Il est vrai que la qualité a le vent en poupe. Il est vrai aussi qu'elle favorise les idées les plus géniales comme les pires projets. Elle reste donc pleine de contrastes.
Différente selon le secteur, l'entreprise ou les clients, la qualité reste affaire de perception. C'est un ressenti subjectif en réponse à une attente composite. En fait, il faut un bon produit, bien désigné, bien packagé, bien marketé… pour un tel inventaire, il faudrait un Larousse.
Quant aux grandes entreprises, elles créent des structures QUALITE (en majuscules dans le texte) : direction, service, département, cellule… pour un tel inventaire, il faudrait un Littré.
Elles recrutent des hommes et des femmes. C'est l'âge d'or du qualiticien. Le plus souvent, dans les PME, la qualité représente une source de dépenses dont elles voudraient bien se passer. Il est certain que la prolifération de normes et labels agit comme un facteur contraignant et dissuasif. Toutefois, l'exigence des clients aidant, l'idée que la qualité peut être également un instrument de compétitivité, fait son chemin. On sait qu'elle est coûteuse mais on connaît aussi les coûts de la non qualité.
La manie du zéro faute s'appuie certes sur la force du slogan qui surfe sur la mode mais contient plus sérieusement des éléments de survie pour l'entreprise. La qualité sous-tend un système de valeurs. Des valeurs étalons. Cette élévation d'exigence est en réalité un levier formidable. Au-delà de la mode et du gadget, l'entreprise opte pour un retour au pragmatisme, aux valeurs sûres ?!?!?!. Le concept qualité serait-il alors composite ?
Celui-ci met en jeu à la fois le cycle de production et celui de la commercialisation.
Il vise la conformité mais s'optimise dans la satisfaction du client.
La qualité se décline sur tous les modes : physique, économique, du produit, de la marque… pour un tel inventaire, il faudrait un Robert.
La qualité est une tactique. La mode incantatoire des gourous du management ne fait plus recette.
L'heure est au réalisme et à la simplicité tandis que la planification est au nadir.
Ainsi, la qualité se trouve à la croisée des chemins.
Différente selon le secteur, l'entreprise ou les clients, la qualité reste affaire de perception. C'est un ressenti subjectif en réponse à une attente composite. En fait, il faut un bon produit, bien désigné, bien packagé, bien marketé… pour un tel inventaire, il faudrait un Larousse.
Quant aux grandes entreprises, elles créent des structures QUALITE (en majuscules dans le texte) : direction, service, département, cellule… pour un tel inventaire, il faudrait un Littré.
Elles recrutent des hommes et des femmes. C'est l'âge d'or du qualiticien. Le plus souvent, dans les PME, la qualité représente une source de dépenses dont elles voudraient bien se passer. Il est certain que la prolifération de normes et labels agit comme un facteur contraignant et dissuasif. Toutefois, l'exigence des clients aidant, l'idée que la qualité peut être également un instrument de compétitivité, fait son chemin. On sait qu'elle est coûteuse mais on connaît aussi les coûts de la non qualité.
La manie du zéro faute s'appuie certes sur la force du slogan qui surfe sur la mode mais contient plus sérieusement des éléments de survie pour l'entreprise. La qualité sous-tend un système de valeurs. Des valeurs étalons. Cette élévation d'exigence est en réalité un levier formidable. Au-delà de la mode et du gadget, l'entreprise opte pour un retour au pragmatisme, aux valeurs sûres ?!?!?!. Le concept qualité serait-il alors composite ?
Celui-ci met en jeu à la fois le cycle de production et celui de la commercialisation.
Il vise la conformité mais s'optimise dans la satisfaction du client.
La qualité se décline sur tous les modes : physique, économique, du produit, de la marque… pour un tel inventaire, il faudrait un Robert.
La qualité est une tactique. La mode incantatoire des gourous du management ne fait plus recette.
L'heure est au réalisme et à la simplicité tandis que la planification est au nadir.
Ainsi, la qualité se trouve à la croisée des chemins.
