Comment débute votre séjour au Maroc ?
Je suis comblée. C'est la première fois que je viens au Maroc, mais c'est un rêve que j'ai toujours caressé depuis l'enfance. Lorsqu'on m'a proposé de venir chanter à Casablanca, j'étais tout excitée et heureuse. C'est l'occasion pour moi de faire connaissance avec un pays extraordinaire qui m'a toujours intéressée. J'ai toujours eu envie de connaître son architecture, sa culture et aussi sa cuisine. J'adore la cuisine et là, je suis gâtée.
Comment se déroule votre
tournée ?
On a commencé la tournée avec l'équipe en juin, avec deux concerts à Paris. Puis on a sillonné toute la France pendant les mois de juillet et août à travers les festivals d'été. Il nous reste encore quelques concerts de prévus pour ce mois. Je compte m'arrêter en novembre pour pouvoir souffler un peu. Et en décembre nous avons prévu avec mon mari de partir en Australie pour présenter à la famille notre fils Gabriel. Je suis heureuse de l'emmener voir ses racines et visiter les kangourous et les koalas. Et dès le début de l'année prochaine, je compte me mettre à l'écriture de mon nouveau disque pour pouvoir le sortir à la fin de l'année 2007.
Vous êtes maman depuis huit mois, comment se passe votre nouveau métier de mère ?
C'est un nouveau privilège pour moi que celui d'être maman. J'ai essayé pendant ma grossesse de lire des ouvrages sur le sujet, mais je crois qu'être mère ne s'apprend pas dans les livres. C'est instinctif. Le jour où j'ai eu mon bébé, ça a été pour moi comme une révélation et depuis, chaque jour est un voyage. Nous passons ensemble des moments extraordinaires. Mes amies m'ont d'ailleurs dit que j'avais changé, mais je crois que c'est juste que, à 38 ans, je me sens bien dans ma peau de femme et de mère. Et ce voyage de vie et d'expériences m'apporte beaucoup de bonheur.
Comment avez-vous été connue en France ?
C'est grâce à mon premier disque «Don't ask» avec Sony qui a été neuf fois disque de platine en Australie et m'a permis de débuter ma carrière à l'international en faisant des tournées en Europe.
La France ne m'a véritablement adoptée que 2 ans après avec l'album «In Deep», qui comportait les chansons «Aller plus haut» et «Les trois cloches». Mais la consécration m'est venue grace à la bande originelle du film «Le masque de Zorro».
Vous avez quitté l'Australie depuis 8 ans, pourquoi
ce choix ?
L'Australie est mon pays et ma patrie, j'y ai grandi et j'ai lancé ma carrière internationale de là-bas. Mais lorsqu'on veut explorer les choses, on doit sortir de son pays. Ce n'est pas une question de choix mais d'évolution et de prise de risques. Par nature, je ne suis pas quelqu'un qui aime rester au milieu des choses, ni m'installer dans mon petit confort. J'ai besoin de l'échange culturel, c'est ce qui m'apporte la richesse intérieure dont j'ai besoin. C'est un métier qui m'a beaucoup apporté. Grâce à lui, j'ai pu visiter beaucoup de pays et je suis reconnaissante à l'univers pour ce cadeau.
«Je m'appelle Bagdad» est une véritable prise de position de votre part.
Je ne suis pas politicienne mais musicienne. Néanmoins, mon travail me fournit un excellent moyen pour véhiculer ce genre de messages. C'est une chanson qui s'applique à tous les pays qui vivent la guerre. Mais c'est aussi une chanson qui parle de façon poétique de la guerre et c'est ce qui m'a poussée à l'interpréter. Nous avons en tant que musiciens un devoir de conscience et nous nous devons d'amener l'espoir et un message de paix à travers nos chansons.
N'avez-vous pas peur que l'on vous colle l'étiquette d'artiste engagée ?
En ce qui me concerne, le qualificatif artiste engagé veut dire avoir une conscience et c'est donc un compliment. Je n'ai pas à me cantonner dans certaines chansons même si en tant qu'artiste je dois faire attention aux sujets que j'aborde. Dans ma vie, j'ai côtoyé les riches et les pauvres et cela m'a permis d'avoir conscience de la valeur de ma position. Voila pourquoi il est intéressant pour nous de rebondir sur l'information.
Quel a été l'apport de la comédie musicale dans votre
carrière ?
Le fait de monter sur scène est déjà magnifique en soi car c'est un partage chimique avec le public. Dans une comédie musicale, comme lors d'un concert, on éprouve une gratification instantanée. J'espère revenir à la comédie musicale si un bon rôle se présente. C'est une expérience spéciale dans la mesure où cela représente une discipline que de monter chaque soir sur scène à 20 heures et d'être complètement là pour le public. C'est une grande discipline, et moi j'aime la discipline.
Etes-vous intéressée par
le cinéma ?
Pour l'instant, on ne m'a encore jamais rien proposé. Mais indépendamment de cela, je ne veux pas prendre le travail de quelqu'un qui a passé sa vie à être formé pour cela. Je n'ai pas la motivation de faire du cinéma. C'est un art intéressant en tant que chemin pour raconter quelque chose.
Donc, si éventuellement un jour j'ai une approche cinématographique qui me sécurise, alors pourquoi pas. En attendant, je joue déjà la comédie à travers les rôles que j'interprète dans les comédies musicales.
