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De belles affiches polonaises sont accrochées à la Galerie d'Art Nouiga jusqu'au 29 mars. Un art que les Polonais ont adopté depuis de longues années et dans lequel ils ont fait des recherches très poussées, à tel point que leurs affiches sont devenues très en vogue dans le monde.
«Ce sont, en effet, de grands artistes qui, faute d'argent, se sont adonnés à cette pratique qui ne coûtait pas très cher. Donc, au lieu de faire de la peinture ou de la sculpture demandant de gros moyens, ils ont investi leur créativité et leur ingéniosité dans l'affiche dans toute sa diversité», explique Krzysztof Dydo, qui a organisé cette prestation grâce aux efforts de l'ambassade de Pologne, de la Galerie d'Art Nouiga et de Madame Ania Marchand. M.Dydo précise que ces affiches exposées ne sont qu'une infime partie de ce qui a été créé depuis 1990 (depuis la renaissance de la Pologne), avec quelques exemples plus anciens, comme l'affiche du film «Casablanca», réalisée par Eryk Lipinski en 1947.
Mais, l'exposition tente, également, de démontrer les tendances qui dominent dans l'affiche polonaise contemporaine. Un choix très subjectif, mais légitimé par les faits et l'expérience, confirmant la place primordiale de l'affiche polonaise aux côtés de l'affiche française, américaine, japonaise et suisse. «L'affiche polonaise a, depuis longtemps, franchi les frontières et se trouve en tête de la création mondiale. Beaucoup de nos artistes qui se trouvent à Paris ont prouvé leur talent et sont devenus très célèbres. Ils se sont démarqués à travers leur créativité et leur sens de l'imaginaire», précise le collectionneur d'affiches, Krzysztof Dydo, qui dirige la Galerie d'affiches de Cracovie depuis 1985.
Cette ville polonaise est très connue dans le domaine artistique et plus particulièrement dansvcelui de l'affiche où plusieurs artistes ont, pendant de longues années, décidé de la forme de l'affiche polonaise, comme Stanislaw Wyspianski, Karol Frycz, Piotr Stachiewicz, Teodor Axentowicz, Jozef Mehoffer, Kazimierz Sichulski, Wojciech Weiss et d'autres peintres de talent, qui ont conçu des affiches artistiques extrêmement intéressantes, reconnues par la critique mondiale.
De Cracovie, ce mouvement artistique s'est déplacé à Varsovie. «Le milieu varsovien a continué à être dominant depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à la fin des années 70, mais il ne faut pas oublier qu'il était sans cesse renforcé par des artistes formés par l'Académie des beaux-arts de Cracovie. Ce sont ces artistes ensemble qui ont instauré «L'Ecole polonaise de l'affiche».
Par ailleurs, il faut rappeler que ce phénomène concernait, au début, uniquement l'affiche de cinéma, qui s'est libérée par la suite de ses entraves commerciales et s'est retrouvée proche du public.
Ainsi, les affiches occupaient par milliers les rues, les clôtures, les terrains de construction, constituant une véritable galerie d'art ayant pris le nom d'"'art de la rue". Cet art a persisté jusqu'à nos jours, sans pour autant nuire à la créativité et au talent des artistes polonais. Selon M.Dydo, « Les artistes polonais sont toujours bien formés, intelligents, travailleurs et ingénieux. Ils ne manquent pas d'humour et ils ont le sens de l'esthétique. Leurs affiches demeurent libres, font de l'effet et sont souvent très belles.
Malheureusement, l'affiche artistique ne fait plus partie de l'art de la rue et ne domine plus l'espace iconographique de la ville contemporaine. Elle ne supporte pas la concurrence des bill-boards, des affiches lumineuses et de toutes les formes d'information rapides qui caractérisent la grande ville d'aujourd'hui. En revanche, elle continue à embellir les endroits tranquilles, l'ambiance, les intérieurs calmes. Elle se sent très bien dans les espaces artistiques : « d'art de la rue », elle s'est transformée en « art de salon». On peut aujourd'hui constater une évolution, qui consiste à abandonner la peinture, en faveur de formes beaucoup plus dépouillées.
Pour ma part, je considère cependant que la grande force de l'affiche polonaise réside toujours dans son caractère pictural. C'est ce qui la différencie des affiches photographiques ou réalisées sur ordinateur. Naturellement, nous avons toujours des affiches graphiques, ces deux catégories rivalisent entre elles depuis le début de leur histoire. Il y a également de nombreuses bonnes affiches du style design. Mais celles-ci, très souvent, se ressemblent entre elles et ne possèdent pas de force d'expression».
