L'Agence urbaine de Casablanca (AUC) a lancé la semaine dernière le plan d'aménagement de l'arrondissement de Hay Hassani pour accompagner et insérer le projet d'Anfa dans cette partie de la ville. Ce plan, annonce Allal Sakrouhi, gouverneur-directeur de l'Agence urbaine de Casablanca (AUC), va devenir un élément phare pour l'organisation de l'ensemble de cet espace, qui est à la fois la porte Sud et la porte Ouest de Casablanca.
Dans le même sillage, l'AUC a lancé le plan d'aménagement de Dar Bouazza et de Bouskoura, de manière à avoir une meilleure visibilité et une meilleure organisation de la périphérie, qui est un véritable atout de la métropole pour régler une partie de ses problèmes fonciers.
En parallèle, elle a lancé le plan de Aïn Sbaâ et des Roches Noires, qui sont un prolongement naturel du plan d'aménagement de Zenata. L'objectif : revaloriser le littoral. Ce dernier, pour des raisons historiques, a été industrialisé et par conséquent traversé par une multitude de flux de circulation, ce qui fait qu'il est peu utilisé. «Avec le nouveau plan d'aménagement, la fonction du littoral subira une mutation en profondeur. En effet, les terrains industriels seront convertis en centres d'affaires. Il n'y aura pas de mutation de l'industrie vers l'habitat, mais de l'industrie vers les activités tertiaires», nous a indiqué Allal Sakrouhi.
Et d'ajouter que le plan en question réglera les déséquilibres entre la partie Est et la partie Ouest de Casablanca. La partie Ouest est la mieux encadrée sur le plan de l'urbanisation et suffisamment occupée, puisqu'elle concentre l'essentiel des équipements de l'animation, alors que la partie Est est sous valorisée.
Concernant le système des dérogations, Allal Sakrouhi a affirmé que le plan d'aménagement constitue la règle et que les dérogations ne sont qu'une exception. Si on a recours le plus souvent à la dérogation à Casablanca plus qu'ailleurs, c'est parce que le plan d'aménagement que nous avons est un plan qui a été réalisé dans le contexte de la fin des années 80, qui n'avait pas prévu les mutations actuelles que traverse le Maroc.
Il cite l'exemple du Plan Emergence. «Aucun plan d'aménagement n'a prévu que Casablanca cible des secteurs et des métiers comme l'offshoring, l'aéronautique, l'automobile... Il est évident donc d'instrumentaliser le système des dérogations pour pouvoir se positionner sur ces secteurs en créant des zones qui leurs sont dédiées.
C'est grâce à ces mécanismes d'exception qu'on peut éventuellement remodeler les systèmes qui n'étaient pas prévus auparavant», a-t-il indiqué. Ceci dit, M. Sakrouhi n'ouvre pas la voie aux dérogations tous azimuts. Pour octroyer une dérogation à un projet quelconque, il faut que celui-ci remplisse trois conditions. L'investissement doit être égal ou supérieur à 200 MDH. Ensuite, il doit avoir un impact social mesurable clair en créant un certain nombre d'emplois.
Enfin, il doit apporter une plus-value importante en terme d'organisation d'espace.
Dans le même sillage, l'AUC a lancé le plan d'aménagement de Dar Bouazza et de Bouskoura, de manière à avoir une meilleure visibilité et une meilleure organisation de la périphérie, qui est un véritable atout de la métropole pour régler une partie de ses problèmes fonciers.
En parallèle, elle a lancé le plan de Aïn Sbaâ et des Roches Noires, qui sont un prolongement naturel du plan d'aménagement de Zenata. L'objectif : revaloriser le littoral. Ce dernier, pour des raisons historiques, a été industrialisé et par conséquent traversé par une multitude de flux de circulation, ce qui fait qu'il est peu utilisé. «Avec le nouveau plan d'aménagement, la fonction du littoral subira une mutation en profondeur. En effet, les terrains industriels seront convertis en centres d'affaires. Il n'y aura pas de mutation de l'industrie vers l'habitat, mais de l'industrie vers les activités tertiaires», nous a indiqué Allal Sakrouhi.
Et d'ajouter que le plan en question réglera les déséquilibres entre la partie Est et la partie Ouest de Casablanca. La partie Ouest est la mieux encadrée sur le plan de l'urbanisation et suffisamment occupée, puisqu'elle concentre l'essentiel des équipements de l'animation, alors que la partie Est est sous valorisée.
Concernant le système des dérogations, Allal Sakrouhi a affirmé que le plan d'aménagement constitue la règle et que les dérogations ne sont qu'une exception. Si on a recours le plus souvent à la dérogation à Casablanca plus qu'ailleurs, c'est parce que le plan d'aménagement que nous avons est un plan qui a été réalisé dans le contexte de la fin des années 80, qui n'avait pas prévu les mutations actuelles que traverse le Maroc.
Il cite l'exemple du Plan Emergence. «Aucun plan d'aménagement n'a prévu que Casablanca cible des secteurs et des métiers comme l'offshoring, l'aéronautique, l'automobile... Il est évident donc d'instrumentaliser le système des dérogations pour pouvoir se positionner sur ces secteurs en créant des zones qui leurs sont dédiées.
C'est grâce à ces mécanismes d'exception qu'on peut éventuellement remodeler les systèmes qui n'étaient pas prévus auparavant», a-t-il indiqué. Ceci dit, M. Sakrouhi n'ouvre pas la voie aux dérogations tous azimuts. Pour octroyer une dérogation à un projet quelconque, il faut que celui-ci remplisse trois conditions. L'investissement doit être égal ou supérieur à 200 MDH. Ensuite, il doit avoir un impact social mesurable clair en créant un certain nombre d'emplois.
Enfin, il doit apporter une plus-value importante en terme d'organisation d'espace.
