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Après sa reconquête par la maison mère, qui a racheté à la mi-décembre les 49% du capital détenu auparavant par le groupe marocain ONA, pour la contrôler à 100%, "Axa assurance Maroc" passe au plus important.
Dans leurs déclarations à la presse française, les responsables de la filiale marocaine du groupe français d'assurances Axa ont donné un avant-goût de leur feuille de route, qui sera dévoilée officiellement dans le détail le mois prochain.
Selon les premiers éléments dévoilés par le directeur général pour la région Méditerranée de l'assureur français, Jean-Raymond Abat, au quotidien économique et financier français "La Tribune", "Axa assurance Maroc" adoptera une politique de développement plus concertée.
Ainsi, a-t-il précisé, après le Maroc qui constitue «une plateforme pour l'expansion du groupe», la compagnie se focalisera sur la Tunisie et l'Egypte qui semblent, selon lui, être les marchés les plus prometteurs.
L'intérêt du groupe pour les pays du Maghreb s'explique par le potentiel de développement qu'offre cette région pour le secteur des assurances. En effet, a-t-il fait savoir, les pays émergents de la Méditerranée, dont la Turquie et le Maroc, connaissent une croissance annuelle de 15 à 30% de l'activité assurances. Ces performances dépassent de loin les taux de croissance qu'enregistrent les pays de l'Europe du Sud (Espagne, Portugal, Italie), avec une évolution annuelle comprise entre 4 et 6%, même s'ils pèsent lourd dans l'activité globale de la société mère.
Cette politique permettra au groupe de réaliser de nouvelles implantations dans la région Méditerranée, qui compte une douzaine de pays, soit à la faveur de rachats de sociétés, soit par le biais de créations. Il est à rappeler que le management de l'assureur a privilégié plutôt la rationalisation et la croissance interne en 2006.
Parmi les autres projets d'Axa Maroc, figure la création d'une activité d'assurance islamique, avec un partenaire bancaire d'un pays du Golfe. J.R. Abat a déclaré que l'opération pourrait avoir lieu en Arabie saoudite, au Qatar ou au Koweït.
Ces projets ne manqueront pas, selon les responsables de la filiale marocaine du groupe français, de repositionner la compagnie sur le marché. Aujourd'hui, elle «se classe comme le deuxième assureur du pays et fait figure de pont dans la zone méditerranéenne, où le groupe a des ambitions", selon le quotidien français.
Par ailleurs, il est à rappeler que le groupe ONA a vendu à la mi-décembre sa part (49%) dans Axa assurance Maroc, ce qui a lui a rapporté 2,8 milliards de dirhams.
Cette opération était attendue par le marché, depuis la fusion de la BCM avec le groupe Wafa, il y a trois ans. Axa assurance Maroc a réalisé en 2005 un CA de 2,2 milliards de dirhams avec un portefeuille client de 410.000 assurés.
En outre, la maison mère, qui est le numéro un européen, a de grandes ambitions en terme de croissance. En effet, selon son plan stratégique, dont un bilan d'étape a été présenté en octobre dernier, le groupe vise une croissance de son bénéfice par action (BPA) de 15% par an jusqu'en 2012.
Ce plan de croissance baptisé “Ambition 2012” prévoit également de doubler le chiffre d'affaires du groupe et de tripler son résultat opérationnel d'ici 2012.
Au premier semestre 2006, les résultats du groupe ont dépassé les objectifs annuels de ce plan.
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Le projet de délocaliser 1.500 emplois du groupe français d'assurance au Maroc n'arrive toujours pas à aboutir. Selon les derniers développements de ce dossier, le transfert d'activité vers le Maroc, qui est bloqué par les syndicats, pourrait être appliqué en 2007. En tout cas, il faut attendre le résultat de l'expertise demandée par le comité central d'entreprise (CCE) sur ce projet.
Les partenaires sociaux, qui étaient depuis le début opposés à ce projet, demandent son retrait, le dénonçant comme «un transfert d'activité au détriment de l'emploi français ».
Or, pour les responsables du groupe, il s'agit d'un véritable projet de croissance avec un chiffre d'affaires pratiquement doublé en six ans, pour passer de 19 milliards d'euros à 35 milliards et un solde net de 1.200 à 1.500 emplois supplémentaires en France d'ici fin 2012.
A signaler qu'Axa, qui compte 90.000 salariés dans le monde, dont 16.000 en France, est un leader mondial de la protection financière.
