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On est à Rabat. Plus précisément au Centre Moulay Rachid d'athlétisme. Un centre qui regorge de jeunes athlètes marocains, venus de toutes les régions du Royaume. Dans ce temple de «l'érudition», les jeunes n'ont qu'un seul objectif, un seul rêve : devenir des champions et briller dans les compétitions internationales.
Amina Ait Hammou en est l'exemple. Elle a fait de ce centre son domicile depuis plusieurs années. Plus précisément, depuis 2000, date où elle a intégré l'équipe nationale. Mais la grande découverte de cette athlète remonte à 1999.
«C'était la première fois que je participe à une compétition sportive. C'était à Mallorca en Espagne à l'occasion du championnat du monde d'athlétisme universitaire».
Viennent après les grandes compétitions notamment les Jeux Olympiques de Sydney.
« Lors de cette manifestation, j'avais réalisé un temps de 2 minutes en 800m », un grand exploit pour cette jeune athlète qui a su parfaitement attirer l'attention des observateurs du monde d'athlétisme. On l'a croisée dans les grands meetings de la Golden League : Zurich, Rome, Paris, Lausane…. Toujours avec la même détermination et la même volonté. Un seul objectif en tête : remporter des titres et améliorer son propre record. En effet, le palmarès de Ait Hammou est assez riche en victoires à l'échelle nationale et internationale.
Cependant, le niveau d'Amina a connu, ces dernières années, une certaine régression. Cela est dû à quoi ? Amina répond sans hésitation : «En 2004, j'ai été victime de plusieurs blessures, ce qui m'a empêchée de participer à bon nombre de meetings», avant d'ajouter : «Après, j'ai eu des problèmes avec mon entraîneur et j'ai été obligée de faire appel aux services d'un autre coach malgré le fait que nous étions en milieu de saison ». La coureuse marocaine, qui a toujours défendu bec et ongles ses positions, avoue qu'elle a commis une erreur monumentale. «Il ne fallait pas changer le coach qui m'a accompagnée depuis le début de ma carrière ».
Tous ces problèmes n'ont pas affaibli la volonté de fer de la jeune femme. Au contraire, Amina croit en son rêve et veut à tout prix le concrétiser. Pour cela, elle a une recette immuable : s'entraîner et ne rien faire que s'entraîner.
Son entourage est choyé par une sœur athlète (comme par hasard) et un entraîneur qui connaît par cœur ses forces et ses faiblesses. Un entourage qui la motive davantage. « Ma famille et mon coach font partie de ma vie. Le fait qu'ils soient toujours à mes côtés représente beaucoup pour moi ».
En discutant avec Amina, on sent une personnalité, comment dire…bien dans sa peau. Un petit bout de femme qui ne cesse de manifester cette impatience de réussir. Le sourire charmeur et le regard bienveillant, Amina évoque l'un des sujets les plus sensibles, en l'occurrence la fuite des sportifs. Un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur.
« Je pense que les responsables ont beaucoup misé sur Hicham El Guerrouj et Nezha Bidouane et ont oublié la génération qui, normalement, devrait prendre la relève ». Voilà la cause de ce problème d'après Amina. En ce qui concerne le remède, elle répond très vite « s'intéresser davantage aux jeunes, leur offrir les meilleures conditions de travail… on ne veut plus voir cet athlète qui sillonne tout le globe, mais qui s'inquiète de son avenir. Une fois cette idée résolue, personne ne quittera le Maroc».
En tout cas, Amina Ait Hammou, malgré le manque de moyens et surtout d'encouragement de la part des responsables, n'envisage pas de quitter le bled. Elle n'a en ce moment qu'une seule idée en tête : bien représenter le Maroc au Championnat du monde en salle qui aura lieu du 10 au 12 mars prochain à Moscou. Bonne Chance Amina…
Amina Ait Hammou en est l'exemple. Elle a fait de ce centre son domicile depuis plusieurs années. Plus précisément, depuis 2000, date où elle a intégré l'équipe nationale. Mais la grande découverte de cette athlète remonte à 1999.
«C'était la première fois que je participe à une compétition sportive. C'était à Mallorca en Espagne à l'occasion du championnat du monde d'athlétisme universitaire».
Viennent après les grandes compétitions notamment les Jeux Olympiques de Sydney.
« Lors de cette manifestation, j'avais réalisé un temps de 2 minutes en 800m », un grand exploit pour cette jeune athlète qui a su parfaitement attirer l'attention des observateurs du monde d'athlétisme. On l'a croisée dans les grands meetings de la Golden League : Zurich, Rome, Paris, Lausane…. Toujours avec la même détermination et la même volonté. Un seul objectif en tête : remporter des titres et améliorer son propre record. En effet, le palmarès de Ait Hammou est assez riche en victoires à l'échelle nationale et internationale.
Cependant, le niveau d'Amina a connu, ces dernières années, une certaine régression. Cela est dû à quoi ? Amina répond sans hésitation : «En 2004, j'ai été victime de plusieurs blessures, ce qui m'a empêchée de participer à bon nombre de meetings», avant d'ajouter : «Après, j'ai eu des problèmes avec mon entraîneur et j'ai été obligée de faire appel aux services d'un autre coach malgré le fait que nous étions en milieu de saison ». La coureuse marocaine, qui a toujours défendu bec et ongles ses positions, avoue qu'elle a commis une erreur monumentale. «Il ne fallait pas changer le coach qui m'a accompagnée depuis le début de ma carrière ».
Tous ces problèmes n'ont pas affaibli la volonté de fer de la jeune femme. Au contraire, Amina croit en son rêve et veut à tout prix le concrétiser. Pour cela, elle a une recette immuable : s'entraîner et ne rien faire que s'entraîner.
Son entourage est choyé par une sœur athlète (comme par hasard) et un entraîneur qui connaît par cœur ses forces et ses faiblesses. Un entourage qui la motive davantage. « Ma famille et mon coach font partie de ma vie. Le fait qu'ils soient toujours à mes côtés représente beaucoup pour moi ».
En discutant avec Amina, on sent une personnalité, comment dire…bien dans sa peau. Un petit bout de femme qui ne cesse de manifester cette impatience de réussir. Le sourire charmeur et le regard bienveillant, Amina évoque l'un des sujets les plus sensibles, en l'occurrence la fuite des sportifs. Un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur.
« Je pense que les responsables ont beaucoup misé sur Hicham El Guerrouj et Nezha Bidouane et ont oublié la génération qui, normalement, devrait prendre la relève ». Voilà la cause de ce problème d'après Amina. En ce qui concerne le remède, elle répond très vite « s'intéresser davantage aux jeunes, leur offrir les meilleures conditions de travail… on ne veut plus voir cet athlète qui sillonne tout le globe, mais qui s'inquiète de son avenir. Une fois cette idée résolue, personne ne quittera le Maroc».
En tout cas, Amina Ait Hammou, malgré le manque de moyens et surtout d'encouragement de la part des responsables, n'envisage pas de quitter le bled. Elle n'a en ce moment qu'une seule idée en tête : bien représenter le Maroc au Championnat du monde en salle qui aura lieu du 10 au 12 mars prochain à Moscou. Bonne Chance Amina…
