Après avoir annoncé une panoplie de mesures pour l'agriculture, le département de M'handLaenser vient de mettre en place un plan d'action pour la production animale au titre de la campagne 2006-2007. C'était lors d'une réunion qui s'est tenue mercredi 4 octobre à Tadla à laquelle ont participé le secrétaire général du ministère, les directeurs centraux ainsi que les directeurs d'offices.
L'intervention de l'Etat portera sur cinq volets : l'identification généralisée et l'encadrement sanitaire du cheptel, la sécurisation sanitaire des produits animaux, l'amélioration de la productivité, ainsi que la promotion de l'élevage du cheval. Pour ce qui est de l'identification généralisée du cheptel, elle sera poursuivie tout au long de cette campagne. Les employés du ministère auront du pain sur la planche.
Ils devront identifier près de 400.000 têtes de bovins, 100.000 têtes de camelins, et 15.000 têtes chevalines. Sans oublier, la mise en place du système d'information et de gestion de la traçabilité des bovins et de leurs produits. Nécessité oblige, car l'Union européenne est intransigeante à ce sujet. Pour autoriser les exportations des produits à base de produits animaliers, le client doit connaître l'origine de ces aliments, à défaut la transaction risque de ne pas avoir lieu, au grand bonheur de la concurrence.
Le contrat programme avec
la FISA signé prochainement
La campagne actuelle sera également marquée par la surveillance accrue du cheptel avicole. Comme le spectre de la grippe aviaire plane encore sur le monde, la vigilance est de mise. Le programme portera, donc, sur la poursuite et le renforcement de la surveillance sanitaire de l'élevage et des oiseaux migrateurs ainsi que des équipements des laboratoires vétérinaires. Le volet réglementaire n'est pas négligé.
Le programme prévoit également la mise en application des dispositions de la tant attendue loi 49/99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, au contrôle de la production et à la commercialisation des produits avicoles. Cette loi, dont les textes d'application ont été publiés en avril 2006, obligera les opérateurs à se mettre à niveau. Ses dispositions englobent, entre autres, l'identification et le recensement de toutes les unités, la réglementation des nouvelles installations, la surveillance de la qualité des produits ainsi que la certification des unités avicoles.
A ce titre, il est prévu la signature du contrat programme avec la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA). Le document est déjà finalisé, la balle est dans le camp du gouvernement qui doit fixer la date de la signature de l'accord. A noter que ce contrat programme touche tous les aspects économiques, techniques, sanitaires et de mise à niveau du secteur avicole. Sa mise en place a été dictée par les craintes des professionnels suite à l'ouverture imposée dans l'accord de libre-échange Maroc -Etats-Unis.
Côté bovins, la campagne agricole sera marquée par la poursuite du programme d'assainissement des élevages vis-à-vis de la tuberculose et son extension à d'autres régions. L'enjeu est de taille : cette pandémie sévit encore au Maroc et se transmet facilement par voie respiratoire entre les animaux. La transmission à l'homme, quant à elle, passe via le lait cru ou le contact avec des vaches contaminées. D'ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Annuellement, en moyenne, plus de 4.500 vaches, atteintes par cette épizootie, sont enregistrées au niveau des abattoirs agréés sans compter les espaces d'abattage clandestins. Sur un autre registre, des actions sont prévues en matière d'alimentation de la productivité du cheptel.
Il s'agit, notamment de l'intensification de l'insémination artificielle dans les zones à vocation d'élevage laitier ainsi que de la relance du programme du contrôle laitier en partenariat avec les organisations professionnelles d'élevage. A ce titre, des avancées ont été enregistrées au niveau des procédures. Le code de procédure d'importation des bovins a été révisé pour permettre aux petits éleveurs de bénéficier de cette opération. Idem pour le code de procédure d'importation des caprins.
Cette mesure permettra aux éleveurs de s'approvisionner en caprins de race pure très sollicitée par les associations locales de producteurs. L'amélioration de la productivité du cheptel n'est pas en reste. Les actions prévues, au titre de la campagne 2006/2007, visent la mise à niveau des conditions de production et de préparation des viandes rouges et blanches.
Enfin, le cinquième volet concerne l'alimentation du bétail. Il est prévu d'acheminer 300.000 quintaux d'orge vers les provinces du Sud affectées par la sécheresse. De même, il est proposé de réduire la protection tarifaire et la TVA sur l'ensemble des matières premières entrant dans la fabrication des aliments composés pour permettre au secteur de la provende de jouer pleinement son rôle de mise à niveau du secteur de l'élevage.
