilités de financement des entreprises et partant, de disposer d'instruments adaptés.
Cependant, le recours à ces dispositifs demeure limité.
Enfin, catalyseur de l'innovation, le capital risque fait partie désormais des us et coutumes.
En effet, a été adoptée récemment la loi 41-05 relative aux organismes de placement en capital risque (OPCR). Celle-ci offre un cadre adéquat pour les entités souhaitant exercer l'activité de capital risque au profit des PME-PMI.
Il est un fait que le texte de loi constitue un nouveau pas dans l'opération de financement, que ce soit au niveau de la mobilisation de l'épargne que de son orientation via des mécanismes de financements adéquats.
Ainsi, en vertu de ce texte, l'activité de ces organismes portent sur le financement des PME-PMI répondant aux conditions requises, sous forme de bons de capitaux, d'obligations convertibles, d'obligations non converties ou d'acomptes sur comptes courants des partenaires, en conformité avec les dispositions de cette loi.
Dans les faits, cette formule de financement permettra de renforcer et d'encourager l'investissement productif au Royaume et d'attirer davantage d'investissements privés étrangers. Pour simple rappel, le financement par capital risque peut accompagner toutes les étapes de développement de l'entreprise et constitue un prélude à son introduction en bourse et un vecteur essentiel pour la modernisation des PME-PMI.
A retenir également qu'aux termes de cette loi, les OPCR et leurs sociétés de gestion sont soumis au contrôle du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM).
Une loi, un programme, des mesures sont activés dans le cadre de la promotion de l'entreprise. Il ne tient plus donc aux entrepreneurs de saisir ces occasions.
Les PME-PMI sont donc tenues à doubler d'effort pour promouvoir la transparence, une exigence qui conditionne les relations avec les banques.
Le nouveau dispositif devrait normalement imprimer une «vitesse supérieure» au soutien aux PME-PMI et donner parallèlement davantage confiance aux entrepreneurs. L'on pourrait même dire que ce dispositif est agressif puisqu'il répond véritablement aux attentes des entreprises. Reste la mentalité des entrepreneurs à changer.
La mise à niveau dans leur mode de management est essentielle. En tout état de cause, l'objectif actuel des autorités n'est autre que de doter l'entreprise d'un programme spécifique de modernisation compétitive dans le cadre des efforts pour la promotion de l'économie nationale.
En plus des mesures institutionnelles, de la révision de la législation du travail, de la simplification des procédures administratives, de la mise à disposition d'une infrastructure d'accueil moderne et diversifiée, des efforts sont également déployés pour doter l'entreprise des ressources humaines adaptées à travers des programmes de formation appropriés.
Pour plus de précisions, il s'agit d'instruments de financement et de garantie visant la promotion directe de l'investissement à travers les concours de la Fondation Hassan II quant à l'acquisition du foncier et la construction de bâtiments professionnels, le financement des investissements des entreprises à travers le FOMAN, la mise en place du Fonds de restructuration financière destiné à la recapitalisation et au retraitement de l'endettement des entreprises.
L'on retient que la combinaison des deux derniers dispositifs permet de lever des fonds pouvant atteindre 22,5 millions de dirhams. Ce qui devrait élargir considérablement les possibilités de financement des entreprises et partant, de disposer d'instruments adaptés.
Cependant, le recours à ces dispositifs demeure limité.
Enfin, catalyseur de l'innovation, le capital risque fait partie désormais des us et coutumes.
En effet, a été adoptée récemment la loi 41-05 relative aux organismes de placement en capital risque (OPCR). Celle-ci offre un cadre adéquat pour les entités souhaitant exercer l'activité de capital risque au profit des PME-PMI.
Il est un fait que le texte de loi constitue un nouveau pas dans l'opération de financement, que ce soit au niveau de la mobilisation de l'épargne que de son orientation via des mécanismes de financements adéquats.
Ainsi, en vertu de ce texte, l'activité de ces organismes portent sur le financement des PME-PMI répondant aux conditions requises, sous forme de bons de capitaux, d'obligations convertibles, d'obligations non converties ou d'acomptes sur comptes courants des partenaires, en conformité avec les dispositions de cette loi.
Dans les faits, cette formule de financement permettra de renforcer et d'encourager l'investissement productif au Royaume et d'attirer davantage d'investissements privés étrangers. Pour simple rappel, le financement par capital risque peut accompagner toutes les étapes de développement de l'entreprise et constitue un prélude à son introduction en bourse et un vecteur essentiel pour la modernisation des PME-PMI.
A retenir également qu'aux termes de cette loi, les OPCR et leurs sociétés de gestion sont soumis au contrôle du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM).
Une loi, un programme, des mesures sont activés dans le cadre de la promotion de l'entreprise. Il ne tient plus donc aux entrepreneurs de saisir ces occasions.
Les PME-PMI sont donc tenues à doubler d'effort pour promouvoir la transparence, une exigence qui conditionne les relations avec les banques.