Ses activités sont géographiquement diversifiées, avec une concentration sur les marchés d'Europe de l'Ouest, d'Amérique du Nord et de la région Asie/Pacifique.
Dans leurs déclarations à la presse française, les responsables de la filiale marocaine du groupe français d'assurances Axa ont donné un avant-goût de leur feuille de route, qui sera dévoilée officiellement dans le détail le mois prochain.
Selon les premiers éléments dévoilés par le directeur général pour la région Méditerranée de l'assureur français, Jean-Raymond Abat, au quotidien économique et financier français "La Tribune", "Axa assurance Maroc" adoptera une politique de développement plus concertée.
Ainsi, a-t-il précisé, après le Maroc qui constitue «une plateforme pour l'expansion du groupe», la compagnie se focalisera sur la Tunisie et l'Egypte qui semblent, selon lui, être les marchés les plus prometteurs.
L'intérêt du groupe pour les pays du Maghreb s'explique par le potentiel de développement qu'offre cette région pour le secteur des assurances. En effet, a-t-il fait savoir, les pays émergents de la Méditerranée, dont la Turquie et le Maroc, connaissent une croissance annuelle de 15 à 30% de l'activité assurances. Ces performances dépassent de loin les taux de croissance qu'enregistrent les pays de l'Europe du Sud (Espagne, Portugal, Italie), avec une évolution annuelle comprise entre 4 et 6%, même s'ils pèsent lourd dans l'activité globale de la société mère.
Cette politique permettra au groupe de réaliser de nouvelles implantations dans la région Méditerranée, qui compte une douzaine de pays, soit à la faveur de rachats de sociétés, soit par le biais de créations. Il est à rappeler que le management de l'assureur a privilégié plutôt la rationalisation et la croissance interne en 2006.
Parmi les autres projets d'Axa Maroc, figure la création d'une activité d'assurance islamique, avec un partenaire bancaire d'un pays du Golfe. J.R. Abat a déclaré que l'opération pourrait avoir lieu en Arabie saoudite, au Qatar ou au Koweït.
Ces projets ne manqueront pas, selon les responsables de la filiale marocaine du groupe français, de repositionner la compagnie sur le marché. Aujourd'hui, elle «se classe comme le deuxième assureur du pays et fait figure de pont dans la zone méditerranéenne, où le groupe a des ambitions", selon le quotidien français.
Par ailleurs, il est à rappeler que le groupe ONA a vendu à la mi-décembre sa part (49%) dans Axa assurance Maroc, ce qui a lui a rapporté 2,8 milliards de dirhams.
Cette opération était attendue par le marché, depuis la fusion de la BCM avec le groupe Wafa, il y a trois ans. Axa assurance Maroc a réalisé en 2005 un CA de 2,2 milliards de dirhams avec un portefeuille client de 410.000 assurés.
En outre, la maison mère, qui est le numéro un européen, a de grandes ambitions en terme de croissance. En effet, selon son plan stratégique, dont un bilan d'étape a été présenté en octobre dernier, le groupe vise une croissance de son bénéfice par action (BPA) de 15% par an jusqu'en 2012.
Ce plan de croissance baptisé “Ambition 2012” prévoit également de doubler le chiffre d'affaires du groupe et de tripler son résultat opérationnel d'ici 2012.
Au premier semestre 2006, les résultats du groupe ont dépassé les objectifs annuels de ce plan.
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La délocalisation bloquée
Le projet de délocaliser 1.500 emplois du groupe français d'assurance au Maroc n'arrive toujours pas à aboutir. Selon les derniers développements de ce dossier, le transfert d'activité vers le Maroc, qui est bloqué par les syndicats, pourrait être appliqué en 2007. En tout cas, il faut attendre le résultat de l'expertise demandée par le comité central d'entreprise (CCE) sur ce projet.
Les partenaires sociaux, qui étaient depuis le début opposés à ce projet, demandent son retrait, le dénonçant comme «un transfert d'activité au détriment de l'emploi français ».
Or, pour les responsables du groupe, il s'agit d'un véritable projet de croissance avec un chiffre d'affaires pratiquement doublé en six ans, pour passer de 19 milliards d'euros à 35 milliards et un solde net de 1.200 à 1.500 emplois supplémentaires en France d'ici fin 2012.
A signaler qu'Axa, qui compte 90.000 salariés dans le monde, dont 16.000 en France, est un leader mondial de la protection financière.
Ses activités sont géographiquement diversifiées, avec une concentration sur les marchés d'Europe de l'Ouest, d'Amérique du Nord et de la région Asie/Pacifique.