L'intervention de l'Etat portera sur cinq volets : l'identification généralisée et l'encadrement sanitaire du cheptel, la sécurisation sanitaire des produits animaux, l'amélioration de la productivité, ainsi que la promotion de l'élevage du cheval. Pour ce qui est de l'identification généralisée du cheptel, elle sera poursuivie tout au long de cette campagne. Les employés du ministère auront du pain sur la planche.
Ils devront identifier près de 400.000 têtes de bovins, 100.000 têtes de camelins, et 15.000 têtes chevalines. Sans oublier, la mise en place du système d'information et de gestion de la traçabilité des bovins et de leurs produits. Nécessité oblige, car l'Union européenne est intransigeante à ce sujet. Pour autoriser les exportations des produits à base de produits animaliers, le client doit connaître l'origine de ces aliments, à défaut la transaction risque de ne pas avoir lieu, au grand bonheur de la concurrence.
Le contrat programme avec
la FISA signé prochainement
La campagne actuelle sera également marquée par la surveillance accrue du cheptel avicole. Comme le spectre de la grippe aviaire plane encore sur le monde, la vigilance est de mise. Le programme portera, donc, sur la poursuite et le renforcement de la surveillance sanitaire de l'élevage et des oiseaux migrateurs ainsi que des équipements des laboratoires vétérinaires. Le volet réglementaire n'est pas négligé.
Le programme prévoit également la mise en application des dispositions de la tant attendue loi 49/99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, au contrôle de la production et à la commercialisation des produits avicoles. Cette loi, dont les textes d'application ont été publiés en avril 2006, obligera les opérateurs à se mettre à niveau. Ses dispositions englobent, entre autres, l'identification et le recensement de toutes les unités, la réglementation des nouvelles installations, la surveillance de la qualité des produits ainsi que la certification des unités avicoles.
A ce titre, il est prévu la signature du contrat programme avec la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA). Le document est déjà finalisé, la balle est dans le camp du gouvernement qui doit fixer la date de la signature de l'accord. A noter que ce contrat programme touche tous les aspects économiques, techniques, sanitaires et de mise à niveau du secteur avicole. Sa mise en place a été dictée par les craintes des professionnels suite à l'ouverture imposée dans l'accord de libre-échange Maroc -Etats-Unis.
Côté bovins, la campagne agricole sera marquée par la poursuite du programme d'assainissement des élevages vis-à-vis de la tuberculose et son extension à d'autres régions. L'enjeu est de taille : cette pandémie sévit encore au Maroc et se transmet facilement par voie respiratoire entre les animaux. La transmission à l'homme, quant à elle, passe via le lait cru ou le contact avec des vaches contaminées. D'ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Annuellement, en moyenne, plus de 4.500 vaches, atteintes par cette épizootie, sont enregistrées au niveau des abattoirs agréés sans compter les espaces d'abattage clandestins. Sur un autre registre, des actions sont prévues en matière d'alimentation de la productivité du cheptel.
Il s'agit, notamment de l'intensification de l'insémination artificielle dans les zones à vocation d'élevage laitier ainsi que de la relance du programme du contrôle laitier en partenariat avec les organisations professionnelles d'élevage. A ce titre, des avancées ont été enregistrées au niveau des procédures. Le code de procédure d'importation des bovins a été révisé pour permettre aux petits éleveurs de bénéficier de cette opération. Idem pour le code de procédure d'importation des caprins.
Cette mesure permettra aux éleveurs de s'approvisionner en caprins de race pure très sollicitée par les associations locales de producteurs. L'amélioration de la productivité du cheptel n'est pas en reste. Les actions prévues, au titre de la campagne 2006/2007, visent la mise à niveau des conditions de production et de préparation des viandes rouges et blanches.
Enfin, le cinquième volet concerne l'alimentation du bétail. Il est prévu d'acheminer 300.000 quintaux d'orge vers les provinces du Sud affectées par la sécheresse. De même, il est proposé de réduire la protection tarifaire et la TVA sur l'ensemble des matières premières entrant dans la fabrication des aliments composés pour permettre au secteur de la provende de jouer pleinement son rôle de mise à niveau du secteur de l'élevage.
