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Toute la vie sociale se colore alors de gaieté et de joie. On s'offre des cadeaux et les mets les plus délicieux sont préparés. Les personnes qui prévoient passer cette fête en famille aiment bien cette ambiance mais n'y prêtent pas trop attention. Elles ne connaissent pas la chance qu'elles ont car il y'a ceux qui se retrouvent seules pendant cette période.
Certains choisissent d'êtres seuls parce que c'est ce qu'ils préfèrent, tandis que d'autres n'ont pas de vacance ou les moyens financiers pour se déplacer et se rendre chez leur famille. D'autres encore se trouvent seuls après la perte d'un être cher ou d'un divorce. Que ça soit un étudiant avec un budget serré ou une mère ou père célibataire dont les enfants sont partis en visite chez l'ex-conjoint, le moral est au plus bas. Yassine est étudiant à Rabat, il habite à la cité universitaire et n'a d'autres ressources que sa bourse d'étudiant.
Sa famille est à Taza et il ne peut se permettre de lui rendre visite pour l'Aïd. «Je n'ai pas le choix. Déjà que j'ai pu à peine joindre les deux bouts en ce mois de Ramadan. Partir à Taza est un luxe que je ne peux m'offrir. Tous mes amis et camarades sont partis pendant le week-end. Il ne reste dans la cité que les étudiants africains pour la plupart ils ne sont pas musulmans et donc cette fête ne signifie rien pour eux. Je n'ai personne à Rabat et j'ai l'impression que je suis seul au monde.», déplore Yassine.
Heureusement pour lui que quelques étudiants étrangers sont musulmans et qu'ils essaient du mieux qu'ils peuvent de concocter une ambiance festive en se réunissant autour d'une table «garnie, selon les moyens qu'offre une bourse estudiantine», aime-t-il préciser. Voici donc un étudiant qui manque de moyens financiers. Prenons cette fois le cas de Lamya, responsable d'événementiel dans une agence de communication. Son mari et sa fille sont partis passer l'Aïd à Fès chez sa belle famille.
Elle se retrouve toute seule à Casablanca à cause de son travail. «Nous avons une commande de notre plus gros client, l'événement aura lieu juste à la reprise après les jours de la fête. Donc il n'y a pas moyen de bouger, nous avons justement ces trois jours-ci pour tout boucler et je suis obligée d'être présente. Heureusement que mon mari et ma belle famille sont compréhensifs mais sincèrement c'est dur surtout de ne pas voir ma petite fille chérie avec sa nouvelle tenue de l'Aïd.
Encore une fois je n'aurais droit qu'aux photos de la grande réunion familiale.», nous confie Lamya aux bords des larmes. Heureusement pour elle que ses collègues sont là et dans la même situation, au moins comme ça elle ne se sentira pas trop seule. Dans une autre ville, bien au sud, Laâyoune, une autre âme en peine.
Mohcine est médecin militaire, il est de permanence à l'hôpital puisque c'est le seul célibataire de la troupe. «Je me fais toujours avoir parce que je ne suis pas marié, je me retrouve à céder ma place aux autres confrères pour qu'ils passent l'Aïd avec leurs enfants. Ma mère, m'a appelé de Tanger en pleurant quand j'ai confirmé que je ne venais pas. Je suis encore plus désolé qu'elle mais je n'y peux rien !», rouspète notre médecin.
Mais il revient à dire, «ma seule consolation reste le sourire de mes patients et leur sympathie pour moi. Ils me réconfortent du mieux qu'ils peuvent». Alors que ces gens là et bien d'autres ont ce lourd sentiment d'être seuls en cette belle période de fête, d'autres à l'inverse n'ont pas consciences de la chance qu'ils ont.
En effet, souvent les retrouvailles familiales peuvent malheureusement donner lieu à des frictions et raviver les anciennes querelles même en une si belle occasion qu'est Aïd El Fitr.
Certains choisissent d'êtres seuls parce que c'est ce qu'ils préfèrent, tandis que d'autres n'ont pas de vacance ou les moyens financiers pour se déplacer et se rendre chez leur famille. D'autres encore se trouvent seuls après la perte d'un être cher ou d'un divorce. Que ça soit un étudiant avec un budget serré ou une mère ou père célibataire dont les enfants sont partis en visite chez l'ex-conjoint, le moral est au plus bas. Yassine est étudiant à Rabat, il habite à la cité universitaire et n'a d'autres ressources que sa bourse d'étudiant.
Sa famille est à Taza et il ne peut se permettre de lui rendre visite pour l'Aïd. «Je n'ai pas le choix. Déjà que j'ai pu à peine joindre les deux bouts en ce mois de Ramadan. Partir à Taza est un luxe que je ne peux m'offrir. Tous mes amis et camarades sont partis pendant le week-end. Il ne reste dans la cité que les étudiants africains pour la plupart ils ne sont pas musulmans et donc cette fête ne signifie rien pour eux. Je n'ai personne à Rabat et j'ai l'impression que je suis seul au monde.», déplore Yassine.
Heureusement pour lui que quelques étudiants étrangers sont musulmans et qu'ils essaient du mieux qu'ils peuvent de concocter une ambiance festive en se réunissant autour d'une table «garnie, selon les moyens qu'offre une bourse estudiantine», aime-t-il préciser. Voici donc un étudiant qui manque de moyens financiers. Prenons cette fois le cas de Lamya, responsable d'événementiel dans une agence de communication. Son mari et sa fille sont partis passer l'Aïd à Fès chez sa belle famille.
Elle se retrouve toute seule à Casablanca à cause de son travail. «Nous avons une commande de notre plus gros client, l'événement aura lieu juste à la reprise après les jours de la fête. Donc il n'y a pas moyen de bouger, nous avons justement ces trois jours-ci pour tout boucler et je suis obligée d'être présente. Heureusement que mon mari et ma belle famille sont compréhensifs mais sincèrement c'est dur surtout de ne pas voir ma petite fille chérie avec sa nouvelle tenue de l'Aïd.
Encore une fois je n'aurais droit qu'aux photos de la grande réunion familiale.», nous confie Lamya aux bords des larmes. Heureusement pour elle que ses collègues sont là et dans la même situation, au moins comme ça elle ne se sentira pas trop seule. Dans une autre ville, bien au sud, Laâyoune, une autre âme en peine.
Mohcine est médecin militaire, il est de permanence à l'hôpital puisque c'est le seul célibataire de la troupe. «Je me fais toujours avoir parce que je ne suis pas marié, je me retrouve à céder ma place aux autres confrères pour qu'ils passent l'Aïd avec leurs enfants. Ma mère, m'a appelé de Tanger en pleurant quand j'ai confirmé que je ne venais pas. Je suis encore plus désolé qu'elle mais je n'y peux rien !», rouspète notre médecin.
Mais il revient à dire, «ma seule consolation reste le sourire de mes patients et leur sympathie pour moi. Ils me réconfortent du mieux qu'ils peuvent». Alors que ces gens là et bien d'autres ont ce lourd sentiment d'être seuls en cette belle période de fête, d'autres à l'inverse n'ont pas consciences de la chance qu'ils ont.
En effet, souvent les retrouvailles familiales peuvent malheureusement donner lieu à des frictions et raviver les anciennes querelles même en une si belle occasion qu'est Aïd El Fitr.
