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Le 51e Ballon d'Or, remis le 27 novembre par le magazine, “France football” s'annonce très disputé, contrairement à l'édition 2005 enlevée haut la main par Ronaldinho, et les pronostics vont bon train dans le monde du ballon rond entre Ronaldinho, Henry, Eto'o, Buffon ou d'autres.
Platini, Deschamps, Capello, Drogba... Un à un, les grands noms du football européen dévoilent leur favori pour le Ballon d'Or 2006. Il faut dire que si le sacre de Ronaldinho ne faisait aucun doute la saison dernière, le vote s'annonce autrement plus serré cette année.
Personne depuis le Néerlandais Marco Van Basten (1988, 1989), n'a gardé le trophée de meilleur joueur évoluant en Europe deux années de suite. Avec une victoire en Ligue des champions et un titre de champion d'Espagne, le prodige brésilien du FC Barcelone peut sans doute y parvenir. Mais il y a un hic majeur : “Ronnie” est passé à côté de la Coupe du monde, cette année, à la tête d'un Brésil éliminé en quarts de finale par la France.
Le Camerounais Samuel Eto'o, autre joueur clé de la belle réussite catalane, pourrait aussi prétendre à la récompense, mais il va manquer toute la fin de l'année sur blessure et n'était pas qualifié pour le Mondial...
Dès lors, cela laisse une vraie ouverture à ceux qui, précisément, ont brillé en Allemagne. Les champions du monde italiens, évidemment, sont en première ligne. Fabio Capello, l'entraîneur du Real Madrid, pense au capitaine de la Squadra Azzurra, Fabio Cannavaro. Beaucoup d'autres, dont Didier Deschamps, l'entraîneur de la Juventus, et Michel Platini, trois fois sacré, votent pour le gardien turinois Gianluigi Buffon.
En symbole d'une Coupe du monde assez défensive, le sacre de Buffon rendrait justice à un poste souvent oublié, récompensé par un seul Ballon d'Or (Lev Yachine, 1963) sur les cinquante premières éditions. Buffon peut aussi se prévaloir d'un titre de champion d'Italie sur le terrain (retiré ensuite par la justice italienne). Tuttosport, le journal sportif de Turin, affirmait même mardi que le gardien allait gagne, s'appuyant sur de prétendues fuites depuis Paris.
Les Français, battus par l'Italie en finale du Mondial-2006, ont aussi leur mot à dire avec onze joueurs cités (contre sept Italiens) parmi les cinquante nommés. Thierry Henry, souvent placé mais jamais gagnant ces dernières saisons, peut ainsi prétendre à la récompense pour avoir disputé les deux finales majeures - mais perdues - de la saison (Ligue des champions, Coupe du monde).
“J'y ai pensé, je n'y pense plus, a assuré mardi Thierry Henry, de passage à Paris. Ce n'est pas ma priorité. Je ne suis pas venu dans le football pour les récompenses individuelles. Si elle viennent, tant mieux, mais on verra.” Zinédine Zidane, sans doute le meilleur joueur du Mondial, aurait pu lui aussi prétendre au trophée, lui dont la riche carrière n'a été récompensée que par un seul Ballon d'or en 1998.
Mais son coup de tête à la portée planétaire sur Materazzi risque d'être un obstacle insurmontable.
Le lauréat, désigné à partir des votes d'un jury international de journalistes spécialisés, devra en tout cas répondre à ces critères, rappelés dans le règlement du Ballon d'Or : le palmarès de l'année, la “classe” (talent plus fair-play), la “carrière” et le “rayonnement”.
Platini, Deschamps, Capello, Drogba... Un à un, les grands noms du football européen dévoilent leur favori pour le Ballon d'Or 2006. Il faut dire que si le sacre de Ronaldinho ne faisait aucun doute la saison dernière, le vote s'annonce autrement plus serré cette année.
Personne depuis le Néerlandais Marco Van Basten (1988, 1989), n'a gardé le trophée de meilleur joueur évoluant en Europe deux années de suite. Avec une victoire en Ligue des champions et un titre de champion d'Espagne, le prodige brésilien du FC Barcelone peut sans doute y parvenir. Mais il y a un hic majeur : “Ronnie” est passé à côté de la Coupe du monde, cette année, à la tête d'un Brésil éliminé en quarts de finale par la France.
Le Camerounais Samuel Eto'o, autre joueur clé de la belle réussite catalane, pourrait aussi prétendre à la récompense, mais il va manquer toute la fin de l'année sur blessure et n'était pas qualifié pour le Mondial...
Dès lors, cela laisse une vraie ouverture à ceux qui, précisément, ont brillé en Allemagne. Les champions du monde italiens, évidemment, sont en première ligne. Fabio Capello, l'entraîneur du Real Madrid, pense au capitaine de la Squadra Azzurra, Fabio Cannavaro. Beaucoup d'autres, dont Didier Deschamps, l'entraîneur de la Juventus, et Michel Platini, trois fois sacré, votent pour le gardien turinois Gianluigi Buffon.
En symbole d'une Coupe du monde assez défensive, le sacre de Buffon rendrait justice à un poste souvent oublié, récompensé par un seul Ballon d'Or (Lev Yachine, 1963) sur les cinquante premières éditions. Buffon peut aussi se prévaloir d'un titre de champion d'Italie sur le terrain (retiré ensuite par la justice italienne). Tuttosport, le journal sportif de Turin, affirmait même mardi que le gardien allait gagne, s'appuyant sur de prétendues fuites depuis Paris.
Les Français, battus par l'Italie en finale du Mondial-2006, ont aussi leur mot à dire avec onze joueurs cités (contre sept Italiens) parmi les cinquante nommés. Thierry Henry, souvent placé mais jamais gagnant ces dernières saisons, peut ainsi prétendre à la récompense pour avoir disputé les deux finales majeures - mais perdues - de la saison (Ligue des champions, Coupe du monde).
“J'y ai pensé, je n'y pense plus, a assuré mardi Thierry Henry, de passage à Paris. Ce n'est pas ma priorité. Je ne suis pas venu dans le football pour les récompenses individuelles. Si elle viennent, tant mieux, mais on verra.” Zinédine Zidane, sans doute le meilleur joueur du Mondial, aurait pu lui aussi prétendre au trophée, lui dont la riche carrière n'a été récompensée que par un seul Ballon d'or en 1998.
Mais son coup de tête à la portée planétaire sur Materazzi risque d'être un obstacle insurmontable.
Le lauréat, désigné à partir des votes d'un jury international de journalistes spécialisés, devra en tout cas répondre à ces critères, rappelés dans le règlement du Ballon d'Or : le palmarès de l'année, la “classe” (talent plus fair-play), la “carrière” et le “rayonnement”.
