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Les participants au débat national sur l'eau, lancé à Beni Mellal, ont mis en garde contre les différents dangers qui menacent le bassin hydraulique de Oum Er Rabii, tout en jugeant urgent d'entreprendre les mesures nécessaires, notamment pour faire face à la réduction continue des apports d'eau dans cette région.
Lors de la deuxième journée de ce débat, organisé par le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement, les intervenants représentant les différents parties concernées ont souligné que la succession des périodes de sécheresse a engendré une diminution importante des apports d'eau et des déficits au niveau de l'eau d'irrigation.
La production de l'énergie hydroélectrique a été également affectée, ont-ils dit.
Par ailleurs, l'Agence du bassin hydraulique de Oum Er Rabii a estimé que face à la réduction de la pluviométrie et à la surexploitation des nappes souterraines, la baisse des niveaux pluviométriques risque d'entraîner un tarissement des puits et forages exploités pour l'eau potable et l'irrigation.
S'inquiétant de la pollution des ressources en eau, l'agence indique, dans un document, que le développement économique et la croissance démographique dans cette zone a engendré l'accroissement des rejets polluants s'accompagnant de certains effets nuisibles sur le milieu naturel.
"Cette situation engendre une dégradation importante et évolutive de la qualité des eaux de surface et souterraine", note le document. Concernant l'utilisation non rationnelle de l'eau, les intervenants ont précisé que la superficie irriguée actuellement par le système gravitaire est de 83 % de la superficie totale irriguée à partir des ressources en eau du bassin.
Cette situation entraîne une perte d'eau importante. De même, les pertes d'eau dans les réseaux d'irrigation et d'eau potable sont importantes, ont-ils ajouté. Plusieurs régions du bassin sont exposées au risque d'inondation dont les principales causes sont le déboisement sauvage et l'occupation du domaine public dans la partie avale des cours d'eau.
L'agence attire également l'attention sur l'envasement des retenues des barrages, estimant à cet égard que la capacité totale d'eau perdue annuellement à cause de l'envasement est de 10 millions de m3 environ.
L'envasement des retenues est une menace réelle qui a des conséquences directes sur les volumes régularisées et les performances des barrages, sur la capacité de laminages des crues, sur la sécurité des barrages, les ouvrages annexes et les infrastructures en aval, ainsi que sur la qualité de l'eau.
Les intervenants ont, d'autre part, fait remarquer que "le retard" en matière d'assainissement liquide porte "un préjudice grave" à la préservation des ressources en eau et à l'environnement de manière générale.
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Il n'y a pas plus désagréable qu'une coupure sans avis préalable de cette consommation vitale à la vie quotidienne dans nos ménages. Non seulement chacun de nous a dû en faire la triste expérience, mais nous restons tous exposés à l'imprévisible.
Imaginez l'état d'âme de la ménagère en train de faire sa lessive ou la cuisine quand tout à coup le robinet devient sec. Mettez vous à la place des citoyens de tout un quartier obligés de vivre des heures durant sans eau, alors que la déperdition du côté de la canalisation crevée se compte par milliers de m3. Pire encore, c'est quand le robinet reprend du service et se remet à couler, au lieu de l'eau "potable", on a droit à de l'eau boueuse.
Il faut alors laisser son robinet pendant un long moments, dans l'attente d'une eau non pas potable, mais un peu plus claire. C'est à se demander à quoi sert cette station de traitement?
M.C
REPÈRES
Zone de l'action
> La zone de l'action de l'agence du bassin hydraulique de Oum
Er Rabii s'étend sur une superficie de 48.070 km2, soit 7 % de l'ensemble du territoire national.
> Actuellement la zone compte 15 barrages.
> Le volume mobilisé par ces ouvrages permet actuellement d'irriguer près de 325.000 ha en grande hydraulique ;
> Pour sécuriser l'alimentation en eau potable et industrielle de la zone d'action de l'Agence et les villes de Marrakech, Casablanca, Settat et Berrechid.
