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Cette opération pilote, précise-t-on, est la première d'une série d'actions de promotion de l'artisanat à contenu culturel au sein des réseaux de distribution modernes.
Cette manifestation, qui démarrera le 20 février 2006 et se poursuivra jusqu'au 6 mars 2006 dans les 12 magasins Marjane, a été placée sous le thème «La Maison de l'Artisan et Marjane : ensemble pour promouvoir l'artisanat marocain».
Son objectif est de « répondre à l'engouement de la clientèle marocaine des grandes villes pour les produits d'artisanat marocain et promouvoir la production artisanale marocaine à travers le réseau de la chaîne Marjane, en vue d'organiser progressivement une distribution régulière des produits d'artisanat». Il s'agit, pour cette opération pilote, des produits du mobilier, du textile, de la décoration, de la poterie, etc.
Ce volet de la distribution constitue, en effet, l'un des points forts de la nouvelle stratégie nationale de l'artisanat qui donne la priorité aux réseaux de distribution modernes avec la sélection, par voie d'appel d'offres, d'un nombre restreint d'opérateurs en mesure de répondre à la demande des producteurs. Selon les responsables du département de l'Artisanat, la sélection se fait en fonction notamment de la solidité financière de l'entreprise, de sa taille, de la qualité de son management et son orientation vers l'export.
Par la suite, un contrat tripartite est signé entre l'Etat, le producteur et le réseau de distribution, précisant les engagements de chaque signataire, à savoir les obligations de résultats chiffrés, pour les opérateurs sélectionnés, et le soutien à la production et à la commercialisation, pour l'Etat, à travers des campagnes de marketing et de promotion.
Il est à rappeler que la nouvelle stratégie nationale de l'artisanat, qui a été dévoilée au mois d'octobre dernier, prévoit, à l'horizon 2015, de créer 117.500 emplois, de générer 4 milliards de DH de PIB supplémentaire, de multiplier par 10 les exportations formelles et de doubler le chiffre d'affaires de l'artisanat à contenu culturel.
Pour réaliser ces objectifs, cette stratégie se propose, selon le ministère de tutelle, comme «une vision claire et volontariste et un plan d'action concret pour chaque type d'acteur du secteur». Il s'agit en fait, avait-on précisé, «d'aider à l'émergence et au développement d'un tissu d'acteurs-producteurs de référence et appuyer les mono-artisans urbains et ruraux en terme de production/vente et d'amélioration de leurs conditions de vie».
Parallèlement, on prévoit l'élargissement du tissu de production pour répondre au potentiel de la demande, en aidant les PME opérant dans le secteur à se développer et en incitant à la création de nouvelles entités.
Cette manifestation, qui démarrera le 20 février 2006 et se poursuivra jusqu'au 6 mars 2006 dans les 12 magasins Marjane, a été placée sous le thème «La Maison de l'Artisan et Marjane : ensemble pour promouvoir l'artisanat marocain».
Son objectif est de « répondre à l'engouement de la clientèle marocaine des grandes villes pour les produits d'artisanat marocain et promouvoir la production artisanale marocaine à travers le réseau de la chaîne Marjane, en vue d'organiser progressivement une distribution régulière des produits d'artisanat». Il s'agit, pour cette opération pilote, des produits du mobilier, du textile, de la décoration, de la poterie, etc.
Ce volet de la distribution constitue, en effet, l'un des points forts de la nouvelle stratégie nationale de l'artisanat qui donne la priorité aux réseaux de distribution modernes avec la sélection, par voie d'appel d'offres, d'un nombre restreint d'opérateurs en mesure de répondre à la demande des producteurs. Selon les responsables du département de l'Artisanat, la sélection se fait en fonction notamment de la solidité financière de l'entreprise, de sa taille, de la qualité de son management et son orientation vers l'export.
Par la suite, un contrat tripartite est signé entre l'Etat, le producteur et le réseau de distribution, précisant les engagements de chaque signataire, à savoir les obligations de résultats chiffrés, pour les opérateurs sélectionnés, et le soutien à la production et à la commercialisation, pour l'Etat, à travers des campagnes de marketing et de promotion.
Il est à rappeler que la nouvelle stratégie nationale de l'artisanat, qui a été dévoilée au mois d'octobre dernier, prévoit, à l'horizon 2015, de créer 117.500 emplois, de générer 4 milliards de DH de PIB supplémentaire, de multiplier par 10 les exportations formelles et de doubler le chiffre d'affaires de l'artisanat à contenu culturel.
Pour réaliser ces objectifs, cette stratégie se propose, selon le ministère de tutelle, comme «une vision claire et volontariste et un plan d'action concret pour chaque type d'acteur du secteur». Il s'agit en fait, avait-on précisé, «d'aider à l'émergence et au développement d'un tissu d'acteurs-producteurs de référence et appuyer les mono-artisans urbains et ruraux en terme de production/vente et d'amélioration de leurs conditions de vie».
Parallèlement, on prévoit l'élargissement du tissu de production pour répondre au potentiel de la demande, en aidant les PME opérant dans le secteur à se développer et en incitant à la création de nouvelles entités.
