Le préscolaire au Maghreb et dans le monde arabe est en retard sur le système éducationnel des pays avancés sur les plans qualitatif et quantitatif. Ce constat a été relevé, lors des débats, par des participants à la conférence parlementaire maghrébine sur «L'éducation durant la première enfance» qui s'est tenue du 15 au 18 février à Tunis. Cette conférence, à laquelle ont pris part des experts et parlementaires maghrébins, examine l'état des lieux, les moyens de remédier à la situation et de rattraper le retard ainsi que les perspectives d'avenir.
Tous sont unanimes à réaffirmer la portée stratégique de l'éducation préscolaire qui donne à la petite enfance un enseignement de base répondant aux attentes et besoins de la famille et de la société. Ils ont affirmé la nécessité pour l'école de s'ouvrir sur son environnement sans pour autant renier ses valeurs civilisationnelles et culturelles.
Il s'agit d'une école plurielle inclusive et à visage humain garantissant l'accès de tous au savoir et ouverte sur la modernité.
La petite enfance, c'est la période de la vie humaine la plus importante dont la délicatesse exige prudence et vigilance sans relâche. Et pour cause, l'enfant fait ses premières armes dans les établissements préscolaires et commence à acquérir les connaissances et les comportements indispensables au développement harmonieux de sa personnalité. D'ailleurs, on y découvre des enfants prodiges qui se distinguent par leurs dons et talents.
Pour le représentant de l'UNICEF en Tunisie, «le cerveau humain se développe pour la plus grande partie avant l'âge de trois ans (...) et en 36 mois seulement, l'enfant développe sa capacité à penser, à parler, à apprendre et à raisonner». Selon le directeur de l'éducation à l'ALECSO à Tunis, c'est au cours de la première enfance qu'apparaissent les principaux traits de ce que sera l'homme de demain, estimant que 50 % des capacités intellectuelles et mentales des jeunes âgés de 17 ans, sont acquis au cours des quatre premières années de la vie.
C'est pour cela que les programmes d'enseignement et les plans de développement mettent l'accent sur l'impératif de l'efficience des méthodes pédagogiques et éducatives dans les institutions préscolaires (écoles coraniques, M'Sid ou Kottab, jardins d'enfants et classes préparatoires) afin de garantir à cette catégorie un enseignement et un encadrement de qualité sur les plans cognitif, socio- affectif, physique et artistique et développer chez les enfants l'esprit créatif, le sens du civisme, du devoir et de la responsabilité.
Les textes législatifs et les règlements exigent des structures d'accueil, des méthodes pédagogiques et éducatives, des institutions d'animation et de loisirs et des programmes de formation à la hauteur des exigences et des attentes des enfants, de la cellule familiale et partant de la société. Au Maroc, la loi relative au statut de l'enseignement préscolaire précise que cet enseignement est l'étape éducative dispensée par les établissements ouverts aux enfants âgés de quatre ans révolus à six ans, ayant pour objectif notamment de garantir à tous les enfants marocains l'égalité de chances pour accéder à l'enseignement scolaire, de faciliter leur épanouissement physique, cognitif et affectif et de développer leur autonomie et leur socialisation.
Un expert marocain a indiqué, lors d'une séance consacrée aux expériences des pays du Maghreb en la matière, que le secteur public (institutions gouvernementales et services sociaux) n'y occupe que 2% alors que le taux des intervenants privés a atteint 98 %. Il a, en outre, relevé que le taux de la préscolarisation, surtout dans le milieu rural, reste à développer. Il n'a atteint, en milieu rural, que 36 % sur un total national de 58 %.
Il a donné, par la suite, les grandes lignes de la stratégie marocaine pour le développement de ce secteur et de l'enseignement, comportant des mesures incitatives et des plans d'action visant, entre autres, l'encouragement aux investissements dans ce domaine et la construction d'un partenariat solide entre les opérateurs économiques et sociaux, les secteurs privés et publics, les ONG et les différentes composantes de la société.
C'est l'affaire de tous : gouvernement, parlement, collectivités locales, partis politiques, organisations syndicales et professionnelles, associations, administrations territoriales, Ouléma, communauté scientifique, experts, intellectuels etc.
Une experte libanaise a donné des chiffres selon lesquels le taux de la préscolarisation (avant le primaire) dans la région arabe est de 15,8 % contre 46,7 % dans le monde.
Des intervenants ont constaté que le développement de cette catégorie d'éducation est lié à des facteurs endogènes et exogènes. Ils ont appelé à accorder un surcroît d'intérêt à la couverture sanitaire, à la lutte contre la pauvreté et à l'élimination de tous les obstacles qui entravent l'accès de tous à l'éducation, aux soins de qualité, aux services sociaux fondamentaux et à renforcer les mécanismes qui protègent les enfants exploités, victimes de discriminations ou subissent de mauvais traitements Ils ont insisté sur la nécessité de donner aux enfants handicapés une importance digne de leur rang au sein de la société.
