Le Maroc a été choisi parmi cinquante pays pour donner son point de vue sur la stratégie de la Banque mondiale relative à la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, seuls deux pays ont été sélectionnés, outre le Maroc. Il s'agit de l'Egypte et du Yemen.
Si notre pays a été désigné selon les responsables de la Banque mondiale, c'est grâce aux efforts entrepris ces dernières années par le gouvernement et la société civile en matière de lutte contre la corruption. “Nous sommes allés vers des pays qui ont pris des mesures concrètes”, estime Farid Belhaj, représentant de la Banque mondiale au Maroc, qui a eu une réunion lundi dernier avec les représentants de la société civile.
Hier, c'était au tour du gouvernement de formuler son point de vue sur la stratégie de la banque et aujourd'hui, les bailleurs de fonds seront conviés à participer à la discussion, pour élaborer un document qui sera pris en compte lors de la finalisation de la stratégie.
Les représentants de la société civile reprochent à la Banque mondiale d'être neutre dans le traitement de la question de la corruption.
Notons que le gouvernement, le secteur privé et la société civile se sont réunis en décembre dernier pour discuter de la lutte contre la corruption, un sujet ouvertement évoqué depuis quelques mois.
La Confédération démocratique des entreprises du Maroc (CGEM), Transparency Maroc, le ministère de la Justice, celui de la Modernisation des secteurs et la Banque mondiale ont discuté des voies et des moyens concrets pour combattre ce fléau, qui constitue un véritable frein au développement.
Il s'agit de donner aux Marocains des signes forts pour les sensibiliser à la gravité de la question.
La Banque mondiale pense que ce partenariat en annonce d'autres. Mohamed Boussaïd, ministre de la Modernisation des secteurs, a tenu à poser nombre de questions quant à l'éradication des racines de la corruption : comment suivre et détecter les formes de corruption ? Comment décerner la petite corruption de la grande ? Pourquoi notre pays recule-t-il au niveau du classement relatif à l'indice de perception de la corruption, alors que le nombre d'affaires de corruption devant les tribunaux est bien déterminé ? Comment sensibiliser les citoyens ?
Le gouvernement véhicule un message ferme : l'heure est à l'action, le temps du laxisme est révolu.
A l'heure actuelle, il faut dresser l'état des lieux. Selon la Banque mondiale, le citoyen doit commencer à voir se concrétiser ce changement.
Il doit pouvoir obtenir l'accès aux services publics et administratifs qui lui sont dus de manière transparente, prévisible, sans avoir à subir l'arbitraire qui engendre les actes de corruption. “Ce signal doit être accompagné d'une sensibilisation sociale, qui permettra de dépasser dans un avenir proche le pourcentage de ménages ayant eu recours à ce qu'il est convenu d'appeler “la petite corruption”.
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Le plan d'action de lutte contre la corruption s'assigne pour objectif d'ancrer les valeurs et les normes d'éthique, d'institutionnaliser la stratégie préventive de la corruption, de renforcer la transparence dans la gestion des marchés publics, d'améliorer le système de suivi, de contrôle et d'audit, de simplifier les procédures administratives et de travailler au niveau de la sensibilisation et de la communication.
Le cadre législatif est en train d'être renforcé.
On note la révision de la loi relative à la déclaration du patrimoine, l'élaboration du projet de loi sur le blanchiment d'argent, l'adoption de la loi sur la gestion déléguée des services publics et la mise en œuvre institutionnelle de la loi sur la concurrence.
Si notre pays a été désigné selon les responsables de la Banque mondiale, c'est grâce aux efforts entrepris ces dernières années par le gouvernement et la société civile en matière de lutte contre la corruption. “Nous sommes allés vers des pays qui ont pris des mesures concrètes”, estime Farid Belhaj, représentant de la Banque mondiale au Maroc, qui a eu une réunion lundi dernier avec les représentants de la société civile.
Hier, c'était au tour du gouvernement de formuler son point de vue sur la stratégie de la banque et aujourd'hui, les bailleurs de fonds seront conviés à participer à la discussion, pour élaborer un document qui sera pris en compte lors de la finalisation de la stratégie.
Les représentants de la société civile reprochent à la Banque mondiale d'être neutre dans le traitement de la question de la corruption.
Notons que le gouvernement, le secteur privé et la société civile se sont réunis en décembre dernier pour discuter de la lutte contre la corruption, un sujet ouvertement évoqué depuis quelques mois.
La Confédération démocratique des entreprises du Maroc (CGEM), Transparency Maroc, le ministère de la Justice, celui de la Modernisation des secteurs et la Banque mondiale ont discuté des voies et des moyens concrets pour combattre ce fléau, qui constitue un véritable frein au développement.
Il s'agit de donner aux Marocains des signes forts pour les sensibiliser à la gravité de la question.
La Banque mondiale pense que ce partenariat en annonce d'autres. Mohamed Boussaïd, ministre de la Modernisation des secteurs, a tenu à poser nombre de questions quant à l'éradication des racines de la corruption : comment suivre et détecter les formes de corruption ? Comment décerner la petite corruption de la grande ? Pourquoi notre pays recule-t-il au niveau du classement relatif à l'indice de perception de la corruption, alors que le nombre d'affaires de corruption devant les tribunaux est bien déterminé ? Comment sensibiliser les citoyens ?
Le gouvernement véhicule un message ferme : l'heure est à l'action, le temps du laxisme est révolu.
A l'heure actuelle, il faut dresser l'état des lieux. Selon la Banque mondiale, le citoyen doit commencer à voir se concrétiser ce changement.
Il doit pouvoir obtenir l'accès aux services publics et administratifs qui lui sont dus de manière transparente, prévisible, sans avoir à subir l'arbitraire qui engendre les actes de corruption. “Ce signal doit être accompagné d'une sensibilisation sociale, qui permettra de dépasser dans un avenir proche le pourcentage de ménages ayant eu recours à ce qu'il est convenu d'appeler “la petite corruption”.
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Plan d'action
Le plan d'action de lutte contre la corruption s'assigne pour objectif d'ancrer les valeurs et les normes d'éthique, d'institutionnaliser la stratégie préventive de la corruption, de renforcer la transparence dans la gestion des marchés publics, d'améliorer le système de suivi, de contrôle et d'audit, de simplifier les procédures administratives et de travailler au niveau de la sensibilisation et de la communication.
Le cadre législatif est en train d'être renforcé.
On note la révision de la loi relative à la déclaration du patrimoine, l'élaboration du projet de loi sur le blanchiment d'argent, l'adoption de la loi sur la gestion déléguée des services publics et la mise en œuvre institutionnelle de la loi sur la concurrence.
