L'ascenseur social existe… Au Maroc ou ailleurs.
Sauf que chez nous, l'ascenseur social qui doit être le plus représentatif dans une réussite de carrière, en l'occurrence le système éducatif, est défaillant.
Résultats des courses : celui qui peut s'offrir des études de haut niveau pourra prétendre plus tard à un poste prestigieux.
En revanche, le pauvre se contentera de fréquenter l'école du quartier en attendant des jours meilleurs. La discrimination s'installe dès le plus jeune âge, ne laissant guère le choix au pauvre que d'être l'humble serviteur du riche qui a fréquenté les bancs des écoles étrangères les plus prestigieuses.
La formation acquise est bel et bien un propulseur dans la vie active.
La personnalité de la nouvelle recrue dans une entreprise fera le reste. Elle devra en effet mettre à profit ce qu'elle a appris mais également se valoriser et se démarquer pour décrocher le poste alléchant.
Cependant, c'est dans les entreprises les plus structurées où l'ascenseur social fonctionne le mieux. Car la détermination des objectifs à atteindre à travers des délimitations de responsabilité claires en représente la condition sine qua non.
« L'ascenseur social ne peut exister que si la hiérarchie prend le temps d'expliquer et de clarifier les rôles et les responsabilités de chacun dans l'organisation », dixit Karim Chraïbi, conseiller à la primature et membre de l'Association maroco-américaine (MAC).
Son propre parcours prouve l'existence des ascenseurs sociaux.
Diplômé d'une prestigieuse université du Michigan, c'est sa formation qui a permis à l'ascenseur social de très bien fonctionner. Débutant au plus bas de l'échelle comme simple technicien de surface aux Etats-Unis, Karim est nommé, après quatre ans de labeur, directeur de projets. Il retournera au Maroc pour diriger un des plus importants projets de centrale électrique. Aujourd'hui, cela fait près de trois ans qu'il a troqué sa casquette de directeur de développement contre celle de conseiller à la primature.
En revanche, il existe des cas où la formation n'est pas la seule garante de l'ascension sociale. Cette dernière peut être atteinte par l'expérience et la rage de vaincre. Hamid Bentahar, directeur du Sofitel d'Agadir, en sait quelque chose. Ce jeune manager de 35 ans a démarré sa carrière chez le groupe Accor en tant que moniteur d'équitation. A 16 ans, rien ne le prédestinait à une telle réussite. Mais c'est sa persévérance et ses compétences intrinsèques qui ont conquis ses responsables…
Bref, l'ascenseur social ne doit pas être confondu avec le piston. Car ce dernier ne répond pas à des critères objectifs.
Sauf que chez nous, l'ascenseur social qui doit être le plus représentatif dans une réussite de carrière, en l'occurrence le système éducatif, est défaillant.
Résultats des courses : celui qui peut s'offrir des études de haut niveau pourra prétendre plus tard à un poste prestigieux.
En revanche, le pauvre se contentera de fréquenter l'école du quartier en attendant des jours meilleurs. La discrimination s'installe dès le plus jeune âge, ne laissant guère le choix au pauvre que d'être l'humble serviteur du riche qui a fréquenté les bancs des écoles étrangères les plus prestigieuses.
La formation acquise est bel et bien un propulseur dans la vie active.
La personnalité de la nouvelle recrue dans une entreprise fera le reste. Elle devra en effet mettre à profit ce qu'elle a appris mais également se valoriser et se démarquer pour décrocher le poste alléchant.
Cependant, c'est dans les entreprises les plus structurées où l'ascenseur social fonctionne le mieux. Car la détermination des objectifs à atteindre à travers des délimitations de responsabilité claires en représente la condition sine qua non.
« L'ascenseur social ne peut exister que si la hiérarchie prend le temps d'expliquer et de clarifier les rôles et les responsabilités de chacun dans l'organisation », dixit Karim Chraïbi, conseiller à la primature et membre de l'Association maroco-américaine (MAC).
Son propre parcours prouve l'existence des ascenseurs sociaux.
Diplômé d'une prestigieuse université du Michigan, c'est sa formation qui a permis à l'ascenseur social de très bien fonctionner. Débutant au plus bas de l'échelle comme simple technicien de surface aux Etats-Unis, Karim est nommé, après quatre ans de labeur, directeur de projets. Il retournera au Maroc pour diriger un des plus importants projets de centrale électrique. Aujourd'hui, cela fait près de trois ans qu'il a troqué sa casquette de directeur de développement contre celle de conseiller à la primature.
En revanche, il existe des cas où la formation n'est pas la seule garante de l'ascension sociale. Cette dernière peut être atteinte par l'expérience et la rage de vaincre. Hamid Bentahar, directeur du Sofitel d'Agadir, en sait quelque chose. Ce jeune manager de 35 ans a démarré sa carrière chez le groupe Accor en tant que moniteur d'équitation. A 16 ans, rien ne le prédestinait à une telle réussite. Mais c'est sa persévérance et ses compétences intrinsèques qui ont conquis ses responsables…
Bref, l'ascenseur social ne doit pas être confondu avec le piston. Car ce dernier ne répond pas à des critères objectifs.
