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La galerie Venise cadre de Casablanca accueille, du 14 juin au 4 juillet, les dernières œuvres de l'artiste peintre Mattévski. L'exposition donne à voir une série de tableaux figuratifs où le
peintre mène un travail philosophique sur le temps et l'espace.
Ses toiles riches en signes graphiques donnent une autre dimension à la représentation de l'espace. Mattévski est un artiste complet, un touche-à-tout, peinture, sculpture, collage et deux brevets d'invention dans le domaine de l'art. Installé à Tournus depuis plusieurs années, sa peinture est une peinture de l'exubérance, du rythme, de la spontanéité, de la force vive des couleurs et du geste. Le concept plastique de son exposition est un travail très chromatique qui atteint parfois le spirituel, un style qui frôle l'art abstrait.
Mattévski est né dans une maison où les crayons et les tubes de peinture ne manquaient pas : son grand-père et son père dessinaient. À tel point qu'il n'hésite pas à parler de «don génétique», lorsqu'on lui pose des questions sur sa vocation. L'homme possède une espèce de tranquille assurance sur la valeur artistique de ses œuvres. Il est l'un des rares peintres de l'ex-Yougoslavie à reconnaître sa dette envers Malevitch et à focaliser ses recherches sur l'espace.
Les formes de base de la géométrie sont éclatées, à la recherche de nouvelles représentations riches en cogitations, libres de toutes contraintes académiques. La surface de chaque toile se présente dans une décomposition réfléchie. La matière et l'énergie retrouvent leur forme basique.
Dans ses œuvres, on sent de pures matières picturales qui côtoient, traversent ou contaminent la matière abstraite des surfaces figuratives des sujets. Le concept plastique de cette exposition est un travail très chromatique, qui atteint parfois le spirituel, un style qui frôle simultanément l'art abstrait et l'art figuratif. Surfaces recouvertes de couleurs en un certain désordre et déconstruction, ses toiles se veulent une conjonction épurée entre la nouvelle figuration et l'abstrait.
Le message est véhiculé à travers cette appréhension à la fois de l'espace, de la matière, de la lumière et de la couleur, qui donne une autre dimension à cette recherche de la perfection, marquée par la rigueur. Zoran Craddock, un ami de l'artiste témoigne que Mattévski mesure combien sa période figurative fut utile à sa peinture actuelle. Mieux : il affirme qu'«on ne peut pas peindre des tableaux abstraits sans passer par la figuration».
De sa passion intemporelle, l'artiste enchante les traces de la lumière perçant les ténèbres et manifeste à plusieurs reprises son savoir procédural et son potentiel expérimental. Il puise son inspiration dans les répertoires subjectifs de son vécu et crée avec minutie et ingéniosité une scénographie spatio-temporelle par jeux de lumières et mise en toile des formes personnalisées.
Chez lui, la touche n'est pas la forme, elle est la manière de voir la forme et de l'interpréter d'une façon inédite. Zoran Craddock affirme que Mattévski peint dans ses tableaux un univers infini dans lequel flottent, montent ou chutent des formes géométriques,
de préférence circulaires.
Il existe une corrélation quasi-utérine entre cet artiste et l'espace cosmique. Il cherche à saisir en deçà du visu, là où se trouve l'absolue pureté de l'univers et de la peinture.
En effet, l'artiste peintre est très imprégné par l'art expressionniste qui privilégie la liberté d'expression par la couleur et le mouvement.
Certaines de ses toiles, aussi abstraites soient-elles, sont le signe d'un passage du matériel à l'immatériel. L'artiste peintre suit les traces de l'inconnu et cherche à créer l'émotion par la couleur.
Ses peintures qui se caractérisent par les pigments naturels et les poudres denses, noires et colorées, s'accompagnent parfois de fragments de poèmes qui prolongent en un autre mode d'expression les méditations de l'artiste. Ses oeuvres sont dissolues et riches, les éléments fusent et partent dans tous les sens au point que l'on ne sait plus où regarder, par où commencer. Un aspect volontairement brut, comme non fini est caractéristique de ses peintures.
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Matevski a été figuratif, semi-figuratif avant d'évoluer vers un expressionnisme abstrait, ponctué par la présence de chiffres et de lettres. Se reconnaissant volontiers de l'héritage des peintres suprématistes, tel Malevitch, Mattévski s'attache à suggérer dans ses tableaux l'énergie gravitationnelle du Cosmos. Il qualifie son art d'expressionnisme spatio-dynamique.
Le mouvement constitue le dénominateur commun de ses tableaux. Les peintures de Mattévski participent d'une abstraction lyrique où la poésie fait éclater la rigidité d'une géométrie stricte : carré, cercle et triangle.
Mattévski s'intéresse aussi au cinéma. Il est l'auteur de trois courts-métrages. Il vit et travaille entre Skopje et Marrakech.
peintre mène un travail philosophique sur le temps et l'espace.
