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Pause boursière avant les résultats semestriels

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Dans un marché appelé à être porté par la cascade des résultats semestriels des sociétés cotées, la Place casablancaise pourrait fort bien conforter, en ce début de septembre, ses gains engrangés tout au long de l'été 2006. «Les prochaines séances seraient d'emblée placées sous de bons auspices», conjecturent des analystes, expliquant que cette tendance est d'autant plus prévisible que nombreuses sont les entreprises de la cote qui, devant dévoiler leurs résultats au titre du premier semestre, pourraient livrer bien de «bonnes nouvelles». Et le fait serait relativement saillant puisque à côté des grosses capitalisations, on s'attend même à ce que certaines small caps créent des surprises.

Ce qui, au demeurant, s'inscrirait dans le sillage de la tendance boursière ascendante des dernières séances et au terme desquelles les principaux indicateurs du marché casablancais ont flirté avec le vert. En fin de semaine dernière, et bien qu'ayant eu tendance à évoluer en dents de scie, le Masi et le Madex ont fini par tirer vers le haut leurs performances annuelles.

A 7.834,08 points, l'indice des valeurs du continu a vu ses gains cumulés depuis le début de l'année graviter autour de 42,09%, alors que celui des valeurs les plus actives a fait tourner ses performances annuelles autour de 46,58% à 6.356,37 points. Dopé pour l'essentiel par l'action de l'opérateur historique des télécommunications, Maroc Telecom, l'essentiel du négoce s'est effectué sur le marché central qui a drainé, pour la seule journée de vendredi dernier, près de 184,4 MDH. La dernière séance a vu 114.733 titres Maroc Telecom changer de mains au cours unitaire de 133 DH. La capitalisation boursière ressort désormais à 365,35 MMDH.

L'orientation globalement positive de la Bourse des valeurs de Casablanca a été mise à profit par l'ensemble des secteurs de la cote qui ont évolué en territoire positif. Avec la première capitalisation de la place Maroc Telecom qui pèse pour près de 35 %, l'indice des télécommunications s'apprécie de 32,54 % à 1.942,21 points, celui des bancaires de 51,94 % à 6.387,87 points. Logés presque dans la même enseigne, les sociétés de portefeuille et holding ont pris 25 % à 5.896,59 points, tandis que l'indice des assurances à 1.873,65 points s'est accru de 25,80 %.

A noter que concernant le bâtiment et les matériaux de construction, l'indice culmine à 66,73 % à 15.350,22 points. Pour sa part, l'indice de l'immobilier caracole de 43,83 % à 14.139,36 points.

En revanche, l'indice des agroalimentaires, grevé par Lesieur, Cosumar et dans une moindre mesure par Centrale Laitière, continue de chuter en marquant une baisse de régime de 16,45 % à 7.358,13 points. Idem pour l'indice de la sylviculture et papiers qui se déprécie de 13,46 % à seulement 256,60 points.

Les estimations et prévisions établies, pour le troisième trimestre 2006, laissent entrevoir un prolongement des tendances récentes qui serait donc justifié par les performances de certaines entreprises cotées. Reste que les gourous de la Place n'occultent nullement le risque des effets spéculatifs qui, durant cette période, ne peuvent qu'avoir droit de cité.
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