La Communauté musulmane de Belgique s'apprête à célébrer, mardi prochain, l'Aïd Al-Adha, une tradition à laquelle des dizaines de milliers de familles musulmanes restent très attachées, même si les conditions du sacrifice rituel du mouton ne sont pas toujours réunies.
Un grand nombre de familles musulmanes, essentiellement d'origine marocaine ou turque, souffre de l'insuffisance de lieux d'abattage adaptés, d'où la prolifération de l'abattage clandestin dans les maisons et même dans les appartements. Une pratique illégale très répandue, mais néanmoins tolérée.
A Bruxelles où 17.000 moutons devraient être sacrifiés cette année, les autorités de la région ont décidé d'installer un abattoir temporaire d'une capacité de 6.000 moutons. Il s'ajoute à d'autres lieux mis à disposition par d'autres communes, d'une capacité globale de 1.000 têtes.
Ce site temporaire de 20.000 m2, servira de surcroît comme un immense marché au mouton. Les fidèles pourront y acheter leur ovin et remplir les diverses formalités administratives, dont l'acquisition de leur certificat d'abattage.
La bête achetée sera impérativement gardée sur place jusqu'au jour du sacrifice.
Pour certaines associations musulmanes, le dispositif mis en place à Bruxelles demeure à la fois insuffisant et inadapté. Il permet à 7.000 fidèles tout au plus de sacrifier un mouton selon les prescriptions légales, le reste, soit 10.000 sacrifices, devant se faire par les moyens habituels.
En outre, la mise en place de sites d'abattage légaux n'est pas synonyme d'une utilisation optimale de leurs capacités, de nombreux fidèles étant dissuadés par les longues files d'attente le jour du sacrifice ou par les formalités administratives rebutantes.
Devant le peu d'empressement des fidèles à s'inscrire dans les lieux d'abattage agréés, le secrétaire d'Etat à la propreté publique de la Région de Bruxelles, Emir Kir, a appelé «au sens des responsabilités des autorités religieuses musulmanes et des responsables de mosquée pour qu'ils (...) encouragent les musulmans à profiter des installations régionales et communales pour effectuer le sacrifice dans des conditions optimales de salubrité, d'hygiène et de légalité».
En dépit de ces difficultés qui s'ajoutent parfois à celles qu'éprouvent de nombreux fidèles à se libérer de leur travail le jour de l'Aïd, la communauté musulmane reste profondément attachée à cette fête, perçue non seulement comme la commémoration du Sacrifice d'Ibrahim, mais aussi comme l'occasion de retrouvailles familiales et communautaires.
Un grand nombre de familles musulmanes, essentiellement d'origine marocaine ou turque, souffre de l'insuffisance de lieux d'abattage adaptés, d'où la prolifération de l'abattage clandestin dans les maisons et même dans les appartements. Une pratique illégale très répandue, mais néanmoins tolérée.
A Bruxelles où 17.000 moutons devraient être sacrifiés cette année, les autorités de la région ont décidé d'installer un abattoir temporaire d'une capacité de 6.000 moutons. Il s'ajoute à d'autres lieux mis à disposition par d'autres communes, d'une capacité globale de 1.000 têtes.
Ce site temporaire de 20.000 m2, servira de surcroît comme un immense marché au mouton. Les fidèles pourront y acheter leur ovin et remplir les diverses formalités administratives, dont l'acquisition de leur certificat d'abattage.
La bête achetée sera impérativement gardée sur place jusqu'au jour du sacrifice.
Pour certaines associations musulmanes, le dispositif mis en place à Bruxelles demeure à la fois insuffisant et inadapté. Il permet à 7.000 fidèles tout au plus de sacrifier un mouton selon les prescriptions légales, le reste, soit 10.000 sacrifices, devant se faire par les moyens habituels.
En outre, la mise en place de sites d'abattage légaux n'est pas synonyme d'une utilisation optimale de leurs capacités, de nombreux fidèles étant dissuadés par les longues files d'attente le jour du sacrifice ou par les formalités administratives rebutantes.
Devant le peu d'empressement des fidèles à s'inscrire dans les lieux d'abattage agréés, le secrétaire d'Etat à la propreté publique de la Région de Bruxelles, Emir Kir, a appelé «au sens des responsabilités des autorités religieuses musulmanes et des responsables de mosquée pour qu'ils (...) encouragent les musulmans à profiter des installations régionales et communales pour effectuer le sacrifice dans des conditions optimales de salubrité, d'hygiène et de légalité».
En dépit de ces difficultés qui s'ajoutent parfois à celles qu'éprouvent de nombreux fidèles à se libérer de leur travail le jour de l'Aïd, la communauté musulmane reste profondément attachée à cette fête, perçue non seulement comme la commémoration du Sacrifice d'Ibrahim, mais aussi comme l'occasion de retrouvailles familiales et communautaires.
