L'armée sénégalaise, soucieuse d'honorer de la plus belle manière l'invitation, a dépêché deux détachements de 168 éléments, représentant l'Ecole nationale des officiers d'active (ENOA) et le 1er bataillon de l'infanterie.
En plus de ces deux pelotons, c'est le chef d'état-major général des armées, le général de corps d'armées, Pape Khalilou Fall, qui assistera en personne à ce défilé pour consacrer, une fois de plus, cette fraternité d'armes qui a toujours lié soldats marocains et sénégalais.
«Notre participation entre dans le cadre des bonnes relations qui existent entre le Sénégal et le Maroc, relations très fécondes, très anciennes et qui sont bien entretenues» par les dirigeants des deux pays, ajoute le directeur de la DIRPA dans un entretien à l'agence MAP.
C'est aussi l'avis de l'ambassadeur du Maroc à Dakar, Moha Ouali Tagma, qui considère la participation des militaires sénégalais à cette fête des FAR comme "le symbole non seulement des excellentes relations multiséculaires qui unissent le Maroc et le Sénégal, mais également la fraternité d'armes qui lient les deux peuples et les deux prestigieuses institutions militaires".
En effet, depuis 1969, date d'admission de la première promotion d'élèves officiers sénégalais à l'Académie Royale militaire de Meknès, la coopération entre les deux armées n'a jamais connu d'interruption.
A ce jour, plus de 1.300 officiers et sous-officiers sénégalais ont été formés au Maroc ou y ont suivi des stages de spécialisation.
"Le Maroc est l'un des rares pays à consentir au Sénégal, de manière régulière, des possibilités de formation sans aucune contrepartie financière", reconnaît l'attaché militaire du Sénégal à Rabat, le colonel, Oumar Niang.
Tout comme le lieutenant-colonel Wardini, qui parle un français entrecoupé de plusieurs expressions en dialecte marocain qu'il a apprises à Meknès, les officiers sénégalais formés dans les académies des FAR et qui sont actuellement affectés à des postes de responsabilité, sont légion.
Le plus connu d'entre eux est le général Abdoulaye Fall qui vient de quitter son poste de commandant de la force de l'Onu en Côte d'Ivoire.
"Ces officiers formés au Maroc seront, dans un proche avenir et par le jeu de la succession des générations, majoritaires dans la haute hiérarchie militaire du Sénégal", prédit l'attaché militaire du Sénégal à Rabat.
La présence de l'armée sénégalaise à la fête des FAR s'inscrit aussi dans une tradition d'échanges, bien établie entre les deux institutions militaires.
Les Dakarois, tout comme les invités de marque du Président Abdoulaye Wade, n'oublieront pas de sitôt la prestation majestueuse des détachements de l'Académie Royale militaire de Meknès et de l'Ecole Royale navale de Casablanca lors des défilés de la fête de l'indépendance du Sénégal en 2004 et 2005.
Les Marocains, eux aussi, garderont en mémoire le spectacle commun offert par la Garde Royale et la Garde Rouge sénégalaise lors de la fête du Trône en 2004.
Cette fraternité d'armes, les FAR et l'armée sénégalaise ont eu à la cultiver, et à plusieurs reprises, en dehors de leurs bases et sur différents fronts.
Sollicitées constamment l'une comme l'autre par l'Onu, les deux armées se sont côtoyées souvent là où la paix était menacée et la sécurité mondiale mise à mal.
En Somalie, en Bosnie-Herzégovine, en Côte d'Ivoire et dans bien d'autres foyers de tension, les deux armées se sont retrouvées pour défendre les idéaux de paix et de liberté combien chères au Maroc et au Sénégal.
Et comme le résume M. Tagma, "le rôle déterminant joué par les soldats marocains et sénégalais dans la libération de l'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale et au sein des forces de maintien de la paix de l'Onu partout en Afrique et dans le monde en font les symboles de la démocratie, de la paix et de la liberté".
En plus de ces deux pelotons, c'est le chef d'état-major général des armées, le général de corps d'armées, Pape Khalilou Fall, qui assistera en personne à ce défilé pour consacrer, une fois de plus, cette fraternité d'armes qui a toujours lié soldats marocains et sénégalais.
«Notre participation entre dans le cadre des bonnes relations qui existent entre le Sénégal et le Maroc, relations très fécondes, très anciennes et qui sont bien entretenues» par les dirigeants des deux pays, ajoute le directeur de la DIRPA dans un entretien à l'agence MAP.
C'est aussi l'avis de l'ambassadeur du Maroc à Dakar, Moha Ouali Tagma, qui considère la participation des militaires sénégalais à cette fête des FAR comme "le symbole non seulement des excellentes relations multiséculaires qui unissent le Maroc et le Sénégal, mais également la fraternité d'armes qui lient les deux peuples et les deux prestigieuses institutions militaires".
En effet, depuis 1969, date d'admission de la première promotion d'élèves officiers sénégalais à l'Académie Royale militaire de Meknès, la coopération entre les deux armées n'a jamais connu d'interruption.
A ce jour, plus de 1.300 officiers et sous-officiers sénégalais ont été formés au Maroc ou y ont suivi des stages de spécialisation.
"Le Maroc est l'un des rares pays à consentir au Sénégal, de manière régulière, des possibilités de formation sans aucune contrepartie financière", reconnaît l'attaché militaire du Sénégal à Rabat, le colonel, Oumar Niang.
Tout comme le lieutenant-colonel Wardini, qui parle un français entrecoupé de plusieurs expressions en dialecte marocain qu'il a apprises à Meknès, les officiers sénégalais formés dans les académies des FAR et qui sont actuellement affectés à des postes de responsabilité, sont légion.
Le plus connu d'entre eux est le général Abdoulaye Fall qui vient de quitter son poste de commandant de la force de l'Onu en Côte d'Ivoire.
"Ces officiers formés au Maroc seront, dans un proche avenir et par le jeu de la succession des générations, majoritaires dans la haute hiérarchie militaire du Sénégal", prédit l'attaché militaire du Sénégal à Rabat.
La présence de l'armée sénégalaise à la fête des FAR s'inscrit aussi dans une tradition d'échanges, bien établie entre les deux institutions militaires.
Les Dakarois, tout comme les invités de marque du Président Abdoulaye Wade, n'oublieront pas de sitôt la prestation majestueuse des détachements de l'Académie Royale militaire de Meknès et de l'Ecole Royale navale de Casablanca lors des défilés de la fête de l'indépendance du Sénégal en 2004 et 2005.
Les Marocains, eux aussi, garderont en mémoire le spectacle commun offert par la Garde Royale et la Garde Rouge sénégalaise lors de la fête du Trône en 2004.
Cette fraternité d'armes, les FAR et l'armée sénégalaise ont eu à la cultiver, et à plusieurs reprises, en dehors de leurs bases et sur différents fronts.
Sollicitées constamment l'une comme l'autre par l'Onu, les deux armées se sont côtoyées souvent là où la paix était menacée et la sécurité mondiale mise à mal.
En Somalie, en Bosnie-Herzégovine, en Côte d'Ivoire et dans bien d'autres foyers de tension, les deux armées se sont retrouvées pour défendre les idéaux de paix et de liberté combien chères au Maroc et au Sénégal.
Et comme le résume M. Tagma, "le rôle déterminant joué par les soldats marocains et sénégalais dans la libération de l'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale et au sein des forces de maintien de la paix de l'Onu partout en Afrique et dans le monde en font les symboles de la démocratie, de la paix et de la liberté".