Ses toiles riches en signes graphiques donnent une autre dimension à la représentation de l'espace. Mattévski est un artiste complet, un touche-à-tout, peinture, sculpture, collage et deux brevets d'invention dans le domaine de l'art. Installé à Tournus depuis plusieurs années, sa peinture est une peinture de l'exubérance, du rythme, de la spontanéité, de la force vive des couleurs et du geste. Le concept plastique de son exposition est un travail très chromatique qui atteint parfois le spirituel, un style qui frôle l'art abstrait.
Mattévski est né dans une maison où les crayons et les tubes de peinture ne manquaient pas : son grand-père et son père dessinaient. À tel point qu'il n'hésite pas à parler de «don génétique», lorsqu'on lui pose des questions sur sa vocation. L'homme possède une espèce de tranquille assurance sur la valeur artistique de ses œuvres. Il est l'un des rares peintres de l'ex-Yougoslavie à reconnaître sa dette envers Malevitch et à focaliser ses recherches sur l'espace.
Les formes de base de la géométrie sont éclatées, à la recherche de nouvelles représentations riches en cogitations, libres de toutes contraintes académiques. La surface de chaque toile se présente dans une décomposition réfléchie. La matière et l'énergie retrouvent leur forme basique.
Dans ses œuvres, on sent de pures matières picturales qui côtoient, traversent ou contaminent la matière abstraite des surfaces figuratives des sujets. Le concept plastique de cette exposition est un travail très chromatique, qui atteint parfois le spirituel, un style qui frôle simultanément l'art abstrait et l'art figuratif. Surfaces recouvertes de couleurs en un certain désordre et déconstruction, ses toiles se veulent une conjonction épurée entre la nouvelle figuration et l'abstrait.
Le message est véhiculé à travers cette appréhension à la fois de l'espace, de la matière, de la lumière et de la couleur, qui donne une autre dimension à cette recherche de la perfection, marquée par la rigueur. Zoran Craddock, un ami de l'artiste témoigne que Mattévski mesure combien sa période figurative fut utile à sa peinture actuelle. Mieux : il affirme qu'«on ne peut pas peindre des tableaux abstraits sans passer par la figuration».
De sa passion intemporelle, l'artiste enchante les traces de la lumière perçant les ténèbres et manifeste à plusieurs reprises son savoir procédural et son potentiel expérimental. Il puise son inspiration dans les répertoires subjectifs de son vécu et crée avec minutie et ingéniosité une scénographie spatio-temporelle par jeux de lumières et mise en toile des formes personnalisées.
Chez lui, la touche n'est pas la forme, elle est la manière de voir la forme et de l'interpréter d'une façon inédite. Zoran Craddock affirme que Mattévski peint dans ses tableaux un univers infini dans lequel flottent, montent ou chutent des formes géométriques,
de préférence circulaires.
Il existe une corrélation quasi-utérine entre cet artiste et l'espace cosmique. Il cherche à saisir en deçà du visu, là où se trouve l'absolue pureté de l'univers et de la peinture.
En effet, l'artiste peintre est très imprégné par l'art expressionniste qui privilégie la liberté d'expression par la couleur et le mouvement.
Certaines de ses toiles, aussi abstraites soient-elles, sont le signe d'un passage du matériel à l'immatériel. L'artiste peintre suit les traces de l'inconnu et cherche à créer l'émotion par la couleur.
Ses peintures qui se caractérisent par les pigments naturels et les poudres denses, noires et colorées, s'accompagnent parfois de fragments de poèmes qui prolongent en un autre mode d'expression les méditations de l'artiste. Ses oeuvres sont dissolues et riches, les éléments fusent et partent dans tous les sens au point que l'on ne sait plus où regarder, par où commencer. Un aspect volontairement brut, comme non fini est caractéristique de ses peintures.
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Parcours de l'artiste
Mattévski est né en 1946 en Macédoine. Après l'obtention de son diplôme à l'Ecole des arts appliqués de Skopje, il suit une formation, de 1966 à 1970, à l'école des Beaux-arts de Dijon. Il expose depuis 1972 dans plusieurs pays en Europe.Matevski a été figuratif, semi-figuratif avant d'évoluer vers un expressionnisme abstrait, ponctué par la présence de chiffres et de lettres. Se reconnaissant volontiers de l'héritage des peintres suprématistes, tel Malevitch, Mattévski s'attache à suggérer dans ses tableaux l'énergie gravitationnelle du Cosmos. Il qualifie son art d'expressionnisme spatio-dynamique.
Le mouvement constitue le dénominateur commun de ses tableaux. Les peintures de Mattévski participent d'une abstraction lyrique où la poésie fait éclater la rigidité d'une géométrie stricte : carré, cercle et triangle.
Mattévski s'intéresse aussi au cinéma. Il est l'auteur de trois courts-métrages. Il vit et travaille entre Skopje et Marrakech.