Je suis comblée. C'est la première fois que je viens au Maroc, mais c'est un rêve que j'ai toujours caressé depuis l'enfance. Lorsqu'on m'a proposé de venir chanter à Casablanca, j'étais tout excitée et heureuse. C'est l'occasion pour moi de faire connaissance avec un pays extraordinaire qui m'a toujours intéressée. J'ai toujours eu envie de connaître son architecture, sa culture et aussi sa cuisine. J'adore la cuisine et là, je suis gâtée.
Comment se déroule votre
tournée ?
On a commencé la tournée avec l'équipe en juin, avec deux concerts à Paris. Puis on a sillonné toute la France pendant les mois de juillet et août à travers les festivals d'été. Il nous reste encore quelques concerts de prévus pour ce mois. Je compte m'arrêter en novembre pour pouvoir souffler un peu. Et en décembre nous avons prévu avec mon mari de partir en Australie pour présenter à la famille notre fils Gabriel. Je suis heureuse de l'emmener voir ses racines et visiter les kangourous et les koalas. Et dès le début de l'année prochaine, je compte me mettre à l'écriture de mon nouveau disque pour pouvoir le sortir à la fin de l'année 2007.
Vous êtes maman depuis huit mois, comment se passe votre nouveau métier de mère ?
C'est un nouveau privilège pour moi que celui d'être maman. J'ai essayé pendant ma grossesse de lire des ouvrages sur le sujet, mais je crois qu'être mère ne s'apprend pas dans les livres. C'est instinctif. Le jour où j'ai eu mon bébé, ça a été pour moi comme une révélation et depuis, chaque jour est un voyage. Nous passons ensemble des moments extraordinaires. Mes amies m'ont d'ailleurs dit que j'avais changé, mais je crois que c'est juste que, à 38 ans, je me sens bien dans ma peau de femme et de mère. Et ce voyage de vie et d'expériences m'apporte beaucoup de bonheur.
Comment avez-vous été connue en France ?
C'est grâce à mon premier disque «Don't ask» avec Sony qui a été neuf fois disque de platine en Australie et m'a permis de débuter ma carrière à l'international en faisant des tournées en Europe.
La France ne m'a véritablement adoptée que 2 ans après avec l'album «In Deep», qui comportait les chansons «Aller plus haut» et «Les trois cloches». Mais la consécration m'est venue grace à la bande originelle du film «Le masque de Zorro».
Vous avez quitté l'Australie depuis 8 ans, pourquoi
ce choix ?
L'Australie est mon pays et ma patrie, j'y ai grandi et j'ai lancé ma carrière internationale de là-bas. Mais lorsqu'on veut explorer les choses, on doit sortir de son pays. Ce n'est pas une question de choix mais d'évolution et de prise de risques. Par nature, je ne suis pas quelqu'un qui aime rester au milieu des choses, ni m'installer dans mon petit confort. J'ai besoin de l'échange culturel, c'est ce qui m'apporte la richesse intérieure dont j'ai besoin. C'est un métier qui m'a beaucoup apporté. Grâce à lui, j'ai pu visiter beaucoup de pays et je suis reconnaissante à l'univers pour ce cadeau.
«Je m'appelle Bagdad» est une véritable prise de position de votre part.
Je ne suis pas politicienne mais musicienne. Néanmoins, mon travail me fournit un excellent moyen pour véhiculer ce genre de messages. C'est une chanson qui s'applique à tous les pays qui vivent la guerre. Mais c'est aussi une chanson qui parle de façon poétique de la guerre et c'est ce qui m'a poussée à l'interpréter. Nous avons en tant que musiciens un devoir de conscience et nous nous devons d'amener l'espoir et un message de paix à travers nos chansons.
N'avez-vous pas peur que l'on vous colle l'étiquette d'artiste engagée ?
En ce qui me concerne, le qualificatif artiste engagé veut dire avoir une conscience et c'est donc un compliment. Je n'ai pas à me cantonner dans certaines chansons même si en tant qu'artiste je dois faire attention aux sujets que j'aborde. Dans ma vie, j'ai côtoyé les riches et les pauvres et cela m'a permis d'avoir conscience de la valeur de ma position. Voila pourquoi il est intéressant pour nous de rebondir sur l'information.
Quel a été l'apport de la comédie musicale dans votre
carrière ?
Le fait de monter sur scène est déjà magnifique en soi car c'est un partage chimique avec le public. Dans une comédie musicale, comme lors d'un concert, on éprouve une gratification instantanée. J'espère revenir à la comédie musicale si un bon rôle se présente. C'est une expérience spéciale dans la mesure où cela représente une discipline que de monter chaque soir sur scène à 20 heures et d'être complètement là pour le public. C'est une grande discipline, et moi j'aime la discipline.
Etes-vous intéressée par
le cinéma ?
Pour l'instant, on ne m'a encore jamais rien proposé. Mais indépendamment de cela, je ne veux pas prendre le travail de quelqu'un qui a passé sa vie à être formé pour cela. Je n'ai pas la motivation de faire du cinéma. C'est un art intéressant en tant que chemin pour raconter quelque chose.
Donc, si éventuellement un jour j'ai une approche cinématographique qui me sécurise, alors pourquoi pas. En attendant, je joue déjà la comédie à travers les rôles que j'interprète dans les comédies musicales.
