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Cycle Isabelle Huppert à l'Institut français de Casablanca

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L'Institut français de Casablanca prévoit dans les soirées du 10 et 13 mai un cycle cinéma dédié à Isabelle Huppert, actrice française emblématique à la filmographie particulièrement riche et variée.

Cette sélection de films, programmée avec le concours du Bureau français du film, est initiée en guise d'hommage à l'actrice par le ministère français des Affaires étrangères.

Au programme, «La dentellière», un film réalisé par Claude Goretta d'après l'oeuvre de Pascal Lainé (France/Suisse- 1h48 - 1977), avec notamment à
l'affiche Yves Beneyton, Florence Giorgetti et Anne-Marie Dringer.

Isabelle Huppert n'a que 23 ans quand elle joue dans ce film qui connaît un extraordinaire succès. Ce succès permet à Isabelle d'être plus sélective dans les rôles qui lui sont proposés. Claude Goretta lui a offert dans ce film un véritable cadeau avec ce rôle d'introvertie. Elle joue si bien qu'elle rencontre la consécration.

Une année après (1978), Isabelle reçoit le prix de la meilleure actrice à Cannes pour sa prestation dans «Violette Nozière» de Claude Chabrol. Elle deviendra depuis l'actrice fétiche du Grand Chabrol avec qui elle entretiendra une formidable complicité.

Mais au-delà des consécrations dans les festivals (Entre autres, prix d'interprétation féminine au festival de Cannes en 2001 pour «la Pianiste» de Michael Haneke), Isabelle doit davantage sa popularité à son interprétation du rôle de Jacqueline dans «les Valseuses», un film de Bertrand Blier, réalisé en 1974. L'autre film au programme, «Sauve qui peut (la vie)», un film réalisé par Jean-Luc Godard (France / Suisse- 1h28 - 1979) où Isabelle Huppert donne la réplique à Jacques Dutronc.

Ce film dans lequel ce grand cinéaste est et reste résolument moderne, s'organise comme une partition musicale composée de quatre mouvements : L'imaginaire : Après une rupture avec Paul, Denise part à la campagne. La peur : Paul craint la solitude. Le commerce : Isabelle initie sa soeur au plus vieux métier du monde. La musique : Après un accident, Paul se meurt et Denise ne le voit pas.

Ensuite, «Coup de foudre», un film réalisé par Diane Kurys (France - 1h53 - 1983) avec en tête de l'affiche Isabelle Huppert, Miou-Miou et Guy Marchand.
C'est l'histoire, dans les années 50, d'une folle amitié entre deux femmes qui donnera lieu à un des plus beaux duos de femmes dans le cinéma français, Isabelle Huppert et Miou-Miou.

Et pour clore ce cycle 100 % Huppert, « La séparation», un film réalisé par Christian Vincent d'après l'œuvre de Dan Franck (France - 1h28 - 1994). Au casting, on trouve notamment aux côtés d'Isabelle Huppert, Daniel Auteuil, Karin Viard et Jérôme Deschamps.

«La séparation» raconte l'histoire de deux séparations. Celle de Pierre et Anne, tout d'abord, dont les prémices apparaissent un soir, au théâtre, quand elle refuse de lui prendre la main. Premier signe, mais d'autres suivront, précédant l'aveu : elle aime un autre homme. Ils parleront, s'expliqueront, tenteront de sauver un amour qui s'est effiloché au fil des années. Il y aura des réconciliations bancales, des scènes, des crises, puis Pierre et Anne comprendront que leur histoire est morte, et qu'il s'agit désormais d'approcher la deuxième séparation : celles des parents et de leur enfant Louis, âgé de deux ans.

«La dentellière» (10 mai, 19h), «Sauve qui peut (la vie)» dans la même soirée à 21h, «Coup de foudre» (13 mai, 18h), suivi à partir de 20h de «La séparation».
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