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«Ce sont, en effet, de grands artistes qui, faute d'argent, se sont adonnés à cette pratique qui ne coûtait pas très cher. Donc, au lieu de faire de la peinture ou de la sculpture demandant de gros moyens, ils ont investi leur créativité et leur ingéniosité dans l'affiche dans toute sa diversité», explique Krzysztof Dydo, qui a organisé cette prestation grâce aux efforts de l'ambassade de Pologne, de la Galerie d'Art Nouiga et de Madame Ania Marchand. M.Dydo précise que ces affiches exposées ne sont qu'une infime partie de ce qui a été créé depuis 1990 (depuis la renaissance de la Pologne), avec quelques exemples plus anciens, comme l'affiche du film «Casablanca», réalisée par Eryk Lipinski en 1947.
Mais, l'exposition tente, également, de démontrer les tendances qui dominent dans l'affiche polonaise contemporaine. Un choix très subjectif, mais légitimé par les faits et l'expérience, confirmant la place primordiale de l'affiche polonaise aux côtés de l'affiche française, américaine, japonaise et suisse. «L'affiche polonaise a, depuis longtemps, franchi les frontières et se trouve en tête de la création mondiale. Beaucoup de nos artistes qui se trouvent à Paris ont prouvé leur talent et sont devenus très célèbres. Ils se sont démarqués à travers leur créativité et leur sens de l'imaginaire», précise le collectionneur d'affiches, Krzysztof Dydo, qui dirige la Galerie d'affiches de Cracovie depuis 1985.
Cette ville polonaise est très connue dans le domaine artistique et plus particulièrement dansvcelui de l'affiche où plusieurs artistes ont, pendant de longues années, décidé de la forme de l'affiche polonaise, comme Stanislaw Wyspianski, Karol Frycz, Piotr Stachiewicz, Teodor Axentowicz, Jozef Mehoffer, Kazimierz Sichulski, Wojciech Weiss et d'autres peintres de talent, qui ont conçu des affiches artistiques extrêmement intéressantes, reconnues par la critique mondiale.
De Cracovie, ce mouvement artistique s'est déplacé à Varsovie. «Le milieu varsovien a continué à être dominant depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à la fin des années 70, mais il ne faut pas oublier qu'il était sans cesse renforcé par des artistes formés par l'Académie des beaux-arts de Cracovie. Ce sont ces artistes ensemble qui ont instauré «L'Ecole polonaise de l'affiche».
Par ailleurs, il faut rappeler que ce phénomène concernait, au début, uniquement l'affiche de cinéma, qui s'est libérée par la suite de ses entraves commerciales et s'est retrouvée proche du public.
Ainsi, les affiches occupaient par milliers les rues, les clôtures, les terrains de construction, constituant une véritable galerie d'art ayant pris le nom d'"'art de la rue". Cet art a persisté jusqu'à nos jours, sans pour autant nuire à la créativité et au talent des artistes polonais. Selon M.Dydo, « Les artistes polonais sont toujours bien formés, intelligents, travailleurs et ingénieux. Ils ne manquent pas d'humour et ils ont le sens de l'esthétique. Leurs affiches demeurent libres, font de l'effet et sont souvent très belles.
Malheureusement, l'affiche artistique ne fait plus partie de l'art de la rue et ne domine plus l'espace iconographique de la ville contemporaine. Elle ne supporte pas la concurrence des bill-boards, des affiches lumineuses et de toutes les formes d'information rapides qui caractérisent la grande ville d'aujourd'hui. En revanche, elle continue à embellir les endroits tranquilles, l'ambiance, les intérieurs calmes. Elle se sent très bien dans les espaces artistiques : « d'art de la rue », elle s'est transformée en « art de salon». On peut aujourd'hui constater une évolution, qui consiste à abandonner la peinture, en faveur de formes beaucoup plus dépouillées.
Pour ma part, je considère cependant que la grande force de l'affiche polonaise réside toujours dans son caractère pictural. C'est ce qui la différencie des affiches photographiques ou réalisées sur ordinateur. Naturellement, nous avons toujours des affiches graphiques, ces deux catégories rivalisent entre elles depuis le début de leur histoire. Il y a également de nombreuses bonnes affiches du style design. Mais celles-ci, très souvent, se ressemblent entre elles et ne possèdent pas de force d'expression».
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