L'UNICEF estime que le nombre d'enfants handicapés dans le monde (dont beaucoup sont privés d'éducation, de soins de santé et d'un soutien affectif), est de 150 millions.
Cette organisation indique, en outre, que 4 millions d'enfants meurent chaque année pendant les quatre premières semaines suivant leur naissance.
Tous sont unanimes à réaffirmer la portée stratégique de l'éducation préscolaire qui donne à la petite enfance un enseignement de base répondant aux attentes et besoins de la famille et de la société. Ils ont affirmé la nécessité pour l'école de s'ouvrir sur son environnement sans pour autant renier ses valeurs civilisationnelles et culturelles.
Il s'agit d'une école plurielle inclusive et à visage humain garantissant l'accès de tous au savoir et ouverte sur la modernité.
La petite enfance, c'est la période de la vie humaine la plus importante dont la délicatesse exige prudence et vigilance sans relâche. Et pour cause, l'enfant fait ses premières armes dans les établissements préscolaires et commence à acquérir les connaissances et les comportements indispensables au développement harmonieux de sa personnalité. D'ailleurs, on y découvre des enfants prodiges qui se distinguent par leurs dons et talents.
Pour le représentant de l'UNICEF en Tunisie, «le cerveau humain se développe pour la plus grande partie avant l'âge de trois ans (...) et en 36 mois seulement, l'enfant développe sa capacité à penser, à parler, à apprendre et à raisonner». Selon le directeur de l'éducation à l'ALECSO à Tunis, c'est au cours de la première enfance qu'apparaissent les principaux traits de ce que sera l'homme de demain, estimant que 50 % des capacités intellectuelles et mentales des jeunes âgés de 17 ans, sont acquis au cours des quatre premières années de la vie.
C'est pour cela que les programmes d'enseignement et les plans de développement mettent l'accent sur l'impératif de l'efficience des méthodes pédagogiques et éducatives dans les institutions préscolaires (écoles coraniques, M'Sid ou Kottab, jardins d'enfants et classes préparatoires) afin de garantir à cette catégorie un enseignement et un encadrement de qualité sur les plans cognitif, socio- affectif, physique et artistique et développer chez les enfants l'esprit créatif, le sens du civisme, du devoir et de la responsabilité.
Les textes législatifs et les règlements exigent des structures d'accueil, des méthodes pédagogiques et éducatives, des institutions d'animation et de loisirs et des programmes de formation à la hauteur des exigences et des attentes des enfants, de la cellule familiale et partant de la société. Au Maroc, la loi relative au statut de l'enseignement préscolaire précise que cet enseignement est l'étape éducative dispensée par les établissements ouverts aux enfants âgés de quatre ans révolus à six ans, ayant pour objectif notamment de garantir à tous les enfants marocains l'égalité de chances pour accéder à l'enseignement scolaire, de faciliter leur épanouissement physique, cognitif et affectif et de développer leur autonomie et leur socialisation.
Un expert marocain a indiqué, lors d'une séance consacrée aux expériences des pays du Maghreb en la matière, que le secteur public (institutions gouvernementales et services sociaux) n'y occupe que 2% alors que le taux des intervenants privés a atteint 98 %. Il a, en outre, relevé que le taux de la préscolarisation, surtout dans le milieu rural, reste à développer. Il n'a atteint, en milieu rural, que 36 % sur un total national de 58 %.
Il a donné, par la suite, les grandes lignes de la stratégie marocaine pour le développement de ce secteur et de l'enseignement, comportant des mesures incitatives et des plans d'action visant, entre autres, l'encouragement aux investissements dans ce domaine et la construction d'un partenariat solide entre les opérateurs économiques et sociaux, les secteurs privés et publics, les ONG et les différentes composantes de la société.
C'est l'affaire de tous : gouvernement, parlement, collectivités locales, partis politiques, organisations syndicales et professionnelles, associations, administrations territoriales, Ouléma, communauté scientifique, experts, intellectuels etc.
Une experte libanaise a donné des chiffres selon lesquels le taux de la préscolarisation (avant le primaire) dans la région arabe est de 15,8 % contre 46,7 % dans le monde.
Des intervenants ont constaté que le développement de cette catégorie d'éducation est lié à des facteurs endogènes et exogènes. Ils ont appelé à accorder un surcroît d'intérêt à la couverture sanitaire, à la lutte contre la pauvreté et à l'élimination de tous les obstacles qui entravent l'accès de tous à l'éducation, aux soins de qualité, aux services sociaux fondamentaux et à renforcer les mécanismes qui protègent les enfants exploités, victimes de discriminations ou subissent de mauvais traitements Ils ont insisté sur la nécessité de donner aux enfants handicapés une importance digne de leur rang au sein de la société.
L'UNICEF estime que le nombre d'enfants handicapés dans le monde (dont beaucoup sont privés d'éducation, de soins de santé et d'un soutien affectif), est de 150 millions.
Cette organisation indique, en outre, que 4 millions d'enfants meurent chaque année pendant les quatre premières semaines suivant leur naissance.
