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Un militaire tué à Bejaia

Vives inquiétudes face à une reprise de la violence

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Les actes de violence gagnent en intensité en Algérie où un nouvel attentat à la bombe, perpétré dimanche à Bejaia (263 km à l'est d'Alger), a coûté la vie à un militaire et fait trois autres blessés parmi les soldats d'Alger, rapporte mardi la presse locale.

La bombe a explosé dans la forêt de Ben Ksila, dans la wilaya de Bejaia au passage d'une patrouille militaire, tuant un soldat et blessant trois autres. L'attentat de dimanche ayant coûté la vie à un militaire, intervient au moment où l'inquiétude gagne du terrain suite aux attentats perpétrés en Algérie et aux menaces proférées par les groupes armés de commettre des actes de violence dans divers endroits du pays.

Cette inquiétude, qui s'installe, intervient après les attentats meurtriers qui ont ciblé, dimanche, une patrouille de la brigade de la Gendarmerie sur la route de Takhoukht en Kabylie et la multiplication des fausses alertes à la bombe dans plusieurs villes, dont Alger. Pour tenter de rassurer l'opinion, l'aviation algérienne a mené, lundi, d'intenses bombardements des massifs forestiers en Kabylie alors que l'armée a déclenché une vaste opération de ratissage dans la forêt de Takhoukht à la recherche d'éléments armés qui paraissent avoir bien préparé l'attentat à la bombe de la veille ayant coûté la vie à sept gendarmes.

Les bombardements, qui ont lieu durant toute la nuit et la journée qui ont suivi l'attentat de dimanche dernier, ont sérieusement perturbé le rythme de vie des habitants d'Ath Yenni, souligne le journal, qui indique que les élèves d'une école primaire ont été renvoyés chez eux à cause de la peur engendrée par le bruit des bombes lâchées par les hélicoptères de l'armée de l'air algérienne.

De fausses alertes à la bombe ont été signalées dans divers endroits du pays, à Alger et à Constantine (431 km au sud-est d'Alger) mais celle du complexe industriel d'Arzio à Oran (432 km à l'ouest de la capitale) a provoqué une panique parmi les ouvriers et les services de sécurité en raison des matières très sensibles utilisées par ce complexe. Des équipes de la police scientifique ont fouillé le complexe avant de conclure à une fausse alerte à la bombe.

La psychose des attentats s'installe également à Alger où les Algérois gardent en mémoire les actes de violence lors de la décennie du terrorisme, qui ont commencé par des attentats par intermittence avant de gagner en intensité pour embraser la majeure partie du pays. Le directeur général de la DGSN, M. Tounsi, a annoncé le déploiement de 5.000 policiers supplémentaires à Alger pour renforcer les mesures de sécurité et faire face à d'éventuels actes de violence.
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