La performance de Atlas Hospitality Morocco (AHM), surfe sur une vague de croissance. C'est ce qui ressort du dernier Conseil d'administration de la filière hôtelière de Royal Air Maroc, tenu mardi dernier.
Les indicateurs d'activité ont viré au vert sur la période étalée entre novembre 2005 et fin octobre 2006 (saisonnalité internationale). Le chiffre d'affaires a grimpé de 23% par rapport à 2005 pour s'établir à 270 millions de dirhams, dont 4% émane de la commercialisation par internet.
Un résultat qui tient notamment à l'augmentation de 36% de la capacité litière avec 3.000 lits, à savoir à cet égard, que la chaîne a opéré durant l'exercice sur 8 unités hôtelières. Le taux d'occupation, à périmètre égal, est de 75%, et de 67% en prenant en compte les ouvertures opérées durant 2006 (les hôtels Rif à Tanger, Zayane à Khénifra, Riad Chaouen à Chefchaouen et Atlas Airport à Nouasseur). Ainsi, 5000 unités ont été enregistrées, en hausse de 11% par rapport à l'exercice écoulé.
Dans cet ensemble, c'est la ville d'Agadir qui vole la vedette en matière d'occupation. Elle se distingue par un taux de remplissage de 87% contre 70% pour Marrakech.
Un autre indice renseigne sur la bonne tenue des comptes de AHM: la marge. Ayant gagné 31%, elle a permis à la société de dégager une rentabilité nette après impôt de 9%, en amélioration de 26% par rapport à 2005.
Devant un tel tableau, la chaîne s'évertue à gagner plus de terrain sur le marché touristique national. C'est ainsi qu'elle ambitionne de maintenir son programme de développement puisqu'elle compte ouvrir courant 2007 de nouvelles unités.
En effet, le budget validé par le Conseil d'administration prévoit l'ouverture de 3 établissements. Il s'agit de Royal Atlas Agadir, Atlas Mogador Essaouira et Atlas Terminus à Oujda.
Ces hôtels, qui sont tous positionnés sur le segment du 5*, devront porter la taille de la chaîne courant 2007 à 11 unités, avec 4.200 lits gérés.
Au total, AHM disposera de 4 unités 5*, 4 unités 4* et 3 unités 3*. Elles seront réparties sur les principales villes du Maroc.
Ce n'est pas tout. La société est en passe de signer une seconde convention avec l'Etat. Elle porte sur un investissement global de 500 millions de dirhams qui promet, sur la période 2007-2009, la création de 650 emplois et la réalisation de près de 2.000 lits.
En somme, avec de telles perspectives de croissance, la performance ne pourrait être qu'au rendez-vous en 2007. Le management de la société table déjà sur un chiffre d'affaires qui flirte avec les 370 millions de dirhams, en progression de 37% par rapport à 2006.
Force est de signaler que ces projets s'inscrivent dans le cadre du plan stratégique de la filiale de la RAM. Elle prévoit la construction de 3,5 hôtels par an entre 2006 et 2012, pour atteindre 24 unités hôtelières à cet horizon.
Un objectif qui lui permettra de consolider son positionnement sur l'échiquier national en tant qu'acteur majeur dans l'hôtellerie de loisirs.
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Atlas Airport Hotel à Nouasseur marque le coup. Depuis son ouverture en septembre dernier, son taux de remplissage moyen est déjà de 60%. Un taux d'occupation qui dépasse les prévisions du management de la société qui a tablé sur 60% la première année et 75% dès la seconde.
Il semble que cette unité hôtelière profite pleinement du dynamisme de la plate-forme aéroportuaire la plus importante du Maroc. Celle-ci assure grâce aux vols de la RAM, un taux de connectivité supérieur à 40% entre l'Afrique et l'Europe ou l'Amérique du nord. D'où l'appellation d'unité Hub pour qualifier l'établissement hôtelier. C'est le premier du genre au Maroc.
Car, il n'est ni 3, ni 4, ni 5 étoiles. Il comprend trois modes de logements. 60% de la capacité correspond à la catégorie 3 étoiles, 30% à 4 étoiles et 10% aux suites. C'est donc une formule qui permet de répondre à plusieurs besoins à la fois.
Il faut dire que dans le cadre de la libéralisation du trafic aérien la donne a beaucoup changé. A l'instar des hubs de Dubaï ou de l'aéroport parisien Charles de Gaulle, ce type d'unités est d'une grande importance pour notamment accompagner la multiplication des fréquences et la densification des flux touristiques et du trafic de transit.
