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Une liste de 28 accusés d'exactions devant l'Audiencia nacional d'Espagne

L'Association sahraouie des droits de l'homme a déposé une plainte auprès de l'Audiencia nacional demandant le lancement de mandats d'arrêt internationaux contre plusieurs membres influents du polisario, ainsi que des responsables militaires et sécuritaires algériens impliqués directement, selon elle, dans des atteintes graves aux droits de l'homme sur la population de Tindouf.

Une liste de 28 accusés d'exactions devant l'Audiencia nacional d'Espagne
Selon le président de ladite Association, Massoud Ramadane, qui s'exprimait jeudi dernier lors d'un point de presse à Rabat, cette plainte fait suite à la visite effectuée aux provinces du sud du Royaume par des membres de l'Ordre des avocats espagnols. Ceux-ci, ajoute M.Ramadane ont pu constater de visu les séquelles des tortures et des supplices infligées à plus de cinquante victimes ayant vécu dans les camps du polisario.

Ils ont également pris connaissance de leurs témoignages, ce qui leur a permis de mieux comprendre la souffrance des populations séquestrées dans les geôles des séparatistes. La liste des personnes impliquées dans les exactions comprend 28 accusés : 23 membres du front séparatiste et 5 responsables algériens. "En coordination avec les avocats espagnols, nous avons demandé dans la plainte déposée le 14 décembre courant auprès de l'Audiencia Nacional de lancer des mandats d'arrêt internationaux contre les personnes impliquées, notamment celles qui se trouvent sur le territoire européen.

Il s'agit selon le président de l'Association sahraouie des droits de l'homme de : Brahim Ghali, le représentant actuel du polisario en Espagne, Louchaa Abid, le représentant du front aux îles Canaries, Ibrahim Ahmed Mahmoud, président de la 2e zone militaire, Khaddoud Mohamed, représentant du front en Italie et Al Mahfoud Ali Biba, président du Parlement et président de la délégation polisarienne pour les négociations de Manhasset…
Pour ce qui est personnalités algériennes accusées, le président de l'Association cite notamment le Général Lamari et l'actuel attaché militaire près de l'ambassade d'Algérie en Mauritanie.

Massoud Ramadan a affirmé : "Nous avons des témoignages vivants contre tous les bourreaux cités dans la liste présentée à la haute juridiction espagnole. Ces témoignages relatent les abus et exactions dont des familles et des enfants ont été victimes", insistant sur le caractère "sérieux et crédible" de la démarche.

"L'association entend éviter les erreurs consistant à porter des accusations gratuites et sans fondement commises par certaines associations pro-polisariennes. Nous voulons que la plainte déposée auprès de l'Audiencia Nacional soit sérieuse et juridiquement inattaquable. C'est pourquoi nous nous gardons d'accuser quiconque sans preuve. C'est ainsi que Mohamed Abdelaziz ne figure pas sur la liste car aucune victime ne l'a accusé personnellement".
Outre les mandats d'arrêt, les avocats espagnols ainsi que l'Association sahraouie des droits de l'homme demandent que les victimes soient indemnisées et réhabilitées. Ils estiment aussi que c'est "l'Etat algérien qui devraient assumer cette responsabilité, étant donné que ces entorses aux droits de l'homme se sont déroulées sur son sol et avec la bénédiction de ses responsables sécuritaires et
militaires ".
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Des noms et des crimes

Plusieurs dirigeants du polisario et des responsables algériens font l'objet d'une plainte pour "génocide et terrorisme" déposée vendredi devant l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, par des Sahraouis victimes de graves violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie). Plusieurs Sahraouis, appuyés par l'Association sahraouie de défense des droits de l'Homme (Asadedh), accusent un grand nombre de dirigeants du Polisario de "génocide, assassinats, blessures, détention illégale, terrorisme, tortures et disparitions", avait indiqué leur avocat Me José Manuel Romero Gonzalez.

L'actuel représentant du polisario en Espagne, Brahim Ghali, "ministre" de l'Information de la soi-disant république sahraouie, Sid Ahmed Batal, et le "ministre" de l'Education, Bachir Mustapha Sayed, figurent parmi les principaux responsables des séparatistes poursuivis par leurs victimes.
La liste des responsables du polisario poursuivis comprend aussi plusiuers autres responsables, dont Khalil Sidi Mhamed, "ministre" des Colonies...
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