«Ce sont des moments mémorables que je suis en train de vivre ce soir aux côtés de tout ce beau monde. Je ne peux que remercier le Comité national de la musique et sa commission de sélection qui a pensé à me décerner ce « Ziryab », parrainé également par le CIM/UNESCO. C'est vraiment un honneur pour moi».
Ce sont ces paroles pleines d'émotion que nous avons recueillies auprès du concertiste Haj Youness dans les coulisses du Théâtre national Mohammed V, où il a été accueilli honorablement avec les applaudissements d'une assistance émue. Et ce n'est pas pour rien, que tout ce monde s'est déplacé pour assister à cette cérémonie. En effet, la carrière du grand luthiste Haj Youness y est pour quelque chose…
A travers de longues années, cet artiste a raflé bon nombre de distinctions qui l'ont propulsé au niveau des plus grands maîtres du « Oud », tels Mohamed Qassabji, Riad Sombati, Mohamed Abdelwahab, Farid Al Atrach, Mounir Bachir,… «C'est un événement de taille dont nous pouvons être très fiers, surtout que nous sommes devant un artiste qui a beaucoup donné dans son domaine et qui mérite cet honneur», affirme M.Abdelkrim Bennani invité, également, pour octroyer le trophée à l'heureux élu, ainsi que beaucoup de personnalités qui se sont déplacées de Casablanca et d'ailleurs pour venir apprécier ce concertiste du luth qui ne s'est jamais séparé de son école préférée : celle de Ziryab.
Le destin a voulu qu'il soit consacré par un Trophée qui porte le nom « Ziryab ». C'est pour cette raison que l'artiste est doublement heureux. Mais, au-delà du grand artiste et virtuose, nous découvrons l'homme simple et plein d'humilité devant ses nombreux fans. Un homme dont le sourire ne quitte jamais les lèvres. Tout simplement un artiste plein d'amour pour les autres.
C'est pour cela qu'il n'arrête pas de donner de la joie aux autres. «Je n'oublierai jamais son soutien envers moi lorsque j'ai eu mon diplôme de l'ISADAC. J'ai trouvé en lui l'artiste au grand cœur qui n'hésite pas à aider les jeunes talents. Cela m'a marqué et je vous le dis maintenant, pour exprimer le respect que je ressens pour lui, à la fois artistique et humain», nous confie le directeur du Théâtre national Mohammed V, Abdellatif Mesnaoui.
Une qualité très rare de nos jours et que ne possèdent que certains artistes tel Haj Youness, qui n'a pas manqué de séduire tous ceux qui se sont déplacés, ce mardi 17 juillet, pour déguster un bon menu de musique.
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De la World Music, du Rai et de la musique antique ont fait le bonheur des spectateurs, qui ont pu apprécier des nouveaux répertoires interprétés par Hassan Mégri, Zoubeida Idrissi et Mounir Toumani, dont chacun a fait impression avec des créations très différentes les unes des autres, mais toutes bien travaillées, grâce au professionnalisme et à l'authenticité des exécutants.
Ce sont ces paroles pleines d'émotion que nous avons recueillies auprès du concertiste Haj Youness dans les coulisses du Théâtre national Mohammed V, où il a été accueilli honorablement avec les applaudissements d'une assistance émue. Et ce n'est pas pour rien, que tout ce monde s'est déplacé pour assister à cette cérémonie. En effet, la carrière du grand luthiste Haj Youness y est pour quelque chose…
A travers de longues années, cet artiste a raflé bon nombre de distinctions qui l'ont propulsé au niveau des plus grands maîtres du « Oud », tels Mohamed Qassabji, Riad Sombati, Mohamed Abdelwahab, Farid Al Atrach, Mounir Bachir,… «C'est un événement de taille dont nous pouvons être très fiers, surtout que nous sommes devant un artiste qui a beaucoup donné dans son domaine et qui mérite cet honneur», affirme M.Abdelkrim Bennani invité, également, pour octroyer le trophée à l'heureux élu, ainsi que beaucoup de personnalités qui se sont déplacées de Casablanca et d'ailleurs pour venir apprécier ce concertiste du luth qui ne s'est jamais séparé de son école préférée : celle de Ziryab.
Le destin a voulu qu'il soit consacré par un Trophée qui porte le nom « Ziryab ». C'est pour cette raison que l'artiste est doublement heureux. Mais, au-delà du grand artiste et virtuose, nous découvrons l'homme simple et plein d'humilité devant ses nombreux fans. Un homme dont le sourire ne quitte jamais les lèvres. Tout simplement un artiste plein d'amour pour les autres.
C'est pour cela qu'il n'arrête pas de donner de la joie aux autres. «Je n'oublierai jamais son soutien envers moi lorsque j'ai eu mon diplôme de l'ISADAC. J'ai trouvé en lui l'artiste au grand cœur qui n'hésite pas à aider les jeunes talents. Cela m'a marqué et je vous le dis maintenant, pour exprimer le respect que je ressens pour lui, à la fois artistique et humain», nous confie le directeur du Théâtre national Mohammed V, Abdellatif Mesnaoui.
Une qualité très rare de nos jours et que ne possèdent que certains artistes tel Haj Youness, qui n'a pas manqué de séduire tous ceux qui se sont déplacés, ce mardi 17 juillet, pour déguster un bon menu de musique.
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Un progrmme riche
En effet, en dehors de la consécration de Haj Youness, le Théâtre national Mohammed V a vécu, pendant deux bonnes heures, une soirée bien pleine où le public a eu le privilège d'entendre de la bonne musique et des styles variés.De la World Music, du Rai et de la musique antique ont fait le bonheur des spectateurs, qui ont pu apprécier des nouveaux répertoires interprétés par Hassan Mégri, Zoubeida Idrissi et Mounir Toumani, dont chacun a fait impression avec des créations très différentes les unes des autres, mais toutes bien travaillées, grâce au professionnalisme et à l'authenticité des exécutants.