Les indicateurs d'activité ont viré au vert sur la période étalée entre novembre 2005 et fin octobre 2006 (saisonnalité internationale). Le chiffre d'affaires a grimpé de 23% par rapport à 2005 pour s'établir à 270 millions de dirhams, dont 4% émane de la commercialisation par internet.
Un résultat qui tient notamment à l'augmentation de 36% de la capacité litière avec 3.000 lits, à savoir à cet égard, que la chaîne a opéré durant l'exercice sur 8 unités hôtelières. Le taux d'occupation, à périmètre égal, est de 75%, et de 67% en prenant en compte les ouvertures opérées durant 2006 (les hôtels Rif à Tanger, Zayane à Khénifra, Riad Chaouen à Chefchaouen et Atlas Airport à Nouasseur). Ainsi, 5000 unités ont été enregistrées, en hausse de 11% par rapport à l'exercice écoulé.
Dans cet ensemble, c'est la ville d'Agadir qui vole la vedette en matière d'occupation. Elle se distingue par un taux de remplissage de 87% contre 70% pour Marrakech.
Un autre indice renseigne sur la bonne tenue des comptes de AHM: la marge. Ayant gagné 31%, elle a permis à la société de dégager une rentabilité nette après impôt de 9%, en amélioration de 26% par rapport à 2005.
Devant un tel tableau, la chaîne s'évertue à gagner plus de terrain sur le marché touristique national. C'est ainsi qu'elle ambitionne de maintenir son programme de développement puisqu'elle compte ouvrir courant 2007 de nouvelles unités.
En effet, le budget validé par le Conseil d'administration prévoit l'ouverture de 3 établissements. Il s'agit de Royal Atlas Agadir, Atlas Mogador Essaouira et Atlas Terminus à Oujda.
Ces hôtels, qui sont tous positionnés sur le segment du 5*, devront porter la taille de la chaîne courant 2007 à 11 unités, avec 4.200 lits gérés.
Au total, AHM disposera de 4 unités 5*, 4 unités 4* et 3 unités 3*. Elles seront réparties sur les principales villes du Maroc.
Ce n'est pas tout. La société est en passe de signer une seconde convention avec l'Etat. Elle porte sur un investissement global de 500 millions de dirhams qui promet, sur la période 2007-2009, la création de 650 emplois et la réalisation de près de 2.000 lits.
En somme, avec de telles perspectives de croissance, la performance ne pourrait être qu'au rendez-vous en 2007. Le management de la société table déjà sur un chiffre d'affaires qui flirte avec les 370 millions de dirhams, en progression de 37% par rapport à 2006.
Force est de signaler que ces projets s'inscrivent dans le cadre du plan stratégique de la filiale de la RAM. Elle prévoit la construction de 3,5 hôtels par an entre 2006 et 2012, pour atteindre 24 unités hôtelières à cet horizon.
Un objectif qui lui permettra de consolider son positionnement sur l'échiquier national en tant qu'acteur majeur dans l'hôtellerie de loisirs.
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Atlas Airport sous une bonne étoile
Atlas Airport Hotel à Nouasseur marque le coup. Depuis son ouverture en septembre dernier, son taux de remplissage moyen est déjà de 60%. Un taux d'occupation qui dépasse les prévisions du management de la société qui a tablé sur 60% la première année et 75% dès la seconde.
Il semble que cette unité hôtelière profite pleinement du dynamisme de la plate-forme aéroportuaire la plus importante du Maroc. Celle-ci assure grâce aux vols de la RAM, un taux de connectivité supérieur à 40% entre l'Afrique et l'Europe ou l'Amérique du nord. D'où l'appellation d'unité Hub pour qualifier l'établissement hôtelier. C'est le premier du genre au Maroc.
Car, il n'est ni 3, ni 4, ni 5 étoiles. Il comprend trois modes de logements. 60% de la capacité correspond à la catégorie 3 étoiles, 30% à 4 étoiles et 10% aux suites. C'est donc une formule qui permet de répondre à plusieurs besoins à la fois.
Il faut dire que dans le cadre de la libéralisation du trafic aérien la donne a beaucoup changé. A l'instar des hubs de Dubaï ou de l'aéroport parisien Charles de Gaulle, ce type d'unités est d'une grande importance pour notamment accompagner la multiplication des fréquences et la densification des flux touristiques et du trafic de transit.
