La 95e Conférence annuelle de l'Organisation internationale du travail (OIT), a ouvert ses travaux, mercredi à Genève, en présence de quelque 3.000 représentants de gouvernements, travailleurs et employeurs venus des quatre coins du monde.
La délégation marocaine est conduite par le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mustapha Mansouri, qui assure également la présidence du groupe arabe au sein de l'OIT.
Les sujets qui seront examinés au cours de cette rencontre, qui se poursuivra jusqu'au 16 juin prochain, portent notamment sur les changements dans le monde du travail, le travail des enfants, la sécurité et la santé au travail, la relation de travail, l'inspection du travail et la situation des travailleurs notamment au Myanmar (ex-Birmanie).
Les hôtes de la conférence cette année, sont Ellen Johnson Sirleaf, présidente de la République du Liberia et Oscar Arias Sanchez, Président de la République du Costa Rica. Il s'adresseront à la conférence respectivement le 7 et le 8 juin.
Le directeur général du Bureau international du travail (BIT), Juan Somavia, fera, quant à lui, lundi prochain, un tour d'horizon des questions d'actualité pour l'OIT et présentera un nouveau rapport sur "Les changements dans le monde du travail", qui donne une vue d'ensemble des principales caractéristiques des transformations du monde du travail et des défis que ces changements impliquent pour fournir un travail décent pour tous.
La Journée internationale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin, sera l'occasion pour la conférence de faire également le point sur cette question. La conférence discutera, en outre, des éléments des nouveaux instruments de l'OIT en matière de sécurité et de santé au travail en vue de l'adoption d'une convention et d'une recommandation à ce sujet, sachant que le nombre d'accidents et de maladies liés au travail, causent chaque année plus de deux millions de morts.
Le 9 juin, la conférence réunie en séance plénière examinera le nouveau rapport global sur le travail des enfants. Un accent particulier sera mis sur les progrès effectués dans l'élimination du travail des enfants qui a diminué de 11 % entre 2000 et 2004.
Les conférenciers discuteront également des situations, de plus en plus fréquentes, dans lesquelles la relation de travail est difficile à établir. Les délégués vont envisager l'adoption éventuelle d'une recommandation internationale du travail à partir des discussions sur cette question lors de la Conférence internationale du travail de 2003.
Le projet propose aux Etats membres de formuler et d'adopter, avec leurs partenaires sociaux, une politique nationale qui protège efficacement les travailleurs.
Par ailleurs, la Commission de l'application des conventions et des recommandations examinera l'effet donné aux conventions et recommandations par les Etats membres, et notamment une étude d'ensemble des normes internationales du travail relatives à l'inspection du travail.
Lors des débats en séance plénière, les délégués tripartites examineront également le rapport sur la situation des travailleurs dans les territoires arabes occupés.
La Conférence internationale du travail, qui tient ses assises tous les deux ans, a pour rôle d'adopter des normes internationales du travail et de contrôler leur application, d'établir le budget de l'Organisation et d'élire les membres du conseil d'administration.
La délégation marocaine est conduite par le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mustapha Mansouri, qui assure également la présidence du groupe arabe au sein de l'OIT.
Les sujets qui seront examinés au cours de cette rencontre, qui se poursuivra jusqu'au 16 juin prochain, portent notamment sur les changements dans le monde du travail, le travail des enfants, la sécurité et la santé au travail, la relation de travail, l'inspection du travail et la situation des travailleurs notamment au Myanmar (ex-Birmanie).
Les hôtes de la conférence cette année, sont Ellen Johnson Sirleaf, présidente de la République du Liberia et Oscar Arias Sanchez, Président de la République du Costa Rica. Il s'adresseront à la conférence respectivement le 7 et le 8 juin.
Le directeur général du Bureau international du travail (BIT), Juan Somavia, fera, quant à lui, lundi prochain, un tour d'horizon des questions d'actualité pour l'OIT et présentera un nouveau rapport sur "Les changements dans le monde du travail", qui donne une vue d'ensemble des principales caractéristiques des transformations du monde du travail et des défis que ces changements impliquent pour fournir un travail décent pour tous.
La Journée internationale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin, sera l'occasion pour la conférence de faire également le point sur cette question. La conférence discutera, en outre, des éléments des nouveaux instruments de l'OIT en matière de sécurité et de santé au travail en vue de l'adoption d'une convention et d'une recommandation à ce sujet, sachant que le nombre d'accidents et de maladies liés au travail, causent chaque année plus de deux millions de morts.
Le 9 juin, la conférence réunie en séance plénière examinera le nouveau rapport global sur le travail des enfants. Un accent particulier sera mis sur les progrès effectués dans l'élimination du travail des enfants qui a diminué de 11 % entre 2000 et 2004.
Les conférenciers discuteront également des situations, de plus en plus fréquentes, dans lesquelles la relation de travail est difficile à établir. Les délégués vont envisager l'adoption éventuelle d'une recommandation internationale du travail à partir des discussions sur cette question lors de la Conférence internationale du travail de 2003.
Le projet propose aux Etats membres de formuler et d'adopter, avec leurs partenaires sociaux, une politique nationale qui protège efficacement les travailleurs.
Par ailleurs, la Commission de l'application des conventions et des recommandations examinera l'effet donné aux conventions et recommandations par les Etats membres, et notamment une étude d'ensemble des normes internationales du travail relatives à l'inspection du travail.
Lors des débats en séance plénière, les délégués tripartites examineront également le rapport sur la situation des travailleurs dans les territoires arabes occupés.
La Conférence internationale du travail, qui tient ses assises tous les deux ans, a pour rôle d'adopter des normes internationales du travail et de contrôler leur application, d'établir le budget de l'Organisation et d'élire les membres du conseil d'administration.