Lors de la deuxième journée de ce débat, organisé par le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement, les intervenants représentant les différents parties concernées ont souligné que la succession des périodes de sécheresse a engendré une diminution importante des apports d'eau et des déficits au niveau de l'eau d'irrigation.
La production de l'énergie hydroélectrique a été également affectée, ont-ils dit.
Par ailleurs, l'Agence du bassin hydraulique de Oum Er Rabii a estimé que face à la réduction de la pluviométrie et à la surexploitation des nappes souterraines, la baisse des niveaux pluviométriques risque d'entraîner un tarissement des puits et forages exploités pour l'eau potable et l'irrigation.
S'inquiétant de la pollution des ressources en eau, l'agence indique, dans un document, que le développement économique et la croissance démographique dans cette zone a engendré l'accroissement des rejets polluants s'accompagnant de certains effets nuisibles sur le milieu naturel.
"Cette situation engendre une dégradation importante et évolutive de la qualité des eaux de surface et souterraine", note le document. Concernant l'utilisation non rationnelle de l'eau, les intervenants ont précisé que la superficie irriguée actuellement par le système gravitaire est de 83 % de la superficie totale irriguée à partir des ressources en eau du bassin.
Cette situation entraîne une perte d'eau importante. De même, les pertes d'eau dans les réseaux d'irrigation et d'eau potable sont importantes, ont-ils ajouté. Plusieurs régions du bassin sont exposées au risque d'inondation dont les principales causes sont le déboisement sauvage et l'occupation du domaine public dans la partie avale des cours d'eau.
L'agence attire également l'attention sur l'envasement des retenues des barrages, estimant à cet égard que la capacité totale d'eau perdue annuellement à cause de l'envasement est de 10 millions de m3 environ.
L'envasement des retenues est une menace réelle qui a des conséquences directes sur les volumes régularisées et les performances des barrages, sur la capacité de laminages des crues, sur la sécurité des barrages, les ouvrages annexes et les infrastructures en aval, ainsi que sur la qualité de l'eau.
Les intervenants ont, d'autre part, fait remarquer que "le retard" en matière d'assainissement liquide porte "un préjudice grave" à la préservation des ressources en eau et à l'environnement de manière générale.
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A l'"eau" la RADET
Les habitants de la ville, plus particulièrement de certains nouveaux quartiers, comme Ryad Essalam, subissent un véritable calvaire avec les coupures inopinées et fréquentes d'eau dans leurs quartiers respectifs.Il n'y a pas plus désagréable qu'une coupure sans avis préalable de cette consommation vitale à la vie quotidienne dans nos ménages. Non seulement chacun de nous a dû en faire la triste expérience, mais nous restons tous exposés à l'imprévisible.
Imaginez l'état d'âme de la ménagère en train de faire sa lessive ou la cuisine quand tout à coup le robinet devient sec. Mettez vous à la place des citoyens de tout un quartier obligés de vivre des heures durant sans eau, alors que la déperdition du côté de la canalisation crevée se compte par milliers de m3. Pire encore, c'est quand le robinet reprend du service et se remet à couler, au lieu de l'eau "potable", on a droit à de l'eau boueuse.
Il faut alors laisser son robinet pendant un long moments, dans l'attente d'une eau non pas potable, mais un peu plus claire. C'est à se demander à quoi sert cette station de traitement?
M.C
REPÈRES
Zone de l'action
> La zone de l'action de l'agence du bassin hydraulique de Oum
Er Rabii s'étend sur une superficie de 48.070 km2, soit 7 % de l'ensemble du territoire national.
> Actuellement la zone compte 15 barrages.
> Le volume mobilisé par ces ouvrages permet actuellement d'irriguer près de 325.000 ha en grande hydraulique ;
> Pour sécuriser l'alimentation en eau potable et industrielle de la zone d'action de l'Agence et les villes de Marrakech, Casablanca, Settat et Berrechid.
